L'indemnité ne peut pas être inférieure à ¼ de mois de salaire par année d'ancienneté. Il s'agit du montant minimal de l'indemnité légale de licenciement. Exemple de calcul : pour un salaire de référence de 1 500 €, l'indemnité minimale avec une ancienneté de 4 ans est de : [(1 500 x ¼) x 4] = 1 500 €.
Montant des indemnités conventionnelles : Exemples de calcul
Pour un salaire de référence de 1 500 € avec une ancienneté de 6 mois, le calcul de l'indemnité de rupture est le suivant : [(1 500 x 1/4) x (6/12)] = 187.5 € de montant minimum d'indemnité de rupture conventionnelle.
L'indemnité spécifique de rupture conventionnelle ne peut pas être inférieure à l'indemnité légale de licenciement, qui est égale à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans d'ancienneté, auxquels s'ajoutent 1/3 de mois de salaire pour les années à partir de 10 ans d'ancienneté (C. trav., art. R.
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
L'indemnité ou prime de précarité
Dans le cas d'un contrat à durée déterminée (CDD) vous devez verser à votre salarié une indemnité de fin de contrat dite indemnité ou prime de précarité. Son montant est égal à 10 % de l'ensemble des rémunérations brutes perçues pendant la durée du contrat.
Ce salarié a perçu une rémunération de 1.800 euros par mois ainsi qu'une prime de Noël de 200 euros. Le calcul de la prime de précarité est alors le suivant : 1.800 × 6 + 200 = 11.000 euros. 11.000 × 10 % = 1.100 euros.
Cas pratique de calcul de la prime d'ancienneté
Le barème prévoit une revalorisation de : 3 % du salaire minimum conventionnel à compter de 3 ans d'ancienneté, 6 % du salaire minimum conventionnel à compter de 6 ans de présence, 9 % du salaire minimum conventionnel à compter de 9 ans d'ancienneté.
Un salarié peut être licencié pour faute simple, faute grave ou faute lourde à la fin d'une procédure disciplinaire.
Calculer l'indemnité légale
À partir de la 11e année, 1/3 de mois de salaire par année. Exemple de calcul d'une indemnité minimale avec un salaire de 1 500 euros : le salarié travaille dans la société depuis 3 ans et 6 mois : [(1 500 x 1/4) x 3] + [(1 500 x 1/4) x (6/12)] = 1 312,50 euros.
Son montant est fixé librement par le salarié et l'employeur dans leurs discussions, mais il ne peut être inférieur à l'indemnité conventionnelle de licenciement, prévue par la convention collective applicable.
L'indemnité de rupture conventionnelle est-elle soumise à une contribution patronale spécifique ? L'indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l'indemnité exonérée de cotisations sociales.
Cette indemnité légale de rupture conventionnelle est versée à la fin du contrat. Le but de la prime de rupture conventionnelle est la compensation de la perte de travail pour le salarié. Celle-ci doit être versée dans le mois suivant la signature de l'accord de rupture.
Pour bien négocier votre rupture conventionnelle, vous devez toujours laisser votre employeur vous faire une première offre. Vous ne devez pas donner le montant que vous espérez obtenir. Vous devez ensuite amener petit à petit vos arguments, et monétiser chacun de vos arguments. Un argument correspond à un préjudice.
Pour l'employeur, le principal inconvénient réside dans la possibilité dont dispose le salarié de contester la rupture après l'homologation, le plongeant ainsi dans une situation d'insécurité juridique (article L1237-14 du Code du travail).
Ne vous précipitez pas ; le plus souvent, c'est le licenciement économique qui est le plus avantageux pour le salarié.
Les régimes les plus avantageux au niveau fiscal le sont donc au niveau social. Pour la CSG et la CRDS, les indemnités sont exonérés dans la limite du montant conventionnel ou légal spécifique, ou à défaut le montant de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.
Quels sont les recours dans les deux cas ? Le licenciement doit être motivé. La raison évoquée par l'employeur pourra donc être contestée si le salarié ne la trouve pas légitime. En revanche, dans le cas d'une rupture conventionnelle, l'employeur n'est pas obligé de justifier sa demande.
8% à partir de 15 ans et 1 jour d'ancienneté 12% à partir de 20 ans et 1 jour d'ancienneté 16% à partir de 25 ans et 1 jour d'ancienneté 20% à partir de 30 ans et 1 jour d'ancienneté.
Le nombre de semaines de travail sur l'année, calculé en divisant les jours travaillés par semaine (227 jours) par 5 jours (une semaine de travail) : 45,4 semaines.
Qui perçoit la prime d'ancienneté ? L'ensemble du personnel de l'entreprise doit pouvoir bénéficier de la prime d'ancienneté si elle est prévue. La prime d'ancienneté ne doit pas être réservée à quelques salariés.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Votre employeur peut vous remettre le reçu le 30 septembre. Votre employeur doit vous informer que le document est prêt et vous le remettre. la loi ne vous oblige pas à signer le reçu pour solde de tout compte.
Le solde de tout compte regroupe toutes les sommes dues au salarié à la rupture de son contrat de travail. On y trouve : Le salaire correspondant au dernier mois travaillé, calculé au prorata jusqu'au dernier jour de contrat.