On peut appliquer la formule suivante pour effectuer le calcul : Dotation aux amortissements = valeur de départ de l'immobilisation * (1/ durée d'utilisation prévue de l'immobilisation).
Conclusion : Les dotations aux amortissements comptables sont enregistrées par le débit d'un compte 68 et le crédit d'un compte 28. Les amortissements dérogatoires, devant leur existence au droit fiscal, sont comptabilisés au débit du compte 68725 et au crédit du compte 145.
Les dotations aux amortissements de l'actif correspondent au montant de la dépréciation subie par ces éléments en raison de leur usure ou de leur obsolescence. Parmi ces éléments, on peut citer les bâtiments, les machines, les véhicules, etc.
La reprise sur amortissement et sur provision est la différence entre les dotations réalisées durant un exercice donné et la valeur de dépréciation concrète d'une immobilisation. Combien coûterait les services d'un expert comptable ? Les tarifs peuvent varier selon vos critères et besoins.
Le principe d'amortissement comptable en entreprise
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
Quelles immobilisations amortir ? Sur quelle durée ? Seuls les actifs immobilisés demeurant dans l'entreprise depuis plus d'un an sont sujets à l'amortissement. De plus, leur valeur unitaire doit être supérieure à 500 € HT.
L'amortissement est constaté en charges, au niveau du compte de résultat de l'entreprise. Du point de vue fiscal, la dépréciation des éléments de l'actif immobilisé de l'entreprise constitue pour celle-ci une perte de substance, enregistrée par la comptabilité.
Un exemple
Vous avez une SARL soumise à l'IS et réalisez 80 000 € de bénéfices en 2021. Alors le calcul sera le suivant : 38 120 € de ce bénéfice sont imposés au taux réduit de 15 %.
La dotation aux amortissements permet ainsi : de maintenir la valeur des capitaux de l'entreprise ; pour anticiper le remplacement de l'immobilisation qui se déprécie ; grâce à l'application de prélèvements sur les bénéfices, lesdits prélèvements étant appelés « amortissements ».
4° Enfin, la déduction des amortissements est, sur le plan fiscal, subordonnée à leur inscription en comptabilité. Seuls les amortissements « réellement effectués par l'entreprise », c'est-à-dire ceux qui sont effectivement passés en écritures, sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.
L'amortissement comptable constate la diminution définitive de la valeur d'un bien. Elle est liée à son utilisation, au passage du temps ou à l'évolution de la technologie. L'amortissement permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur les résultats chaque année.
Définition d'une immobilisation
L'immobilisation comptable est l'ensemble du patrimoine de l'entreprise (les actifs immobilisés), et l'amortissement permet de déduire chaque année une portion de l'investissement initial.
Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
Le calcul de l'amortissement des immobilisations s'effectue avec la formule suivante : Base (valeur d'achat du bien) / durée d'amortissement [ * (x/360)]. La valeur “x” correspond au nombre de jours entre la date d'achat du bien et la date de clôture de l'exercice, puis 360 pour les années suivantes.
Pour calculer l'amortissement constant, c'est-à-dire la même part de capital amorti, il suffit de diviser le capital emprunté par le nombre total de mensualités. Pour un prêt de 250 000 € sur 20 ans, l'amortissement constant se calcule donc ainsi : Am = 250 000 € / 240 mois = 1 041 € par mois.
Il va diminuer la valeur des immobilisations à l'actif du bilan, appauvrissant ainsi l'entreprise. La contrepartie de cet appauvrissement sera l'inscription d'une charge dans le compte de résultat (sous la rubrique « Dotations aux amortissements d'exploitation »).
Lorsqu'on parle de dotation en comptabilité, on parle en réalité des dotations aux amortissements ou aux provisions. Dans le premier cas, il s'agit d'une charge annuelle qui a pour but de couvrir la perte de valeur naturelle d'un bien mobilier ou immobilier (machine, outil, installations...).
À savoir : la dotation aux provisions, à savoir l'inscription en comptabilité d'une provision, est généralement effectuée lors de l'établissement du bilan comptable de l'entreprise ou lors de la révision des comptes.
La reprise des à-nouveaux
Il faut également inclure dans les comptes de bilan le résultat dans le compte 120 (bénéfices) et le compte 129 (pertes). ATTENTION : les comptes de classe 6 et 7 ne sont valables que pour un seul exercice, vous ne devez pas les reprendre dans les écritures d'à-nouveaux.
Lorsque vous avez des achats de matériels supérieurs à 500 €, vous devez immobiliser et amortir.
Par exemple, pour un ordinateur amorti sur 3 années, le taux d'amortissement sera de [ (100/3) / 100 ] soit 33,33 % par année complète (il convient ensuite de calculer l'amortissement réel au prorata du nombre de jours de l'exercice sur un total de 360 jours par année pleine).