La pluie nette se déduit de la pluie brute effectivement reçue par le bassin versant en appliquant un schéma d'abattement. Le débit de pluie nette est égal au produit de l'intensité de pluie nette par la surface du bassin versant. Il s'agit également d'une grandeur fictive.
Les précipitations se mesurent en hauteur d'eau tombée au sol rapportée à une unité de surface. L'unité utilisée est le millimètre de précipitation par mètre carré. En supposant une répartition homogène des précipitations sur cette surface, 1 millimètre de pluie représente 1 litre d'eau par mètre carré.
1 mm de pluie correspond à 1 litre d'eau sur une surface d'1 mètre carré (c'est à dire 1000 ml sur 10 000 cm2). 1 / Si la partie réceptrice du pluviomètre fait 10 x 10 cm, soit 100 cm2, elle recevra 100 fois (10 000 / 100) moins d'eau sur cette surface, soit 1 litre / 100 = 10 millilitres pour ce même millimètre.
La lame d'eau est donc égale à (900 mm - 600 mm ) = 300 mm en moyenne. Comme la France métropolitaine a une superficie de 550 000 km2 , la quantité totale d'eau écoulée par an se monte à (300 mm × 550 000 km2 ) = 165 milliards de mètres cubes.
La calcul va consister à disperser, en fonction de la capacité d'absorption du sol, la quantité d'eau traitée. Une Longueur d'Infiltratube d'un mètre va infiltrer sur une surface de 80 cm large et de 100c cm de longueur d'un sol au préalable foisonné.
L'intensité de pluie nette en un point (ou sur une surface) est une grandeur fictive qui correspond à la part de l'intensité de pluie (ou à la lame d'eau) qui provoque effectivement un ruissellement.
Les pluies (ou précipitations) efficaces sont égales à la différence entre les précipitations totales et l'évapotranspiration réelle. Les précipitations efficaces peuvent être calculées directement à partir des paramètres climatiques et de la réserve utile du sol (RU).
Le débit doit être continu et homogène pour un rendu parfait. À titre d'exemple, une lame de 60 cm requiert un débit minimum de 4 m³/h. Attention : si le débit exigé par la cascade est supérieur à la moitié du débit effectif de la pompe de filtration, l'installation d'une pompe annexe est impérative.
Il se définit comme le volume d'eau qui s'écoule en moyenne chaque seconde par kilomètre carré du bassin. C'est donc le rapport du débit Q du cours d'eau (exprimé en L/s ou m3/s) et de la surface A de son bassin versant (exprimée en km2) : Qsp = QA.
Afin de mieux caractériser la répartition des débits mensuels au cours de l'année, on a calculé le coefficient mensuel de débits (Figure 53). Ce coefficient est le rapport entre le débit moyen mensuel et le module interannuel (moyenne interannuelle calculée sur l'ensemble de données de la série) (Pardé, 1933).
Les seuils retenus par Infoclimat sont; exprimés en Heure. pluie abondante: ≥40mm/24h. ≥25mm/12h.
La pluie est polydisperse : la taille des gouttes varie du dixième de millimètres à quelques millimètres (en moyenne 1 à 2 mm ). Aucune goutte ne dépasse 3 mm , au-delà elles se pulvérisent.
En été une bonne pluie peut être considérée comme un arrosage à partir de 10 mm (10 litres par m²).
La pluie se compose de gouttes allant de 0.5 mm pour les plus petites à 6 mm pour les plus grandes. Au-delà, elles explosent pendant la chute et forment ainsi des gouttes plus petites. La quantité de pluie tombée se mesure en mm (millimètre). Un mm représente un litre d'eau tombé par mètre carré.
Le total des 12 coefficients pluviométriques relatifs de l'année est égal à 12 (à quelques dixièmes près, par suite des arrondissements à l'unité). En somme, le coefficient pluviométrique relatif est le tant pour 12 des pluies tombées dans l'année, compte tenu de l'inégalité des différents mois.
Le pluviomètre est un instrument fiable et précis qui mesure en temps réel la quantité d'eau tombée pendant les précipitations de pluie. Certains pluviomètres offrent également une mesure cumulée des précipitations et d'autres données météo.
La méthode dite rationnelle est utilisée pour calculer le débit maximum instantané d'une récurrence de 10 ans. Cette méthode a été validée pour les bassins versants d'une superficie inférieure à 25 km².
La délimitation du bassin versant se base ici sur la topographie et les lignes de niveau. L'exutoire du Parimbot se situe au lieu dit Eschiens (Ecublens, Fr) à l'intersection du cours d'eau et de la voie de chemin de fer.
Pompe de bassin de jardin d'un débit d'eau de 30000l/h (30m3) et d'une remontée d'eau de 400 cm. La puissance électrique n'est que de 200W. C'est une pompe spécifique à haut débit avec une prise d'eau énorme ( à la base ) et un rejet très important aussi.
i(t) = a x t−b
Les coefficients de Montana (a,b) sont calculés par un ajustement statistique entre les durées et les intensités de pluie ayant une durée de retour donnée. Cet ajustement est réalisé à partir des pas de temps (durées) disponibles entre 12 heures et 48 heures.
Coefficient traduisant le rapport entre l'une des caractéristiques de la pluie brute précipitée sur un bassin versant et l'une des caractéristiques de la pluie nette écoulée à son exutoire pendant une durée donnée.
1) Calcul du temps de concentration
Le temps de concentration est le temps écoulé entre le début d'une précipitation et l'atteinte du débit maximal à l'exutoire du bassin versant. Il correspond au temps nécessaire pour permettre à l'eau de ruisseler du point le plus reculé du bassin versant jusqu'à l'exutoire.