Le débit horaire d'extraction est au moins de 12 fois le volume du canton. Ce débit d'extraction est limité à 3 m³/s pour 100 m². Il n'est jamais inférieur à 1,5 m³/s par local (...).
LES PRINCIPES DU DÉSENFUMAGE. - limiter la propagation de l'incendie ; - faciliter l'intervention des secours. Les fumées doivent donc être évacuées le plus tôt possible et le plus près possible de la source afin de diminuer les volumes à extraire et les risques de propagation.
La hauteur d'un écran de cantonnement est égale à 25% de la hauteur de référence, limitée à 2 mètres pour un bâtiment supérieur ou égal à 8 mètres. Lorsqu'ils sont mobiles, les écrans descendent automatiquement grâce à un système électrique relié sur une centrale incendie.
L'instruction technique relative au désenfumage dans les établissements recevant du public décrit les différentes solutions de désenfumage.
Il existe 4 méthodes désenfumage pour cela : le naturel/naturel, le naturel/mécanique, le mécanique/naturel et le mécanique/mécanique.
Il existe deux modes de désenfumage (naturel et mécanique) et plusieurs combinaisons : Naturel – Naturel : amenée d'air basse naturelle (clapet…) et extraction haute naturelle (exutoire, ouvrant de façade…).
La longueur d'un canton ne doit pas dépasser 60 m. Ces cantons ne doivent pas, autant que possible, avoir une superficie inférieure à 1 000 m2. Les cantons sont délimités par des écrans de cantonnement ou par la configuration du local et de la toiture ; - le bord inférieur des écrans est normalement horizontal.
Écran de cantonnement : Séparation verticale placée en sous-face de la toiture ou du plancher haut de façon à s'opposer à l'écoulement latéral de la fumée et des gaz de combustion. Local : Partie fermée d'un bâtiment.
Le désenfumage par tirage mécanique est assuré par des extractions mécaniques de fumées et des amenées d'air naturelles ou mécaniques disposées de manière à assurer un balayage du volume à désenfumer. Ce balayage peut être ajouté par une mise en surpression relative de la surface à protéger des fumées.
Un coffret de relayage est un Dispositif Actionné de Sécurité (DAS) utilisé pour le désenfumage des ERP et des IGH. Il intervient dans le « désenfumage mécanique » réalisé par un ventilateur de désenfumage (résistant à 400° pendant 2 heures).
Le désenfumage est possible de façon naturelle ou mécanique : soit par apport d' air neuf en partie basse et évacuation des fumées en partie haute. soit par différence des pressions entre le local à protéger et le local où le feu est actif .
Le déclenchement est automatique dans le premier compartiment sinistré, par des détecteurs sensibles aux fumées répartis dans les circulations horizontales communes, et manuel dans les autres compartiments, sur ordre des sapeurs-pompiers (lors d'une 2e détection, les volets de désenfumage ne s'ouvrent pas) le ...
Pour obtenir le débit, il suffit de multiplier la vitesse moyenne par la surface de la conduite. Un anémomètre à hélice de faible dimension est utilisé pour mesurer la vitesse dans une conduite rigide, quoique pas toujours évident. Il est aussi possible d'utiliser un anémomètre à fil chaud.
La distance du débouché des exutoires et conduits de désenfumage naturel par rapport aux obstacles plus élevés qu'eux doit être au moins égale à la hauteur de ces obstacles. Toutefois, la distance maximale exigible est fixée à 8 mètres.
L'exutoire VELUX est un système d'extraction de fumée et de chaleur complet, composé notamment d'une fenêtre de toit, et qui respecte les normes incendie dans le domaine de l'extraction de fumée. Les exutoires doivent être placés suivant les prescriptions des pompiers.
Les arrêtés spécifiques à chaque ERP indiquent les modalités de désenfumage. La réglementation IT 246 indique qu'il faut équiper de systèmes de désenfumage : Les locaux d'une surface supérieure à 300 m², en RdC ou en étage. Les locaux enterrés ou aveugles d'une surface supérieure à 100 m².
Lors d'un test de sécurité ou lorsqu'un incendie s'est déclaré, les trappes sont ouvertes par l'activation d'un treuil pneumatique situé au rez-de-chaussée du bâtiment. Concrètement, il s'agit d'un système avec un treuil, une manivelle, avec un thermofusible et un vérin situé au niveau de la trappe.
Les édifices concernés par l'obligation de l'installation d'un exutoire de fumée sont les bâtiments publics, les habitations multiples, les immeubles à appartements, qu'ils soient neufs ou anciens. Le système d'évacuation de fumée doit être placé sur le toit, à la verticale de la cage d'escalier.
D.A.S. signifie Dispositif Actionné de Sécurité, il s'agit de tous les dispositifs commandés qui participent à la mise en sécurité des personnes dans un bâtiment, par compartimentage, désenfumage ou aide à l'évacuation.
Il est à noter que la différence entre les SSI catégories A et B, réside sur la classification des équipements Alarmes, celle-ci est du type 2a pour la catégorie B. A propos du SSI de catégorie C, sa configuration est différente de celle des deux catégories susmentionnées.
Le rôle du Système de Sécurité Incendie (SSI)
Le désenfumage, avec par exemple l'ouverture des volets; L'évacuation, par le déverrouillage des issues de secours ; L'extinction automatique; La mise en arrêt de certaines installations techniques.
Désenfumage naturel ou désenfumage mécanique
Le balayage de l'espace que l'on veut maintenir praticable, par un apport d'air neuf et d'évacuation des fumées. Le balayage naturel, La différence de pressions entre le volume que l'on souhaite protéger et le volume sinistré mis en dépression relative.
Action de ranger des choses dans différentes boîtes, cases ou compartiments. Exemple : Le compartimentage est une étape du conditionnement de ces objets : chaque forme doit être rangée dans une boîte spécifique.