L'argument qui tue sur Les Fleurs du mal : "Le recueil fait preuve de modernité en exaltant la beauté liée au mal." Le titre même du recueil, par le rapprochement qu'il fait des termes « fleurs » et « mal », à connotation opposée, suggère l'idée que l'on peut faire du beau à partir de quelque chose de mal.
Lire Baudelaire, c'est entreprendre un voyage au cœur de ses propres sensations, de ses souvenirs olfactifs, musicaux et sentimentaux. Ses poèmes constituent une célébration du passé, qu'il prenne la forme d'un Paris disparu, d'un tableau découvert, d'une femme aimée ou d'un pays visité.
Il considère que le monde dans lequel nous vivons est un chaos au delà duquel existe une unité, un sens, un monde d'ordre et de beauté : l'Idéal. Cet Idéal prend de multiples visages : l'enfance, l'ailleurs exotique, le voyage, les femmes, l'ivresse. Pour aller plus loin, voir ma vidéo sur le spleen et l'idéal.
Pour bien présenter l'œuvre, il faut donc comprendre "pourquoi on ne supporte pas ces textes à l'époque". "Ces poèmes sont jugés offensants pour la morale, résume Sonia Arbaretaz. Baudelaire choisit des thèmes qui n'avaient jamais été abordés en poésie". La notion de laideur est beaucoup utilisée par la professeure.
Baudelaire est moderne car il a fait entrer dans sa poésie des thèmes nouveaux : Baudelaire a notamment fait entrer la ville dans la poésie. Dans Les Fleurs du Mal, une section s'intitule d'ailleurs « Tableaux parisiens ». Baudelaire a une véritable fascination pour la ville.
La maladie. Elle est omniprésente dans le livre, à commencer par son titre. En effet, « mal » peut signifier « maladie », puisque Baudelaire dédie à Gautier « ces fleurs maladives ». On trouve le poème « la muse malade », qui indique bien que Baudelaire reconnait au morbide quelque beauté.
III – La défense de Baudelaire
Baudelaire est affecté par le procès des Fleurs du Mal, l'ampleur des accusations et l'incompréhension de son œuvre par le public. Il se défend en distinguant l'art de la morale publique.
Parce que le comique du dramaturge ne repose pas sur les blagues. Molière exploite notamment le comique de caractère : ce qui est drôle chez le vieil Argan, c'est son caractère exagérément enfantin et capricieux. On trouve également du comique de situation : dès la scène 5 de l'acte I, un quiproquo s'installe.
La synthèse sur le parti pris des choses à l'oral
Dans ce recueil, il tente de décrire les objets et les choses du quotidien d'une apparence banale et les investies de connotations diverses. Il tente ainsi d'offrir une autre vision des choses en leur conférant une fonction et une beauté nouvelles.
Le titre peut renvoyer à une opération poétique qui transforme le mal en beauté. On retrouve ce fonctionnement de l'antithèse dans les thèmes principaux du recueil : la beauté et la laideur, le bien et le mal, l'idéal et la réalité décevante, etc. Ces thèmes renvoient à différents aspects de l'expérience humaine.
Littéraire. Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse : L'alchimie du verbe, de la douleur.
Parmi les poèmes les plus connus : - l'« Albatros », qui dévoile l'analogie entre « le[s] vaste[s] oiseau[x] des mers » persécuté par les marins sur le pont du navire et le poète, « Prince des nuées » que « ses ailes de géant [l] empêchent de marcher ».
On peut apprécier, selon le poème, le fond et la forme. Le thème, les images, le lexique, le registre ... Le rythme, les sonorités, la musicalité, le jeu sur le langage ...
La poésie nous remet en contact avec ce qu'il y a de plus sensible dans l'existence en stimulant notre inconscient, dans lequel la sensibilité s'éprouve. C'est un moyen d'atteindre ce qu'il y a de plus vrai, de plus sensible en soi en mettant du sens sur certains mots.
Avant le début de la classe, mettez au tableau les mots de vocabulaire que vous imaginez qu'on ne sache pas. Prononcez-les et expliquez-les avant de commencer votre présentation. Présentez le poème. Il faut apprendre au moins 8 vers du poème par coeur et le présenter en classe par coeur.
Raison du choix (1 minute) :
Il faut expliquer à l'examinateur, de façon personnelle et argumentée, pourquoi avoir choisi l'œuvre en question. Il faut expliquer ici ce que vous avez aimé dans l'œuvre, et pourquoi. Mais vous pouvez aussi dire ce que vous avez moins aimé, toujours en expliquant pourquoi.
Molière se fait philosophe, humaniste à l'instar de Lucrèce et de Montaigne : cette maladie imaginaire se présente ainsi comme une vision faussée de l'existence, d'erreurs dans laquelle tombe l'homme, en préférant se tromper lui-même que d'accéder à la vérité.
Le recueil des "Fleurs du Mal" est censuré lors de sa parution en juin 1857. L'œuvre choque par son inspiration maléfique, le caractère morbide, sensuel ou charnel des poèmes ou encore par son ignorance de la morale religieuse. Rien n'est vulgaire ni obscène pour Baudelaire, à la recherche du Beau.
L'attitude de Baudelaire peut être négative, polémique même. Ainsi il poursuit de son ironie les prétentions de l'esprit positif et positiviste à envahir le domaine poétique. Il lutte contre ce qu'il appelle « l'hérésie de l'enseignement », dont il dénonce les formes les plus insupportables.
Le poète donne une valeur allégorique au monde qui l'entoure. D'une façon plus générale, à travers l'évocation poétique d'un objet, se dessine une allégorie : le monde quotidien devient alors réflexion sur la condition humaine. Ainsi « L'Horloge » que décrit Baudelaire dans un de ses poèmes, n'est plus un simple objet.
Baudelaire indique clairement le mouvement de retour à soi de la création poétique. La sublimation de la douleur par la réversibilité permet donc au souffre- douleur, en lutte avec la pleine conscience de son être, de s'écarter de lui-même pour mieux regagner la souffrance qui le définit.
Baudelaire, le poète de la boue
Dans le projet d'épilogue, deux vers avant le vers « Tu m'as donné ta boue et j'en fait de l'or », Baudelaire se compare à « un parfait chimiste » lequel effectue donc cette opération de transformation de la boue en or.