Il est possible d'attribuer une note sur 5 pour la gravité et une autre note sur 5 pour la probabilité. La criticité sera donc une note sur 25 obtenue en multipliant la gravité par la probabilité. Il est possible de pousser l'analyse des risques en ajoutant un troisième critère, le risque de non détection.
On évalue la criticité, parfois appelée IPR (Indice de Priorité du Risque), par le produit : C = F × G × D. Plus C est grand, plus le mode de défaillance est critique. Lorsque les indices sont notés sur 10, les entreprises fixent généralement une criticité maximale (sans action corrective) autour de 100.
La grille de criticité des risques est dressée : En abscisse (X), la probabilité, et en ordonnées (Y), l'impact. Vous verrez vos risques (R2, R6, et ainsi de suite) répartis sur des zones coloriées (Jaune, Orange, et Rouge), selon leur degré d'impact et de probabilité.
Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement (SdF) et de la gestion de la qualité, la criticité est définie comme le produit de la probabilité d'occurrence d'un accident par la gravité de ses conséquences : criticité = probabilité × gravité.
L'une des approches les plus courantes consiste à utiliser une grille 6×6; qui trace la probabilité d'une défaillance par rapport à la gravité de la défaillance, ce qui donne un numéro de priorité de risque (RPN). Cette façon de réaliser et de visualiser une analyse de criticité doit se faire en deux phases.
Les risques sont classés en fonction de leur gravité, de leur probabilité d'occurrence et du nombre potentiel de salariés affectés. L'EvRP vise aussi la mise en place d'actions de prévention. Ces actions ne dispensent pas l'entreprise de mettre également en œuvre des mesures correctives immédiates.
Un risque se caractérise selon deux paramètres : Sa gravité : l'ampleur des dommages potentiels. Sa probabilité d'occurrence : « à quel point il est probable de subir le dommage »
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Enterprise Risk Management (ERM) ERM fournit un ensemble de méthodes et de processus pour le management des risques. Il existe plusieurs frameworks ERM permettant d'identifier, d'analyser, de solutionner et de surveiller les risques.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
Inspection fondée sur la criticité ; Matrice d'Eisenhower.
La Méthode AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets, et de leur Criticité La méthode AMDEC est un outil qualité d'analyse préventive permettant d'identifier et de traiter les causes potentielles de défauts et de défaillance avant qu'ils ne surviennent.
Pourquoi créer une matrice des risques ? La matrice des risques permet d'avoir une vue d'ensemble de la criticité des risques d'un projet donné et d'ensuite catégoriser chaque risque afin de mieux les gérer et d'identifier les priorités. Elle donne aussi une vision graphique globale des risques majeurs.
Pour identifier et évaluer le risque, l'équipe d'audit doit aussi comprendre les contrôles internes pertinents pour l'objet considéré. Cette compréhension aide l'auditeur à identifier les facteurs qui peuvent atténuer le risque et à concevoir des procédures.