Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
Il est important de savoir qu'iel n'est pas le seul pronom neutre. En voici d'autres : ael, ille, ielle, im, em. De plus, une personne agenre ou non binaire pourrait très bien utiliser des pronoms binaires (il/elle), ou bien une combinaison de pronoms et néopronoms (elle/ielle/iel).
Pronom personnel
— Note : Il sert notamment à désigner une personne ne s'inscrivant pas dans la binarité de genre masculin/féminin, ou dont le genre n'est pas connu. Pour les Ferreux.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet «On écrit aussi ielle, ielles». Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot «rare» est: «Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre».
“On a noté cette forme 'iel', singulier ou pluriel, parce qu'elle existe sur les réseaux sociaux, rappelle Anne Abeillé. Dans La Grande Grammaire, on a des sources orales, des sources écrites et des sources internet : c'est une grammaire qui veut inclure tous les usages.
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
– iel est le pronom “non-binaire” le plus courant, il est utilisé par certaines personnes non-binaires et peut également servir pour parler d'une personne dont on ne connaît pas le genre.
Souvent, il est utilisé par les personnes qui se définissent comme "non-binaires", c'est-à-dire qui ne se revendiquent ni homme, ni femme mais se considèrent en dehors des normes strictes de genre féminin ou masculin. "Je mange au restaurant avec iel ce soir", par exemple.
"Iel" est un pronom personnel composé de "il" et de "elle", dans le but de ne pas donner le genre de la personne qu'il représente.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Le pronom "iel", contraction de "il" et "elle" a été ajouté en octobre dernier à la version en ligne du dictionnaire Le Robert. Un mot utilisé notamment par les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent dans aucun genre, ni masculin ni féminin.
Aucun changement général concernant la distinction grammaticale masculin/féminin en français ne se profile à l'horizon.» L'Office québécois de la langue française « ne conseille pas de recourir au pronom “iel” ». Il encourage plutôt l'emploi de la rédaction épicène.
ON ÉCRIT AUSSI ielle, ielles. Ce pronom non genré est donc la contraction des pronoms "il" et "elle" afin de parler d'une personne à la troisième personne sans référer à son genre.
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
Correspondant à une catégorie de nouveaux pronoms utilisés à la place des binaires « elle(s) » et « il(s) », ils sont généralement utilisés par des personnes qui ne s'identifient à aucun genre, dépassant toute catégorisation normée.
Exemples d'utilisation
« Heureusement que mon ami·e est là pour me soutenir » en inclusif. « Heureusement que mon ami·e·x est là pour me soutenir » en non binaire. « Heureusement que mon amix est là pour me soutenir » en neutre.
D'un côté, les termes « tous » et « toutes » sont suffisamment proches et « tous et toutes » semble parfaitement repérable dans l'abréviation « tou·tes », sans que cela entrave la fluidité de lecture.
L'écriture inclusive, aussi appelée écriture épicène ou écriture égalitaire, est une manière d'écrire qui se veut plus respectueuse de la place du féminin (et donc des femmes). Vous la croisez dans la vie de tous les jours, car dire « Madame, Monsieur » au début d'un e-mail, par exemple, c'est de l'écriture inclusive.
Sur Instagram, le choix est vaste : he/him (il), she/her (elle), they/them (iel, contraction de "il" et "elle" en français), mais aussi "xe/xem" ou "ve/ver" des "néo-pronoms" utilisés par des personnes transgenres ou non-binaires.
L'expression she/her s'utilise exclusivement à l'écrit et principalement sur les réseaux sociaux. C'est une indication que certaines utilisatrices écrivent sur leur page de profil pour signifier qu'elles souhaitent être désignées par des pronoms féminins (comme elle , en français).
Ce manque de ressources pour les personnes trans et non-binaires francophones existe un peu partout au Canada. IJL (Ontario) – La langue anglaise permet aux personnes non-binaires d'utiliser un terme parapluie pour définir leur identité: they/them.