La BPCO évolue longtemps sans donner de symptômes. Les premiers signes apparaissent après 40 ans, le plus souvent chez une personne ayant fumé du tabac. La bronchopneumopathie chronique obstructive se manifeste par une toux, avec une expectoration matinale (crachats), la toux du fumeur.
Dans plus de 80 % des cas, la cause de la BPCO est le tabagisme. Le risque augmente avec l'ancienneté et l'intensité de l'intoxication tabagique. L'arrêt du tabac, à tous les stades de la maladie, est bénéfique et permet de stabiliser la fonction respiratoire. La consommation de cannabis est un facteur aggravant.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Même si l'on ne peut pas guérir de la BPCO, le premier moyen de freiner l'aggravation des symptômes est d'arrêter de fumer si tel est le cas. Le tabagisme est en effet à l'origine de 90% des BPCO, en entraînant une grande production de mucus qui favorise les infections bronchiques.
On parle de BPCO lorsque le rapport entre VEMS et CV (VEMS/CV) est être inférieur à 70 %. En effet, en l'absence de pathologie, on expire au moins 70 % du volume de nos poumons en une seconde. Les stades de la BPCO sont ensuite déterminés en fonction du rapport entre le VEMS du patient et son VEMS prédit.
Un examen physique, l'auscultation des poumons et l'examen de radiographies peuvent évoquer le diagnostic de BPCO. La méthode principale pour établir le diagnostic est cependant le test de la fonction pulmonaire (spirométrie), que le médecin de famille peut aussi effectuer.
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
BPCO : les bienfaits de la marche nordique
La séance est adaptée à leur pathologie respiratoire et encadrée par un coach spécialement formé. La marche nordique est un sport particulièrement bien adapté aux pathologies respiratoires.
Le cancer bronchique et la broncho-pneumopathie chronique obstructive sont deux pathologies les plus fréquentes et les plus meurtrières dans le monde. Selon les études, la prévalence du cancer bronchique varie de 9 à 20 % chez les patients BPCO [1].
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
Pneumonie : symptômes, diagnostic et évolution. Une personne atteinte de pneumonie présente, en général, une fièvre élevée accompagnée d'une toux, de douleurs thoraciques d'un côté et d'essoufflement. Le diagnostic est confirmé par une radiographie pulmonaire.
Pour diagnostiquer une insuffisance respiratoire, deux examens sont indispensables : la mesure des gaz du sang artériel (ou gazométrie) et l'exploration fonctionnelle respiratoire (EFR).
Le signe à repérer: une difficulté brutale à respirer. C'est peut-être une embolie pulmonaire. Cette obstruction d'une artère des poumons par un caillot de sang se manifeste par un essoufflement brutal, une douleur d'un côté de la poitrine, parfois une toux et le cœur qui bat vite.
Il est souhaitable de recourir à une oxygénothérapie par lunettes nasales avec titration, dans le but de maintenir une saturation naturelle en oxygène comprise entre 88 et 92 %. Une gazométrie artérielle doit être faite, pour connaître le pH et le niveau de capnie.
Les termes « emphysème » ou « bronchite chronique » sont parfois utilisés pour désigner la BPCO. L'emphysème désigne habituellement la destruction des alvéoles pulmonaires. La bronchite chronique désigne une toux chronique accompagnée d'expectorations dues à l'inflammation des voies respiratoires.
le grand plantain (Plantago Major) aux vertus anti-inflammatoires respiratoires et anti-allergiques. la prêle des champs (Equisetum arvense), qui fait preuve des mêmes indications anti-inflammatoires. le guaco (Mikania Glomerata Spreng), qui possède des composés capables d'inhiber la vasoconstriction des bronches.
Dans la plupart des cas, l'emphysème est une complication de la BPCO, mais le vieillissement entraîne également une perte d'élasticité des alvéoles, même chez les non-fumeurs. Celle-ci peut être suffisamment grave pour être considérée comme de l'emphysème.
Le stade 2 (moyennement sévère ou modéré) de la BPCO : des symptômes chroniques (toux, crachats, essoufflement) peuvent être présents. Le VEMS/CV est inférieur à 70 %, le VEMS est compris entre 30 % et 80 %. Aux bronchodilatateurs de courte d'action s'ajoutent des bronchodilatateurs au long cours.
À un stade précoce de la BPCO, il est recommandé de faire une activité physique régulière et du sport. Lorsque la BPCO rend difficile un effort (vous êtes essoufflé(e) ), un programme de réadaptation respiratoire centré sur l'activité physique et le réentraînement des muscles est conseillé.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Certaines études ont mis l'accent sur l'importance des comorbidités associées à la BPCO, telles que l'ensemble des pathologies cardiovasculaires, le diabète, la dénutrition, le cancer du poumon, la dépression, l'anxiété, l'ostéoporose et l'anémie [1, 3, 4, 6, 7].
La BPCO, elle, est une maladie que l'on contracte au contact de pathologies toxiques. Donc il faut un terrain prédisposé pour faire de l'asthme alors que pour la BPCO, il faut peut-être un terrain prédisposé mais il faut surtout une exposition à des produits toxiques inhalés."
Corticoides et bronchodilatateurs peuvent être utilisés en aérosol sous forme liquide, adaptée à la nébulisation. (Pulmicort*, Bricanyl*, Atrovent* sont disponibles de ville).