Par exemple, en ajoutant 20% d'oxygène à 100% d'air (21% d'O2 et 79% de N2) on obtient un comburant contenant environ 34% d'oxygène et 66% d'azote. Le ratio N2/O2 passe donc de 79/21 = 3.76 (voir plus haut) à 66/34 = 1.94 seulement. ce qui réduit considérablement le volume d'azote à chauffer.
Situation où la quantité de comburant disponible est supérieure à la quantité nécessaire pour oxyder tout le combustible. Cette situation correspond à un mélange carburant/combustible de richesse inférieure à 1.
Pour une combustion neutre de 10 kW d'énergie, soit 1 m3 de gaz naturel ou un litre de fioul, il faudra 10 m3 d'air et en pratique 12 m3 (10 m3 + 20% d'excès d'air).
Par exemple, si la combustion est en trop grand excès d'air, on chauffe inutilement un grand volume d'air qui se retrouve dans les fumées. C'est une perte évitable en modifiant simplement le réglage d'admission d'air du brûleur.
Opérations recommandées pour le bon réglage du brûleur de pulvérisation : Avoir un indice de noircissement inférieur à 2. Régler le volet d'admission d'air pour être en excès d'air de 20 à 40 % soit λ entre 1,2 et 1,4 pour des chaudières de petites puissances.
Autrement dit, afin d'obtenir une combustion totale, il faut faire passer plus d'air (ayant environ 21 p. 100 d'oxygène par volume) par le brûleur qu'il n'est nécessaire du point de vue chimique. Cet excès d'air accélère le mélange air-combustible.
Comme le mazout est brûlé à l'état gazeux, la flamme de ce brûleur présente la couleur bleue typique d'une flamme gaz, c'est pourquoi on parle de brûleur à “flamme bleue”.
Normalement, la flamme est jaune. La couleur dépend de la qualité du fioul et de la pression après l'accroche-flamme. La couleur peut être plus ou moins bleuté.
Réglage de la combustion pour chaudière à air soufflé
Réglage de l'ouverture du registre d'amenée d'air comburant pour être en excès d'air de 20 à 40% (1,2 < coefficient d'excès d'air < 1,4) Mesurer la teneur en CO des fumées : elle doit être inférieure à 100 ppm.
1 mètre cube est le volume occupé par un cube de 1 mètre de côté. On utilise aussi le Litre (L) pour mesurer le volume d'un gaz. Comme tous les gaz, l'air n'a pas de volume propre.
On exprime le volume de gaz en litres : V(CH4) = Vgaz = 15 m3 = 15 × 103 L = 1,5 × 104 L. Dans les conditions usuelles, le volume molaire d'un gaz est : Vm = 24,1 L · mol−1. Vm=Vgazngaz donc ngaz=VgazVm soit n(CH4)=1,5×10424,1=6,2×102 mol.
volume total d'O2 disponible = volume bouteille x pression lue au manomètre (bars) volume réellement disponible = volume total -10% autonomie (min.) = volume réellement disponible / débit administré au patient (l/min.).
C2H6O(l) + O2(g) → CO2(g) + H2O(g). Une fois équilibrée, l'équation de sa combustion s'écrit donc : C2H6O(l) + 3 O2(g) → 2 CO2(g) + 3 H2O(g).
Ce que nous appelons « air » se compose de…
L'air sec se compose d'environ 78 % d'azote, 21 % d'oxygène et 1 % d'argon. L'air contient également de la vapeur d'eau qui représente entre 0,1 et 4 % de la troposphère.
Pour caractériser facilement la qualité de la combustion d'une installation, on mesure les taux CO2 et O2 dans les fumées, à l'aide d'un analyseur de fumées. Ensuite, le diagramme permet d'obtenir en fonction du CO2 mesuré et du O2 mesuré : Le type de combustion réelle.
35 °C pour un plancher chauffant. 45°C pour des radiateurs basse température (chaleur douce) Entre 55 et 60°C pour des radiateurs moyenne température. Entre 70 et 75°C pour des radiateurs haute température.
Pour la chaudière à gaz classique : la température conseillée se situe entre 50 et 65 °C. A ce titre, s'il fait 0 °C dehors, le fluide caloporteur devra être à 65 °C. Si la météo est plus clémente et que le thermomètre affiche 12 °C, 50 °C sont amplement suffisants.
Destiné à faire fonctionner l'appareil de chauffage, ce souffle (cette pression) ne doit être ni trop fort ni trop faible, au risque de générer une panne de votre chaudière à gaz. En règle générale, on estime que la pression idéale pour une chaudière à gaz se situe entre 1 et 1,5 bar, avec un minimum fixé à 0,6 bar.
la jauge pneumatique, qui utilise une pompe injectant de l'air de la cuve : en analysant la pression dans la cuve, le système peut déterminer la quantité de fioul restante ; la jauge électronique, qui utilise des ultrasons pour déterminer le niveau de fioul restant.
Pour obtenir un fonctionnement optimal de son système de chauffage et éviter les dysfonctionnements de la chaudière, il est fortement conseillé de maintenir une pression comprise entre 1 et 1,5 bar.
La vis de réglage du régulateur de pression permet de régler la pression du fioul allant au gicleur, donc la puissance de la flamme. Plus le ressort sera comprimé par cette vis, plus le fioul montera en pression.
Dans le cas de la gazinière, le gaz utilisé comme combustible est le butane. La gazinière est conçue pour que la combustion soit complète, c'est ce qui produit des flammes bleues, et la température avoisine les 2000°C.
Comme le feu se base sur une réaction chimique entre l'oxygène et le combustible, le feu s'arrête si : tout a brûlé ! il n'y a plus de combustible, le feu s'éteint. il n'y a plus d'oxygène : c'est ce qui éteint la flamme d'une bougie si l'on la met dans un contenant étanche, comme un verre par exemple.
Les flammes apparaissent lorsque les gaz combustibles réagissent avec l'oxygène. Elles manifestent une réaction chimique libérant de l'énergie sous forme de chaleur et de lumière. La température y atteint de 1 200 à 1 500 °C alors qu'au-dessus, dans le panache de fumées, la température chute au-dessous de 600 °C.