Essayez de dire ce que vous avez à dire en 20 secondes et donnez l'occasion à la personne qui vous écoute de partager aussi des informations. En général, essayez de ne pas parler plus de 40 secondes d'affilée. Si vous parliez plus longtemps, l'individu qui vous écoute pourrait se sentir irrité ou s'ennuyer.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
Pourquoi certaines personne parlent trop
C'est le plus souvent une question de personnalité, mais aussi de circonstances. «Certaines personnes peuvent avoir énormément confiance en elles au travail, par exemple, mais perdre tous leurs moyens face à un individu qu'elles admirent, déclare Camillo Zacchia.
Garder le silence pendant une conversation. Réfléchissez avant de parler. Les personnes très bavardes n'en sont pas capables. Ainsi, la prochaine fois que vous mourrez d'envie de dire quelque chose, faites une pause, attendez une minute et demandez-vous si ce que vous allez dire sera bien utile.
- Pour soi - parce que le silence est vital pour notre cerveau : la recherche montre que 2 heures de silence par jour régénèrent les cellules de l'hippocampe - responsable de l'apprentissage et des émotions. Et 2 minutes de silence complet suffisent déjà pour libérer le stress.
En principe, il vous suffit de prendre la parole sans attendre qu'on vous l'offre, mais je vous suggère de faire aussi un petit geste, pour capter le regard du verbomoteur. Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut.
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles. Bref, on s'ennuie !
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. La logorrhée est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution.
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles une personne peut beaucoup parler ! Il se peut qu'elle soit très anxieuse ou qu'elle cache un manque de confiance en elle-même. Donnez-lui une chance de s'expliquer pendant quelques minutes. Cependant, ne la laissez pas parler trop longtemps X Source de recherche .
Parler est une bonne chose, car cela fait du bien. « Mais encore faut-il trouver le bon interlocuteur, explique la psychiatre. Car s'il est facile de parler et de faire parler, il est très compliqué d'écouter, et surtout d'entendre. »
Derrière le bavardage peut se cacher une excitation ou une angoisse . Adultes comme enfants, nous sommes traversés chaque jour par une multitude d'angoisses . C'est normal et il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Mais n'ayant ni la maturité ni les outils pour les affronter, l'enfant fait diversion .
Prenez l'habitude de prendre une inspiration avant de répondre. Surtout quand quelqu'un vous dit une chose qui vous déplait ou qui vous dérange. C'est la mise en pratique du fameux adage « Tournez 7 fois votre langue dans votre bouche avant de parler ». Ça vous laisse le temps de formuler les choses plus calmement.
N'entamez pas la conversation comme si vous tentez de convaincre la personne que votre opinion, votre point de vue ou votre façon de faire est la bonne. Essayez plutôt d'apprendre et de tirer des leçons de ce qu'il dit. Ne manipulez pas la conversation afin de parvenir à vos fins et d'écraser l'autre personne.
Contrairement aux idées reçues largement répandues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
Les émotions négatives poussent ainsi à tourner son attention vers soi, ce qui ressort à travers le discours. Une tendance à parler de soi ne suffit bien sûr pas à diagnostiquer une dépression, ni ne marque à coup sûr une vulnérabilité émotionnelle, mais c'est un indice, à recouper avec d'autres.
Il n'existe pas de causes à proprement parler pour expliquer cette caractéristique propre à un individu, mais comme tous les traits de personnalité, elle trouve son origine dans l'enfance. Des événements plus ou moins traumatiques ont pu amener le sujet à se renfermer sur lui-même et à ne pas exprimer ses ressentis.
Quelqu'un de verbeux utilise beaucoup de mots pour ne pas dire grand-chose. Ses paroles sont abondantes, redondantes, mais souvent dénuées d'idées (ex. : un avocat verbeux). Il s'oppose donc à l'éloquent, qui, en plus d'une expression parfaite, maîtrise son sujet.
volubile adj. Qui parle beaucoup, très vite et avec aisance.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
Le silence n'est pas seulement une absence de bruit, il exprime quelque chose d'essentiel. Parfois, rien n'est plus “parlant” que le silence lui-même. Il a souvent un pouvoir plus grand que les mots, notamment lorsqu'il s'agit de choses indicibles.
Un sage disait que l'on devait parler quand « les mots sont plus importants que le silence ». Dans certaines situations, il vaut mieux se taire et écouter l'autre ou les autres. En effet dans certains cas, on ne se rend compte des vertus du silence que quand on a déjà trop dit.