L'acétaminophène (Tylenol®, Atosol®) et les anti-inflammatoires25 en vente libre (ibuprofène, Advil® ou Motrin) peuvent être utilisés pour calmer les douleurs des articulations, lorsque le lupus n'est pas trop grave ou que les poussées ne sont pas trop intenses.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les antalgiques. Ils sont utilisés, sur une courte durée, pour soulager les douleurs articulaires dans les formes légères de lupus érythémateux disséminé.
Le symptôme le plus évocateur du lupus érythémateux disséminé est une éruption cutanée au niveau du visage, apparaissant lors d'une poussée de la maladie. Ces plaques rouges prédominent sur les zones de peau exposées au soleil ( photosensibilité ).
Tous les patients atteints de lupus doivent prendre de l'hydroxychloroquine (commercialisé sous le nom de Plaquenil), un médicament immuno-modulateur. Son rôle : réguler le système immunitaire de façon à réduire le risque de poussées. « Ce traitement est efficace sur toutes les formes de la maladie.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
On retrouve très souvent des douleurs (90 %) parfois associées à des gonflements (75%). Les petites articulations des doigts et des mains sont le plus souvent atteintes. Il est admis que le lupus n'est pas un rhumatisme au cours duquel les articulations s'abiment.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
– L'hydroxychloroquine (PLAQUENIL©)est le premier traitement du lupus. Son efficacité pour réduire le nombre des poussées, mais aussi la sévérité des poussées de la maladie, a été démontrée. – Les corticoïdes (prednisone: CORTANCYL©) sont utilisés lors des poussées, à des doses variables en fonction du type d'atteinte.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
Les symptômes cutanés du lupus peuvent se manifester sous forme d'éruptions rouges, sans démangeaisons. Elles surgissent sur le visage ou le décolleté, en particulier après une exposition au soleil. Une des caractéristiques du lupus est, en effet, la photosensibilité des personnes atteintes.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune dite systémique, c'est-à-dire qu'elle peut atteindre différents organes. Les organes le plus souvent atteints sont la peau et les articulations, mais une des atteintes les plus surveillées est l'atteinte rénale.
La fatigue est souvent un reflet de l'activité de la maladie. Les douleurs articulaires ou musculaires persistantes et l'inquiétude liée à l'activité de la maladie, qui provoque des troubles du sommeil, sont autant de causes possibles de fatigue liée au lupus.
Le lupus, comme n'importe quelle autre maladie ou accident entraînant une invalidité ou des difficultés, notamment dans le cadre d'une activité professionnelle, peut ouvrir droit à des aides (aménagement des conditions de travail, orientation professionnelle…), voire à des indemnités.
Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
Si un lupus n'était pas traité, il évoluerait par poussées qui pourraient laisser des séquelles irréversibles surtout lorsque le lupus est rénal (insuffisance rénale chronique) neurologique, cardiaque, pulmonaire ou hématologique.
La pâleur, la fatigue, les vertiges et une éventuelle hypotension sont des signes d'hémolyse. Une forme aiguë peut s'accompagner de frissons, de fièvre, de douleurs lombaires et abdominales, d'épuisement et de choc.
La prise en charge est multidisciplinaire et coordonnée par le médecin traitant en lien avec les spécialistes du centre de référence et/ou de compétence et le patient. Dans le cadre du lupus induit, le traitement consiste à arrêter le traitement suspecté et à surveiller le patient.
Plaquenil (hydroxychloroquine), Kaletra et son générique (lopinavir/ritonavir) : encadrement d'utilisation.
Mode d'emploi et posologie du médicament PLAQUENIL
Les comprimés ne sont pas adaptés à l'enfant de moins de 6 ans. En effet, ils risquent d'obstruer les voies respiratoires si l'enfant déglutit mal et que le comprimé passe dans la trachée (fausse route). Ils doivent être avalés après les repas.
· la dose recommandée est de 20 mg d'oméprazole deux fois par jour pendant une semaine ; · votre médecin va vous prescrire en même temps deux antibiotiques parmi l'amoxicilline, la clarithromycine et le métronidazole.
Le lupus est une maladie auto-immune non spécifique d'organe qui touche préférentiellement la peau et les articulations. Mais l'inflammation peut toucher d'autres organes. Certaines comme les atteintes rénales, nerveuses, vasculaires ou hématologiques font la sévérité de la maladie.
Vieillissement prématuré des artères, risque plus élevé de cancer du col de l'utérus, prédisposition à faire des infections et insuffisance rénale sont fréquents. En outre, «la maladie s'accompagne souvent d'une fatigue chronique pour laquelle les médicaments ne peuvent rien.
Le LES est une maladie chronique qui appartient au groupe des connectivites et dont le pronostic s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies (l'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans dans la plupart des centres spécialisés).