La phrase de Socrate “Connais-toi toi-même” n'est pas exactement de lui, c'est une devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Socrate reprend à son compte. Elle figure au panthéon des grandes phrases philosophiques.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
La devise « connais-toi toi-même » est d'origine religieuse.
Socrate la rencontre à l'entrée du temple de Delphes lors d'un pèlerinage et il y adhère au point, raconte-t-on, de se « convertir » à la philosophie authentique dont il sera la figure à travers l'histoire.
"Connais-toi toi-même" est l'un des préceptes gravés sur le fronton du temple de Delphes, et souvent rapporté dans les écrits de Platon, dans les mots de Socrate.
Dans cette approche, la maxime du temple de Delphes, "Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux", peut être vue sous un angle nouveau : pour connaître le monde invisible, il faut d'abord connaître notre propre monde invisible, c'est-à-dire nos corps subtils et leurs surprenantes capacités.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
Nietzsche : « Deviens qui tu es »
Lorsque Socrate recommande de se connaître soi-même, il n'a pas encore en vue de répondre à la question "Qui suis-je?". Se connaître au début de la tradition philosophique, c'est d'abord se repérer comme homme: savoir de quoi l'on est capable, jusqu'où on peut aller, quelles sont les valeurs que l'on doit défendre.
Pouvoir identifier quelqu'un, quelque chose, les reconnaître ou avoir appris leur nom, ce qu'ils sont, qui ils sont : Je connais le garçon qui est là-bas. Il connaît bien les champignons.
Ce que Descartes exprime dans la quatrième partie du Discours de la Méthode en une formule célébrissime : « Je pense, donc je suis » (souvent transcrite en latin : cogito ergo sum).
La question « qui suis-je ? » interroge notre identité personnelle . L'identité est le fait pour un être de demeurer le même (idem) à travers le temps. La personne désigne un être pensant capable de réflexion qui peut se considérer soi-même comme étant identique à soi à travers le temps et l'espace.
Criton, dit-il, nous devons un coq à Asclépios. Eh bien ! payez ce dû et ne soyez pas négligents.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
Devenir soi est l'aspiration implicite de chacun d'entre nous. Un long cheminement sur une route balisée d'interrogations, d'obstacles, d'illusions… Il exige que l'on s'accommode de nos données "de base" – un sexe, un nom, une famille, un inconscient – avant de pouvoir laisser s'épanouir le plus intime de soi.
A.
Pour choisir d'être ce que l'on est, il faut d'abord savoir ce que l'on veut être, connaître ses désirs, et ensuite être capable de se reconnaître, d'accéder à une certaine conscience de soi. Être soi et avoir conscience de soi constituent le principe de l'identité.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
GUILLAUME - Oui, Socrate a existé. Tout ce qu'on sait de Socrate provient en grande partie des écrits de Platon; il n'est pas une invention pure , sortie tout droit de l'imaginaire de Platon. Les historiens de la philosophie disposent de documents fiables qui confirment l'existence de Socrate.
La sagesse n'est pas le but, mais le moyen — comme perspective — de la philosophie comme fin en soi. Penser le sens consiste à perpétuellement le repenser.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
Le livre est composé de deux grandes parties : Socrate doit d'abord donner un discours contre ses accusateurs pour démontrer qu'il est innocent, puis, à la suite d'un vote des citoyens qui le juge coupable, il doit proposer une peine de remplacement à celle proposée dans l'accusation, la condamnation à mort.