Vous pouvez le réconforter, lui faire un câlin et attendre qu'il se calme avant de lui demander ce qui se passe. Prenez ses émotions au sérieux. Dites-lui que ce qu'il ressent est normal et que vous comprenez pourquoi il est content, triste ou fâché. Il se sentira alors rassuré, compris et réconforté.
Laisser l'émotion s'exprimer puis réconforter
Au contraire, laissez-le assimiler ce qu'il traverse, laissez-le pleurer un peu sans pour autant minimiser la situation. En aidant votre enfant à accueillir cette émotion de tristesse, vous pouvez lui demander ce qu'il ressent en lui, dans son corps.
Vous pouvez ne rien dire pour ne pas trop le stimuler. S'il pleure davantage c'est qu'il a besoin de vous entendre : essayez de lui parler d'une voix douce et calme qui lui permettra de s'apaiser. A l'inverse, si vous lui parlez et qu'il n'en peut plus, il faudra savoir garder le silence pour l'apaiser.
Parlez de vos émotions avec lui.
Vous pouvez, par exemple, lui parler de la dernière fois que vous avez ressenti de la frustration ou de la tristesse. Cela aide votre enfant à comprendre qu'il est normal de ressentir des émotions et qu'il ne doit pas en avoir honte ni les cacher.
Laissez passer un peu de temps et si l'émotion est toujours présente, demandez à l'autre ce dont il a besoin pour avancer. "Le plus souvent, la personne a juste besoin de vider son sac et d'être comprise. Plus on va l'aider à dédramatiser, plus elle va être capable de prendre du recul.", explique la coach.
Être à l'écoute de l'enfant, le prendre au sérieux et être à ses côtés est le meilleur moyen de le consoler. Il le sent. Lui promettre quelque chose ou faire des concessions pour qu'il arrête de pleurer, lui donner une sucrerie, par exemple, n'est pas non plus un bon moyen de le réconforter.
« Je suis de tout cœur avec toi. Tu traverses un moment difficile, mais souviens-toi que je suis toujours là pour toi et que je serai heureux de t'apporter tendresse et réconfort. » « Je ne saurais imaginer la douleur que tu éprouves dans ce moment difficile.
"Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, aie confiance en ce qui sera." "Les grands accomplissements sont réussis non par la force, mais par la persévérance." "Si on veut obtenir quelque chose que l'on n'a jamais eu,il faut tenter quelque chose que l'on n'a jamais fait."
Se détendre pour retrouver le moral
Prenez le temps de lire un livre ou un magazine, et d'écrire. Faites la liste des choses que vous aimez, des points positifs dans votre vie, et en 5 petites minutes seulement vous aurez retrouvé le sourire.
Montrez-vous empathique et d'un grand soutien. Comprenez que chacun vit son deuil à sa façon et à son rythme. Sachez que vous pouvez ne pas comprendre exactement ce qu'elle traverse. Soyez prêt à rester assis en silence; parfois, la personne à tout simplement besoin de la présence de quelqu'un à ses côtés.
« Que la force soit avec toi », « Ne lâche rien », « Tu es la(le) meilleur(e) », « Même si loin je suis avec toi dans cette épreuve et je t'envoie des ondes positives ».
Câliner et tenir. Donner une tétine. Chanter ou jouer de la musique. Fournir une couverture familière ou « amoureuse ».
Il est important que votre enfant sache que vous êtes toujours là et avec lui ; Cela peut être en leur faisant un câlin apaisant, en leur disant quelque chose de rassurant d'une voix douce ou en maintenant un contact visuel avec eux . Montrez-leur comment réagir aux sentiments de frustration afin que votre enfant apprenne en vous regardant.
Soyez aussi à l'écoute de vos émotions. L'enfant intérieur est un être très sensible. En laissant place à vos sentiments, vous créerez un sentiment d'écoute et d'attention envers ce petit être. Posez-vous régulièrement la question : « Comment est-ce que je me sens à cet instant ? ».
A l'occasion de ses 60 ans, l'association SOS Villages d'enfants a commandé une étude pour tenter de cerner les sujets d'inquiétudes des 6-17 ans. L'école n'est plus la première de leurs appréhensions. Chez les enfants de 6 à 17 ans, l'insécurité est la plus grande peur.
Les signes extérieurs courants indiquant qu'un enfant peut être anxieux comprennent des troubles du sommeil, de nombreux maux d'estomac ou de tête, le fait de s'accrocher aux parents et de faire des crises de colère. Certains de ces symptômes peuvent ressembler à un comportement oppositionnel, mais en réalité, l’enfant a du mal à gérer une inquiétude accablante.
Un enfant anxieux ou stressé appréciera toujours une routine de vie stable. Aussi, respectez des heures de sommeil régulières, des temps de repas réguliers et des petites routines qui participeront à le rassurer au quotidien.
Les enfants peuvent persister à éviter les choses (activités, situations ou personnes) qui leur rappellent le traumatisme. Ils peuvent même tenter d'éviter toute pensée, tout sentiment ou toute conversation concernant l'événement traumatique. Ils échouent fréquemment dans leurs tentatives d'oublier l'événement.