Il faut cogner proprement son verre contre celui de son convive tout en le regardant dans les yeux et en pensant à ne pas croiser son « tchin » avec un autre groupe d'amis. Pas besoin de faire transvaser les contenus (surtout ne tape pas trop fort ton verre contre l'autre, n.b un verre ça casse … ).
En France, en plus de dire "Tchin", nous disons aussi "santé", "à la tienne" ou "à la vôtre" quand on trinque avec une personne en dehors de son cadre proche. Tout autant de mots pour qualifier un bon moment de partage en perspective.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Se regarder dans les yeux en trinquant, marque aujourd'hui de politesse, provient de la paranoïa active du Moyen-Age. Par peur de se faire empoisonner lors d'un banquet ou d'une célébration, les convives trinquaient en cognant leurs coupes suffisament fort pour s'échanger un peu de liquide.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
Or, il a été prouvé qu'au Moyen-Âge, on utilisait le cristal pour fabriquer les verres. Le cristal est une matière fragile. La règle de la peur de se faire empoisonner est donc fausse.
Ne pas trinquer si on a DÉJÀ bu, règle relou n°3
D'où la règle très rigide de boire avant de trinquer car sinon tu risques d'être privé•e de dire « santé mais pas des pieds ».
En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez. Rien que ça. En Suède, certaines plaques d'égout portent le signe A en lien avec "avlopsvatten" (eaux usées).
Afin de s'assurer des bonnes intentions de son voisin, il était ainsi courant -voire recommandé- d'entrechoquer son verre contre le sien. Et ce, sans le quitter des yeux. Histoire de s'assurer des bonnes intentions dudit camarade.
Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
Avant de boire un verre entre convives, il est d'usage de les entrechoquer. Cette coutume remonterait au Moyen Age. Les empoisonnements étaient fréquents à cette époque. Pour les éviter, on prit l'habitude d'entrechoquer les verres avant de boire afin de mélanger les breuvages.
Et oui, si l'on trinque c'est pour s'assurer que le contenu du verre ne contient pas de poison. Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
Pourquoi dit-on ''tchin-tchin'' quand on trinque ? Quand on prend l'apéritif, entre amis ou en famille, il est de coutume de trinquer. On peut dire santé ou encore tchin-tchin. Ce sont là les formules les plus courantes.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
Norvégien : « Skol ! »
Une expression venue de Chine
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'.
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
Choquer légèrement son verre contre celui de quelqu'un avant de boire à la santé de quelqu'un, au succès de quelque chose, etc.
Une fois dans l'organisme, l'éthanol contenu dans les boissons alcoolisées est transformé en acétaldéhyde. Cette substance, classée «cancérigène certain» pour l'homme par le CIRC, entre alors en contact avec les parois des voies aérodigestives supérieures (bouche, gorge), exerçant localement son effet mutagène.
La tradition qui persiste
Les yeux dans les yeux, sans croiser les verres, chacun lève son verre pour choquer celui de l'autre. Ceci ne vient en fait pas d'une marque d'amitié mais bien de défiance, d'après une légende urbaine qui persiste.
Et plus particulièrement au Japon! «Tchin-tchin» signifiant au Pays du Soleil Levant «pénis», il se peut qu'il y ait méprise. Utilisez plutôt la signification japonaise en disant «Kampaï».