Pour calculer vos revenus d'autoentrepreneur, vous devez donc partir du chiffre d'affaires encaissé par votre microentreprise (autrement dit, les recettes), avant d'en déduire toutes les charges sociales et fiscales, mais aussi le coût des marchandises, votre loyer, la taxe professionnelle, et toutes les autres charges ...
le salaire net est donc de 10 000 – 500 – 3 135 – 1 464 = 4 901 € ; le taux de rendement se calcule avec une règle de trois très simple, il correspond au salaire net multiplié par 100 et divisé par le montant du chiffre d'affaires : 4 901 x 100 / 10 000 = 49,01 %.
Pour déterminer son taux horaire, le calcul est le suivant : (rémunération souhaitée + charges mensuelles) / nombre d'heures facturées dans le mois. Cela donne : (2000€ + 650€) / 98 = 27€, que l'on peut arrondir à 30€ de l'heure.
En effet, en tant qu'auto-entrepreneur, il n'est pas possible de dépasser un montant de 72.600€ de chiffre d'affaires pour les prestations de service et 176.200€ de chiffre d'affaires pour des activités d'achat et vente de produits.
Ainsi, les personnes exerçant une activité d'auto-entrepreneurs obtiennent une rémunération moyenne de 440 euros net par mois en 2015. L'étude met en lumière que cette somme est plus de 2 fois inférieure au seuil de pauvreté en France (estimé à 1015 euros par mois).
Le statut auto-entrepreneur n'est pas adapté à tous les projets de création d'entreprise en raison de ses inconvénients : chiffre d'affaires limité, pas de possibilité de déduire ses charges, impossibilité de récupérer la TVA sur les achats et frais professionnels, validation des trimestres de retraites dépendant du ...
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Le calcul sera basé sur la nature de l'activité. Pour une prestation de service : il est nécessaire de calculer le prix horaire en ajoutant une marge comprise entre 30 % et 50 % selon le positionnement souhaité et le niveau d'expertise.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
Il faudra donc débourser 2 700 € pour toucher 2 000 € net. Pour un artisan-commerçant (ou vente de marchandises) il faut compter 2 840 € pour percevoir 2 000 € net.
Votre rémunération est égale à votre bénéfice imposable. Mais un tiers de ce bénéfice servira à régler vos cotisations sociales. Vous pouvez donc vous verser une rémunération au maximum égale à 2/3 de votre bénéfice prévisionnel.
L'idéal est que la part variable du salaire commercial soit réversible et comprise entre 10 % et 30 % de l'assiette salariale globale.
En tant que micro-entrepreneur, vous êtes soumis au régime fiscal de la micro-entreprise et vous êtes imposé sur votre chiffre d'affaires ou vos recettes bruts (c'est-à-dire encaissés) et non sur votre résultat. Vous ne pouvez donc déduire aucune charge professionnelle pour un montant réel.
L'avantage de l'EIRL c'est qu'elle n'impose aucun plafond, elle est le prolongement du statut d'auto-entrepreneur et elle est facile à administrer (par le biais de son gérant). Ça peut être une solution qui allie protection du patrimoine personnel, sans passer par la forme sociale.
Micro-entrepreneur et auto-entrepreneur : plus aucune différence depuis 2016.
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
Contrat de retraite supplémentaire : En vertu de ce contrat et pendant la durée de ce contrat, les sommes versées par l'entreprise sont exonérées de cotisations sociales. L'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise (ACCRE) : Cela permet au chômeur de percevoir l'aide sans payer de charges sociales.
Si un micro-entrepreneur relavant des BIC réalise au cours de l'année un chiffre d'affaires de 12 030 €, il peut valider 4 trimestres d'assurance vieillesse. Un auto-entrepreneur chauffeur de VTC, dont l'entreprise compte moins de 10 salariés, qui déclare un CA annuel de 9 000 € pourra valider 3 trimestres de retraite.
pour les revenus compris entre 0 € et 45 250 € en 2022 (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale ), le taux augmente progressivement entre 1,50 % et 6,50 % ; pour les revenus supérieurs à 45 250 € en 2022 (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale), le taux est fixé à 6,50 %.
Aide à la reprise ou à la création d'entreprise (ARCE)
Cette aide consiste à recevoir vos allocations chômage sous forme de capital. Elle est versée le jour de la création de l'activité. Son montant est égal à 45 % du montant des droits à l'ARE restant à verser lors du début de l'activité.
Le dispositif ARCE : il est possible de demander au Pôle emploi de bénéficier de l'ARCE si on prend le statut d'auto-entrepreneur lorsqu'on est demandeur d'emploi. Pour l'obtenir, il faut avoir droit à l'ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Entreprises).