Exemple n°1 : Un homme de 75 kg, boit 2 verres de vin de 140 ml (taux d'alcool 12°). Les deux verres font un volume de 280 ml de vin consommé. Voici son alcoolémie : T = (280 X 12% X 0,8) / (0,7 X 75) ≈ 0,51g/l.
Le calcul de son taux d'alcoolémie est donc comme suit : (10 g*2) / (65 kg * 0.6) = 0.51 g/l. Cette personne n'est donc pas autorisée à prendre le volant car son taux d'alcoolémie dépasse les 0.5g/l. Un homme de 95 kg prend 3 verres de 10 g.
0,5 gramme : vous ne pouvez plus conduire.
Le Code de la route en France interdit de conduire à partir d'une dose de 0,5 gramme, ce qui signifie donc que cette limite est atteinte au bout de deux verres.
Qu'il s'agisse d'une bière, d'un verre de vin ou un verre de whisky, un verre représente la même quantité d'alcool. Un verre d'alcool correspond à un taux de 0,2g/L à 0,25g/L en plus. On considère que 0,8g/L correspond à 3 verres.
Ces chiffres peuvent être très sensiblement augmentés chez certains sujets : pour les plus minces, les femmes ou les personnes âgées, chaque verre peut représenter un taux d'alcoolémie de 0,30 g. Par exemple : après deux verres de bière (type demi)
Pour faire vos calculs et savoir quand vous pourrez reprendre le volant, vous devez tenir compte du moment où le taux d'alcool maximal est atteint : soit 30 minutes après l'absorption si vous êtes à jeun, une heure si vous avez bu au cours d'un repas (et non pas le moment où le dernier verre a été bu).
L'alcoolémie (ou taux d'alcool) est exprimée, soit en gramme par litre dans le sang (g/l), soit en milligramme mesuré dans l'air expiré (mg/l). Une alcoolémie est positive à partir de 0,5 g d'alcool par litre dans le sang (équivalent à 0,25 mg d'alcool par litre dans l'air expiré).
Cette limite représente environ la consommation de 2 verres normalisés. Par exemple, 2 verres de 25 centilitres de bière. Vous êtes en infraction si vous conduisez avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,79 gramme d'alcool par litre de sang.
Entre 0,5 g/L et 0,8 g/L
Dans l'Hexagone, il est interdit de conduire un véhicule dès lors que l'on présente une alcoolémie supérieure ou égale à 0,5 g/L (0,2 g/L pour les permis probatoires).
L'alcool est éliminé en majeure partie par le foie. Jusqu'à 10% environ de l'alcool peut être éliminé par les poumons, les reins et la peau. L'élimination de l'alcool par le foie se fait grâce à différentes enzymes.
Un moyen simple d'évaluer sa dépendance est… d'arrêter de boire complètement et d'observer ses réactions. Boire un peu tous les jours à la même heure (par exemple, en rentrant du travail) doit vous alerter. Si vous êtes de nature anxieuse, surveillez de près votre consommation d'alcool.
Faux. Boire beaucoup d'eau ou diluer l'alcool dans les jus de fruits ne fait pas consommer moins d'alcool. De même, manger en buvant permet bien de ralentir l'assimilation de l'alcool, mais là aussi, les unités d'alcool ingérées restent bien entendu identiques.
Prenez un grand bain chaud : l'eau chaude va activer le foie et les reins afin d'éliminer rapidement l'alcool et les toxines. La peau, en transpirant, va également évacuer un maximum de déchets (la peau est notre émonctoire le plus étendu et donc est capable d'évacuer beaucoup de toxines à la fois !).
Le processus d'élimination est incompressible. Le foie met en moyenne une heure pour éliminer entre 0,15 et 0,25 g d'alcool par litre de sang par heure.
Un homme de 80 kg ayant consommé trois verres a un taux d'alcoolémie de 0,54 g/l au bout de 60 minutes s'il n'est pas à jeun. Si son organisme élimine 0,10 g/l, il faut 1 heure de plus pour redescendre sous les 0,5 g/l. Au total, à compter du dernier verre, il ne pourra conduire qu'au bout de deux heures.
L'eau n'accélère pas non plus l'élimination de l'alcool. Un verre d'alcool standard est décomposé par le foie en 1 à 1,5 heure et l'eau n'y change rien. Par contre, boire de l'eau entre les verres d'alcool et à la fin de la soirée peut aider à prévenir la gueule de bois, et en tout cas à en atténuer les symptômes.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Le temps d'élimination de l'alcool est très variable selon le nombre de boissons alcoolisées ingurgitées et dans quelles conditions celles-ci ont été bues. Néanmoins en moyenne, une dose de 0,6 gramme s'élimine en 4 à 5 heures soit 0,15g/l par heure.
Autrement dit, lorsqu'on en suce un ou deux après avoir bu et qu'on souffle dans le ballon, il vous permet d'être négatif, c'est à dire de ne pas franchir la barre fatidique du O, 5 g d'alcool par litre de sang qui vous interdit de conduire, alors que vous pouvez être positif.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
2 • 3 • 4 • 0
3 – Les hommes qui veulent boire de façon modérée devraient se limiter à 3 verres par jour et à un maximum de 15 verres par semaine. 3 – Afin d'éviter l'intoxication et les complications qui l'accompagnent, les femmes ne devraient pas prendre plus de 3 verres en une même occasion.
« Maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours ». Si ce seuil est dépassé, cela devient risqué pour la santé, selon les nouveaux repères de consommation de 2017.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.