Calculer la plus-value de votre contrat d'assurance vie
Exemple 1 : Un couple a versé 50 000 € sur un contrat d'assurance vie souscrit en octobre 2017. Deux ans, après au moment du rachat total, le contrat vaut 54 000 €. La plus-value obtenue sur ce contrat est égale à : 54 000 € – 50 000 € = 4 000 €.
Imposition soit par l'application d'un prélèvement forfaitaire de 12,8 %, soit au barème progressif de l'impôt sur le revenu (si vous choisissez cette option lors du dépôt de votre déclaration de revenus). les intérêts tirés d'un contrat d'assurance-vie sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS).
aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991). Pour apprécier ce seuil de 30 500 €, l'ensemble des contrats souscrits sur la tête d'un même assuré doivent être pris en compte.
- le capital versé par l'assuré au fil des années, - les intérêts produits par le contrat d'assurance-vie, ou «plus-value». Cette plus-value est soumise à l'impôt (sauf en cas de licenciement, mise à la retraite, liquidation judiciaire de l'assuré ou de son conjoint).
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
Les produits des contrats d'assurance-vie d'une durée supérieure à 8 ans sont soumis à l'impôt sur le revenu, après application d'un abattement annuel de 4 600 € (célibataires, veufs ou divorcés) ou de 9 200 € (couples mariés ou pacsés soumis à imposition commune) quelle que soit la date des versements et quel que soit ...
Qui bénéficie de l'exonération de succession de l'assurance vie ? La loi TEPA de 2007 pose une règle fiscale primordiale : le conjoint survivant, ou le partenaire pacsé, est totalement exonéré de droits de succession lorsqu'il reçoit une part du patrimoine de l'époux défunt, et ce quelle que soit la somme reçue.
Il s'élève à 20 % sur la fraction de la part nette taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 700 000 € (après abattement de 152 500 € pour chaque bénéficiaire) et à 31,25 % pour la fraction qui dépasse cette limite.
*Le PFU est au total de 30 % (sauf après 8 ans pour les versements de moins de 150 000 €), car il se compose non seulement de la taxation à 12,8 % mais aussi des prélèvements sociaux établis à 17,20 %.
Retrait et assurance-vie. Le retrait permet de retirer tout ou partie des sommes figurant à l'actif d'un contrat d'assurance-vie avant son terme s'il est doté d'une valeur de rachat. Techniquement, les assureurs ne parlent pas de retrait, mais de « rachat » total, partiel ou programmé.
Cet abattement permet d'alléger la fiscalité des gains du contrat. Il est applicable tous les ans en cas de rachat partiel du contrat. Pour profiter de cet abattement, il faut nécessairement que le contrat ait plus de 8 ans. Si cette condition n'est pas remplie, l'abattement ne s'applique pas.
Légalement, le délai de déblocage de fonds est d'un mois, à compter de la réception du dossier complet de l'assuré. Ce délai peut être prolongé, en fonction du mode de fonctionnement de chaque assureur, notamment s'il exige plus de documents.
En cas de décès de l'assuré, chaque bénéficiaire peut donc bénéficier d'un abattement allant jusqu'à 152 500 euros sans aucun prélèvement fiscal. Ce montant comprend les primes nettes versées et les gains tous contrats confondus, qu'ils soient détenus ou non dans le même établissement.
Après 8 ans, l'assurance vie devient encore plus intéressante, car vous bénéficierez d'un abattement fiscal annuel de 4 600 € (ou de 9200 € pour un couple). Seule la part des intérêts dépassant ce montant seront taxés, en l'espèce, à 7,5 % si vous optez pour le PFL.
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
Depuis le 1er juillet 2014, lors du décès de l'assuré : 20%sur les sommes inférieures ou égales à 700 000 euros (après abattement de 152 500 euros pour chaque bénéficiaire) ; 31,25% sur la part du capital excédant 700 000 euros (après abattement de 152 500 euros pour chaque bénéficiaire).
Si le contrat d'assurance-vie souscrit par le défunt est souvent hors succession, sauf prime manifestement exagéré et récompense lorsque le bénéficiaire n'est pas le conjoint, le contrat d'assurance-vie souscrit par son conjoint survivant n'est pas hors succession lorsque les époux étaient mariés sous le régime de la ...
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Que deviennent les comptes bancaires après un décès ? Si c'est un compte individuel, lors du décès du titulaire, le compte est bloqué jusqu'au règlement de la succession, sauf pour le paiement des funérailles (moins de 5 000 €), impôts, soins et prélèvements de type gaz, électricité, eau.
Le taux applicable est de 4,931 % jusqu'à 6.500 euros, de 2,034 % entre 6.501 et 17.000 euros, de 1,356 % entre 17.001 et 60.000 euros et de 1,017 % au-delà de 60.000 euros. On ajoute ensuite à ces différents taux la TVA à 20 %.
Retirer de l'argent sur une assurance vie, c'est possible !
❌ Contrairement aux idées reçues, l'assurance vie n'est pas un placement bloqué. ✅ Vous pouvez retirer une partie, ou la totalité de l'argent sur votre contrat d'assurance vie, quand vous le souhaitez.
Si vous avez opté pour l'imposition à l'impôt sur le revenu, les gains issus de votre assurance vie sont à inscrire sur la déclaration de revenus principale, le formulaire n°2042.