Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Il entreprend un voyage qui va aussi être un apprentissage de la vie et du monde. Dans son texte, Voltaire s'oppose à la théorie optimiste du philosophe Leibniz selon laquelle notre monde serait "le meilleur des mondes possibles" puisque Dieu l'a créé. Pour lui cette théorie ne peut qu'inciter l'homme à être passif.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
Il se moque de l'avarice et des prétentions de la noblesse, certains manquent de moyens financiers. L'auteur montre leur esprit de classe sociale avec « les soixante et onze quartiers » requis pour faire partie de leur monde. Il critique la morale des nobles en montrant leur penchant pour le libertinage.
La philosophie de Candide, qui est considérée comme heureuse, pragmatique. « Il faut cultiver son jardin », c'est une figure pour dire qu'il faut pouvoir évoluer et cultiver son jardin personnel, intérieur.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Il va donc écrire un conte philosophique, c'est-à-dire construire un récit pour démontrer la vanité de cette théorie et pour dénoncer tous les travers de son époque : la violence et la cruauté des hommes, leur intolérance et leur fanatisme.
Voltaire et l'Optimisme
– Un être parfait créerait un monde parfait, donc le monde est parfait. En outre, un être parfait créerait tout ce qui pourrait être créé, par conséquent tout ce qui pourrait exister existe en fait. Par conséquent, ce monde est le meilleur des mondes possibles et tout est pour le mieux.
la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
La leçon de Candide est double : — le bonheur n'est qu'illusion — mais sa quête est la seule chose qui puisse donner un sens à une vie humaine. Il est dans la nature humaine de désirer le bonheur ; il est aussi dans cette nature de ne jamais l'atteindre.
optimisme
1. Doctrine philosophique d'après laquelle le monde est bon et le bien y tient plus de place que le mal. 2. Disposition d'esprit qui incline à prendre les choses du bon côté : Tempérament enclin à l'optimisme.
Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité : Une question candide.
Ce texte présente le combat d'un philosophe contre l'intolérance. Voltaire se bat ici contre ceux qui ne tolèrent pas d'autres religions que la leur, mais aussi, plus globalement, contre ceux qui s'en prennent à la liberté d'expression ou d'opinion.
Quelles sont les principales idées de Voltaire ? Il défend la tolérance et la liberté d'expression, dénonce sans relâche le fanatisme religieux et les injustices.
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
Pangloss est une caricature de Leibnitz. Il répète cette phrase sans lui apporter de sens. Même après avoir souffert physiquement du malheur (il est quand même pendu par l'Inquisition), il répète dans l'explicite du conte que “tous les événements se sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles”.
➜ le genre même du conte philosophique est argumentatif puisque l'auteur essaie de convaincre et persuader son lecteur du bien fondé de sa thèse. Voltaire s'attaque à un certain nombre d'ennemis dans Candide. Mais il les attaque rarement directement, de face, en cherchant à leur dire leur fait ou leurs quatre vérités.
La devise d'un bon vieillard turc donne sens à ce jardin comme promesse de vie : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin. ». Candide la fait sienne et tous l'acceptent : « chacun se mit à exercer ses talents » et la petite société prend sens.
Timide et colérique à la fois, Candide est un héros contrarié, voire un antihéros dont la naïveté se confond avec son personnage devenu un type. Son nom décrit son caractère, et son bon sens, mis à rude épreuve, lui fait découvrir la sagesse.
bonhomme, crédule, ingénu, innocent, jeune, naïf, pur, simple. – Littéraire : frais, virginal.
Le colibri en prenant part à une mission qui le dépasse porte en lui, l'optimisme, la générosité et le courage, propre à ceux qui s'engagent.
Définition de optimiste adjectif et nom
Qui fait preuve d'optimisme. nom Un, une optimiste. déf. syn.
Cette attitude à l'égard de la vie nous fait vivre plus longtemps (entre 11 et 15 % de plus que les personnes moins optimistes, selon une étude de la faculté de médecine de Boston), mieux (les chances de souffrir de maladies sont plus faibles pour ceux qui savent apprécier le bon côté de la vie), avoir de meilleures ...
Le fondement de l'optimisme moderne remonte à Socrate ; Platon l'a professé, puis Aristote.