Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Quelles en sont les causes ? L'agressivité peut prendre une forme pathologique lorsque, suite à un stress ou une frustration, elle se déclenche dans un des contextes suivants : trouble mental ou trouble de la personnalité toxicomanie (alcool, cocaïne)
-Prendre le temps de respirer profondément et de se calmer en cas d'énervement et s'isoler, si nécessaire, jusqu'à ce que la tension baisse. -Contrôler le ton de sa voix et se forcer à parler moins fort, fait qui ramènera le vis à vis à s'ajuster au volume sonore adopté, sans même y penser.
se protéger, de façon à ne pas se sentir (ou pas trop) en danger ; canaliser l'agressivité, afin de limiter le danger ; rendre possible la discussion, l'échange étant le pivot de l'assertivité puisqu'il permet de peser les intérêts de l'un et de l'autre.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé. Que faut-il savoir sur ce mode d'expression agressif ?
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
Dites ce que vous ressentez, parlez avant d'agir… Relaxez-vous. L'impulsivité va de pair avec un fort sentiment d'urgence. Les techniques de relaxation, ou de respiration vont vous permettre de vous détendre, et de laisser du temps au temps.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Réagir quand la colère n'est pas dirigée contre soi
Ne mettez pas d'huile sur le feu, ne lui dites pas non plus de but en blanc de se calmer, laissez-le exprimer son ressenti. Etre compréhensive, le dire, parler d'une voix calme aidera à l'apaisement.
Détachez, dissociez et désamorcez. Pour vous prémunir, il est essentiel de rester calme malgré la violence de la discussion. Évitez de proférer des propos acerbes ou de réagir avec une extrême émotion par exemple en pleurant, car vous ne réussirez qu'à encourager votre interlocuteur à se comporter odieusement.
«Demandez-lui ce qu'il cherche à dire, par exemple, en surlignant des mots en rouge ou en ajoutant des points de suspension à la fin de ses phrases. Dites-lui comment vous interprétez ces signaux pour l'amener à prendre conscience de ses réflexes d'écriture», suggère Gilles Demers.
Se disputer pour maintenir le désir. Tuer le désir en se disputant. La peur de l'autre est vectrice de comportements et de réactions agressives. Les rapports familiaux de l'enfance qui font naître l'agressivité chez quelqu'un.
Dans ces circonstances, la réponse appropriée consiste à se retirer jusqu'à ce que la personne ait décidé d'arrêter. Exemple : "Vos commentaires sont personnels et blessants. Je crois qu'ils sont irrationnels et je ne répondrai pas à une telle attaque."
Ce type de comportement est rarement spontané ou en réaction à une agression reçue; il est plutôt le résultat d'une intention visant à contrôler, à dominer ou à s'accaparer. Le plus souvent, l'élève qui manifeste de façon régulière ce type de comportement possède des habiletés sociales.
Vous pouvez aussi répondre avec humour (selon l'interlocuteur que vous avez en face de vous, bien sûr) : “Qu'es-tu allée faire à Paris hier ?” “Écoute, si l'on te pose la question, tu pourras toujours dire que tu ne sais pas !” ? L'humour est souvent une bonne façon de détourner l'attention sans blesser personne, vous ...
Soyez détendu et riez. Les piques sont censées vous énerver alors restez de marbre, en apparence. Lorsqu'une personne vous blesse, essayez de faire comme si ses paroles ne vous ont pas atteintes, quoi qu'elle ait pu dire. Riez et laissez couler.
La violence dans le couple se met en place dès le début d'une relation. Il y a des éléments sous-jacents : le contrôle et la domination. La violence apparaît au moment de la grossesse dans 40 % des cas. Mais la plupart du temps, la violence se met en place sans qu'on en ait pris conscience.
A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice. Elle se sent obligée de rabaisser l'autre pour bénéficier d'un sentiment de supériorité. Quelqu'un de rabaissant peut aussi être un pervers narcissique.