Lorsque vous conduisez, pensez à avoir le dos bien droit.
La tête ne doit pas reposer sur l'appui-tête et votre siège doit être suffisamment haut pour bien voir ce qui se passe autour de vous. Plus vous serez avachi dans votre fauteuil, plus vous prendrez le risque de vous assoupir.
Évitez de partir après une journée de travail, optez plutôt pour un départ matinal. Sachez que vous partez pour de longues heures de route, pensez à mettre une tenue dans laquelle vous vous sentez à l'aise pour conduire. En chemin, faites une pause dès que le besoin s'en fait ressentir, ne luttez pas contre le sommeil.
Lors d'un long trajet en voiture en famille, faire de vraies pauses , dans des lieux où on peut se changer les idées, ça aide à continuer ensuite la route dans le calme. Mieux vaut arriver une heure plus tard mais en meilleure forme que de foncer droit vers l'énervement.
Ne vous installez surtout pas trop confortablement. Lorsque vous conduisez, votre tête doit être bien levée, vos épaules doivent être en arrière, alors que votre dos doit être sur le dossier du siège. Quant aux jambes, elles ne doivent pas être complètement étendues, mais fléchies à un angle de 45 degrés.
Une étude australienne incrimine les vibrations du véhicule, qui induisent un état de somnolence au bout d'une quinzaine de minutes. Peut-être parce que les ondes cérébrales se synchronisent avec elles.
Une recherche de psychologues environnementalistes de l'Université de Cornell montre que plus le voyagement est long, plus les passagers vivent un stress physiologique et psychologique et plus ils ont de la difficulté à exécuter une tâche mentale simple à la fin du trajet.
Selon Google Maps, un trajet de plus de 1000 kilomètres correspond à un voyage de 10 heures de route. C'est plutôt un long trajet, surtout avec deux enfants sur la banquette arrière.
L'impact d'un temps de trajet trop long se répercute sur la qualité du sommeil. Les travailleurs avec plus d'une heure de transport ont 46 % de risques en plus de dormir moins de 7 heures par nuit. Stress et fatigue aidant, ils ont aussi 21 % de chances de plus de devenir obèses.
La somnolence multiplie par 8 le risque d'accident. La conduite d'un véhicule est une activité fatigante, car elle mobilise toute notre attention. Cette fatigue, qui entraîne inévitablement une baisse des capacités du conducteur et de sa vigilance, peut amener jusqu'à l'assoupissement.
En d'autres termes, le temps raisonnable de trajet domicile-travail est d'une heure au maximum. Cela correspond à un total de 2 heures de route chaque jour, si l'on compte l'aller et le retour.
Pour limiter les risques d'accident, il est recommandé de s'arrêter toutes les 2 heures et plus fréquemment encore si vous conduisez la nuit. Si vous ne souhaitez vraiment pas vous arrêter afin de ne pas ralentir votre progression, vous devez impérativement donner le volant à un autre conducteur s'il y en a un.
Lorsque vous garez votre véhicule dans une pente, serrez toujours le frein de stationnement et placez la boîte de vitesses en position P s'il s'agit d'une boîte de vitesses automatique ou passez en première vitesse ou en marche arrière s'il s'agit d'une boîte de vitesses manuelle.
Une molécule inventée en France, le modafinil, permet de passer vingt-quatre heures sans dormir et sans effets secondaires.
Au moment du passage des vitesses, la transmission doit être désaccouplée ou déconnectée du moteur (pour que les pignons de la boîte de vitesse puissent s'egrener) puis ré-accouplée ou connectée progressivement pour éviter une transmission trop brutale de celle-ci.
Plusieurs éléments peuvent expliquer la peur de conduire : Le manque de confiance en soi qui entraîne une peur de faire une erreur de conduite ou une peur de créer un accident de la route. Si on a peur même en étant passager, cela peut provenir d'un manque de confiance envers les autres.
Faire des pauses
Faites une pause au moins toutes les 2 heures !