À chaque fois, nettoyez-la à l'aide d'une compresse stérile, imbibée de sérum physiologique. Si le pansement est mouillé ou souillé entre deux soins, changez-le pour qu'il soit propre et sec. Si la plaie est suturée, évitez de prendre des bains ou de tremper la peau lésée dans l'eau jusqu'à la cicatrisation.
Afin de traiter une plaie exsudative, les premiers soins sont généralement les mêmes : rincer et nettoyer à l'eau ou avec du sérum physiologique, puis sécher doucement avec une compresse stérile et appliquer une solution antiseptique. Ensuite, un pansement absorbant et hydro-apaisant est souvent appliqué.
Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine), ainsi que les dérivés du chlore et de l'iode. Il faut préférer les antiseptiques sous formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés).
Pour améliorer la cicatrisation, il est important de préserver la plaie de toute agression extérieure. Il faut éviter les abrasions et les frottements sur les plaies. Ensuite, la zone de la peau touchée doit être nettoyée. Si nécessaire, la plaie doit également être correctement désinfectée.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
La Pommade cicatrisante Elastoplast peut être utilisée sur les petites plaies superficielles ouvertes et à n'importe quel stade du processus de cicatrisation. Au besoin, recouvrez la plaie d'un pansement, d'un bandage ou d'une compresse.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
Sécher la plaie en tamponnant doucement avec une compresse stérile puis appliquer une solution antiseptique soit en spray soit à l'aide d'une compresse stérile pour désinfecter. La quantité d'exsudat est un facteur significatif à prendre en compte dans le processus de cicatrisation d'une plaie.
Thym, vinaigre... aseptisent les petites plaies
Une tisane de thym très concentrée, appliquée avec des compresses, est utilisée traditionnellement pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher. Le vinaigre (de préférence celui de cidre) peut, à défaut d'autre chose, aider à désinfecter une petite plaie.
Utilisation diluée : - Lavage des plaies : Diluez au 1/10ème (1 volume de Bétadine Dermique 10% avec 9 volumes d'eau ou de sérum physiologique stérile). - Irrigations des plaies : Diluez au 2/100ème (2 volumes de Bétadine Dermique avec 98 volumes de sérum physiologique stérile).
Ce désinfectant à base de povidone iodée (10%) est également employé pour le traitement local d'appoint des affections de la peau et des muqueuses infectées ou risquant de s'infecter mais également pour l'antisepsie du champ opératoire.
Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus.
Lorsqu'elle s'infecte localement, la plaie va être rouge, douloureuse, elle gonfle et peut devenir purulente. On peut utiliser des antiseptiques transcutanés sur une compresse stérile. Il est indispensable de surveiller étroitement l'évolution de cette plaie.
Habituellement, l'action des cellules de l'organisme participe à l'élimination de cette substance liquide, mais lorsque le pus s'accumule localement dans une cavité ou un espace cloisonné, il peut former un abcès et détruire progressivement les tissus environnants.
Vous pouvez aussi nettoyer la plaie avec du sérum physiologique. Désinfectez la plaie. Désinfectez la plaie du centre vers l'extérieur, avec une compresse et un antiseptique (ex. : solution à base de chlorhexidine, eau oxygénée) pour éviter le développement de bactéries.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Pour éviter que des germes et bactéries ne pénètrent dans la plaie, utilisez des pansements ou du matériel de pansement qui ne collent pas à la plaie. Ne pas oublier de les changer régulièrement.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.