Un contrat de prévoyance doit être souscrit en fonction de vos besoins. Cela vous permettra de faire le bon choix et d'éviter les mauvaises surprises. Il faut également prendre en compte le délai de carence, la durée du contrat et les exclusions éventuelles.
Il existe pour les professionnels deux types d'assurances : la prévoyance collective pour les salariés et la prévoyance individuelle (TNS, profession libérale etc..). Pour les professionnels, la prévoyance individuelle (arrêt de travail, invalidité) est facultative mais très recommandée.
La prévoyance sert à se protéger contre tous les aléas de la vie liés à la personne, à titre particulier comme professionnel, si le contrat est souscrit à titre collectif. La prévoyance couvre les risques liés au décès, à l'incapacité, à l'invalidité, et à la dépendance.
Un contrat de prévoyance couvre les risques liés à la maladie, aux accidents et aux décès.
Prévoyance et retraite : cotisations
Afin de pouvoir continuer à bénéficier d'une prévoyance après son départ en retraite, le retraité doit s'acquitter des cotisations de prévoyance, celles-ci étant entièrement à sa charge. La gestion des cotisations s'effectue entre la caisse de prévoyance et le retraité.
Qui paye la cotisation de prévoyance obligatoire ? La cotisation de prévoyance collective est en général partagée entre l'employeur et le salarié. Certaines entreprises vont toutefois plus loin et prennent intégralement en charge le coût de la couverture pour le compte de leurs employés.
La garantie de prévoyance maintien de revenu se déclenche lorsque l'assuré est en maladie ou à la suite d'un accident professionnel ou non professionnel, selon ce que prévoit le contrat. En deux mots, elle joue en cas d'incapacité de travail, laquelle entraîne une perte de revenus professionnels.
Un contrat d'assurance prévoyance est une solution financière qui garantit à l'assuré, le versement de prestations, d'une indemnité en cas d'incapacité, de maladie ou de décès. La prévoyance vient en complément des prestations versées par l'Assurance maladie et la mutuelle santé.
Les garanties de prévoyance sont maintenues pendant une durée égale à celle du dernier contrat de travail ou, le cas échéant, des derniers contrats de travail lorsqu'ils sont consécutifs chez le même employeur.
la complémentaire ou mutuelle santé couvre la maladie et plus généralement la santé, la prévoyance couvre les aléas de la vie (invalidité, incapacité et dépendance, décès).
Il est possible de cumuler plusieurs contrats de prévoyance, cependant dans tous les cas, les prestations perçues suite à un événement ne peuvent pas dépasser le montant des sommes restant en charge après versement des prestations de la sécurité sociale.
Les cotisations d'un salarié à une prévoyance collective, rendue obligatoire par une convention collective, un accord de branche, un accord d'entreprise ou une décision de l'employeur, ne sont pas imposables : elles ne sont donc tout simplement pas prises en compte dans le calcul du revenu imposable.
À la fin de la période du maintien de salaire par l'employeur à 100 %, (soit au 41e jour, au 61e jour ou au 91e jour selon l'ancienneté du salarié concerné), la prévoyance prend le relais et verse à l'employeur les Indemnités journalières complémentaires (IJC).
Face aux pertes de revenus liés à un arrêt maladie, tous les salariés ont la possibilité de souscrire à un contrat de prévoyance garantissant un maintien de salaire. Parfois, c'est l'employeur lui-même qui a souscrit à une telle assurance pour protéger ses salariés.
Les indemnités journalières sont versées dès le lendemain de l'accident sans aucun délai de carence. Le jour de l'accident est intégralement payé par l'entreprise. L'indemnité journalière est égale à 60 % du salaire journalier de base, du 1er au 28ème jour, et à 80 % de celui-ci à partir du 29ème jour.
En présence de conventions et accords collectifs, l'employeur a pour obligation de mettre en place un contrat de prévoyance complémentaire pour l'ensemble des salariés. La prévoyance obligatoire peut cependant concerner tous les collaborateurs dans certaines situations.
La prévoyance individuelle offre une couverture contre les aléas de la vie. En cas d'arrêt de travail, d'invalidité, ou encore de décès, elle vous apporte une protection financière à vous et à vos proches. L'assurance prévoyance individuelle vient pallier la perte de revenu.
La prévoyance est un contrat à souscrire auprès d'une compagnie d'assurances permettant de faire face aux grands risques de la vie comme la maladie, l'accident ou encore la dépendance. Ces aléas peuvent entraîner une incapacité, partielle ou totale, de travailler, une invalidité (temporaire ou définitive) ou un décès.
Le montant minimum est fixé à 297,20 € pour 2022, tandis que le maximum ne dépasse pas 1 714 € (+ 1 126,41 € de majoration pour tierce personne au 1er avril 2021).
La cotisation prévoyance doit-elle être mentionnée sur le bulletin de paie ? Si le dispositif de prévoyance est obligatoire, il est nécessaire de mentionner la cotisation prévoyance sur le bulletin de salaire dans la rubrique « cotisations et contributions » ou dans la rubrique « prévoyance ».
La prévoyance complémentaire regroupe l'ensemble des dispositifs visant à compléter les prestations servies par les régimes obligatoires de Sécurité sociale. Elle permet notamment de couvrir les risques tels que le décès, l'incapacité, l'invalidité, la maternité et l'atteinte à l'intégrité physique.
L'indemnisation par l'employeur débute à compter du 8e jour d'arrêt pour maladie (art. D1226-3 du Code du travail) sauf disposition conventionnelle plus favorable (voir encadré). Rappelons que l'indemnisation par l'assurance maladie démarre à partir du 4e jour d'arrêt.