L'idéal est de placer votre capital sur plusieurs d'entre elles pour répartir le risque. Pensez par exemple aux fonds patrimoniaux faisant varier leur allocation d'actifs en actions en fonction de l'orientation des marchés. Ils permettent de profiter de la hausse de la Bourse sans en subir tous les à-coups.
Une fois la résidence principale acquise, premier socle des fondations d'un patrimoine solide, il faut apprendre à équilibrer au mieux son patrimoine comme le montre la répartition idéale ci-dessous : Immobilier résidence principale : 35 % Immobilier de rendement : 25 % Assurance vie : 20 %
L'achat de parts dans des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ou dans des organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) constitue également un bon moyen de répartir votre épargne en misant sur l'immobilier locatif.
Diversifier son patrimoine
Pour ce faire, n'hésitez pas à piocher parmi les différentes familles de placements (immobilier locatif, actions, obligations, livrets d'épargne…). Mais la diversification se pratique également à l'intérieur de chaque poche d'investissement, par exemple le PEA ou l'assurance-vie.
Pour valoriser votre patrimoine à 60 ans, l'idéal est d'investir dans des placements sûrs pour sécuriser votre épargne et d'autres qui auront un meilleur rendement. Si vous n'en avez pas encore, alors le fonds en euros d'une assurance-vie pourra constituer le socle de votre épargne.
On estime ainsi que pour conserver le même niveau de vie, il faut générer 25% à 40% de revenus complémentaires par rapport à la pension prévue. On voit immédiatement l'intérêt de commencer à mettre de l'argent de côté pour sa retraite régulièrement dès que possible.
Le bon montant a une composante objective (il doit permettre de couvrir les dépenses imprévisibles) mais aussi psychologique (il doit vous apporter de la tranquillité). Les sites de finances personnelles conseillent habituellement 3 à 6 mois de salaire, soit entre 5 000 et 15 000 euros environ.
Le seuil de richesse, établi par l'observatoire des inégalités, est fixé cette année à 3.470 euros pour une personne seule, après impôts, soit le double du niveau de vie médian que l'Insee fixe à 1.735 euros (en 2017). Ce sont donc 5 millions de personnes qui gagnent plus que ce seuil de richesse.
Le patrimoine médian s'établit à environ 128 000 euros en France selon une récente étude du Crédit Suisse. Cela signifie qu'un Français sur deux est 1,5 fois plus riche qu'un Américain et 2,3 fois plus qu'un Allemand. Ce montant a par ailleurs connu une importante hausse annuelle.
Les livrets réglementés restent le choix prioritaire pour votre épargne liquide, car les banques n'offrent qu'une maigre alternative à de rares exceptions près. Le taux moyen des livrets bancaires fiscalisés atteint 0,09 % en octobre 2021 d'après la Banque de France.
En 2018, l'immobilier représentait 61% du patrimoine des Français, selon l'Insee. Ce chiffre, constant depuis quinze ans, prouve que leur attrait pour la pierre ne faiblit pas. Pour autant, avoir trop d'immobilier peut aussi mettre les épargnants en situation de risque.
Dans le milieu de l'investissement immobilier et de la pierre papier, les SCPI sont réputées comme étant des placements sûrs et fiables. Acheter des parts d'une SCPI est un investissement qui peut s'avérer rentable au long terme.
Selon les données de l'INSEE, le patrimoine brut moyen des personnes situées dans la quarantaine est compris entre 190 000 et 2 800 000 euros alors que leur patrimoine net moyen s'élève à 225 000 €.
Pour un investissement au comptant, nous vous conseillons donc d'investir à minima 20 000 €, pour profiter pleinement de ce véhicule de placement. Dans l'exemple de Pierval Santé, pour une mise de 20 000 €, vous pouvez toucher 82,5 € par mois (soit 247,5 € par trimestre), ce qui devient intéressant.
Si vous touchez 3700 euros net par mois ou plus, vous faites partie d'une minorité de Français encore plus petite (10%). Avec un salaire de 4000 euros, vous faites partie des 8 % des Français les mieux payés. À 3000 euros, seuls 17 % des salariés gagnent plus que vous.
Sur cette base, les « hauts salaires » se définissent comme la population des employés du secteur privé touchant un revenu salarial mensuel net supérieur à 3 646 euros en 2015. Pour ce qui est des « très hauts salaires », ceux-ci perçoivent des revenus salariaux annuels nets supérieurs à 8 283 euros.
Le plafond du Livret A s'élève à 22 950 euros, placer plus de 3 000 euros vous fait en réalité perdre de l'argent. La crise sanitaire n'a fait que renforcer cette propension à épargner sans investir.
Votre famille se compose de 3 personnes
Allocations : 300 €. Charges : 1200 €. Revenus total – charges : 1100 €. Reste à vivre par personne : 366 €.
Les livrets d'épargne : que ce soit le livret A, le livret Développement Durable ou autres, ils permettent d'avoir de l'argent disponible à tout moment. L'assurance-vie : elle permet d'investir sur un support sans risque avec un capital garanti, mais aussi sur des Sicav et FCP en actions.
Il n'y a donc pas de risque de liquidité. En revanche, chaque euro placé sur un compte courant est un euro qui ne fructifie pas pour le déposant, même s'il sert la relance de l'économie. Dans ces conditions, on comprend que laisser son argent sur un compte dit « à vue » soit contre-productif.
Le placement le moins risqué
Clôturer un plan ouvert depuis août 2016 ferait ainsi sens si vous souhaitez orienter votre épargne vers des placements potentiellement plus rémunérateurs, mais aussi plus risqués (Bourse, unités de compte de l'assurance vie, immobilier).
L'assurance-vie, l'incontournable épargne à 70 ans
L'assurance-vie constitue un plan d'épargne à moyen et à long terme. Malgré cette notion de long terme, il est, même après 70 ans, possible d'investir dans une assurance-vie dans un objectif d'investissement et d'épargne.