Mais avant tout, il s'agit d'un soutien moral inestimable pour les prisonniers des couloirs de la mort. Pour correspondre avec un condamné, vous pouvez nous contacter : Par mail. Par téléphone : 01 40 40 42 43.
Correspondre avec un détenu demande de la part de l'adhérent un savoir faire et un savoir être en termes d'écoute, d'attention et de recul, qui nécessitent tout à la fois maturité, expérience (de la vie, des réussites et des échecs) et sens des réalités sociales et des relations interpersonnelles.
La loi française autorise les correspondances par courrier postal à tous les détenus, afin de ne pas les isoler (leur permettre une correspondance avec des personnes anonymes) et leur permettre de garder un contact régulier avec leur famille.
Les prisonniers ne pouvant accéder à internet en détention, PrisonMatch se propose d'écrire les messages électroniques à la place des détenus et de leur transmettre les réponses par courrier. Puis le service de probation et d'insertion décident de l'éventualité d'une rencontre.
L'œuvre est découpé en trois lieux : Bicêtre : le procès, la Conciergerie : le voyage vers Paris, rencontre avec un autre condamné à mort, l'Hôtel de ville : le voyage à Paris, la toilette d'un condamné et le voyage vers la place de Grève où est installé l'échafaud.
C'est dans ce contexte que Hugo publie, en 1829, Le Dernier Jour d'un condamné et, en 1834, Claude Gueux, l'histoire d'un prisonnier condamné à mort pour avoir tué le gardien de la prison. Au cours du XIXe et du XXe siècle, la peine capitale dis- paraît progressivement des pays d'Europe.
La morale de cette histoire : Victor Hugo choisit, en toute conscience, de ne pas donner de nom à son personnage ni de donner de détails sur le crime pour lequel le prisonnier est condamné. Il ne veut pas focaliser l'attention du lecteur sur la faute commise, ni l'inciter à pencher dans un sens ou dans un autre.
Parlez de la famille, des amis, des voisins, etc. Une fois encore, cela donne une impression de normalité et vous permettra (ainsi qu'à lui) de sortir de son quotidien. N'hésitez pas à impliquer votre proche dans les décisions qui le concernent ou qui concernent votre famille.
Le rôle de contrôle du surveillant d'établissement pénitentiaire est aussi effectif dans le suivi du courrier : il le réceptionne et lit les lettres qui sont envoyées aux détenus. Il surveille également les prisonniers au moment de leur promenade, à l'atelier quand ils travaillent ou au parloir.
Les maisons d'arrêt disposent de laveries. Pour les plus petites, elles peuvent être amenées à conclure une convention avec la laverie de l'hôpital voisin, ce qui paraît une mesure de bonne gestion. En revanche, le linge personnel est " à la charge du détenu et de sa famille ".
Les courriers doivent mentionner au dos de l'enveloppe le nom, prénom, numéro d'écrou de l'expéditeur et la position de cellule.
Tous les courriers destinés aux personnes détenues doivent être envoyés par la Poste. Il est obligatoire d'indiquer sur l'enveloppe, en plus du nom de la personne détenue, son numéro d'écrou et de cellule.
Un prisonnier ou une prisonnière, aussi appelé détenu ou détenue, est une personne privée de liberté. Elle peut être retenue dans une prison, un pénitencier, un camp de prisonnier ou bien être en résidence surveillée.
Si l'on t'emprisonne, pauvre ange, Le dimanche, j'irai t'apporter des oranges." C'est donc simplement parce que 'orange' rime avec 'ange' et que c'est un cadeau plus sympathique que des losanges, des phalanges, des mésanges ou des rechanges, qu'on amène maintenant ces fruits aux prisonniers et aux malades.
Les détenus sont prélevés sur un compte interne, en général alimenté par des proches (80% des personnes se rendent au parloir soutiennent financièrement la personne détenue), car l'argent est interdit de circulation en prison.
Cette couleur est choisie en raison de sa forte visibilité, permettant de distinguer les prisonniers au milieu de civils. En effet, cet uniforme orange n'est généralement pas porté à l'intérieur de la prison mais lors de transferts, du procès ou de travaux en extérieur.
Tout objet est en principe interdit au parloir, sauf autorisation spéciale du chef d'établissement. Il n'est donc possible ni pour le détenu ni pour le visiteur d'être porteur de nourriture, de cigarettes, de boissons, et a fortiori de stupéfiants ou autres produits illicites.
Une des techniques employées par les détenus pour faire rentrer les téléphones est de les jeter par-dessus l'enceinte dans la cour de la prison, le plus souvent enveloppés de balles de tennis.
Élargissement des droits sociaux des personnes détenues
Une personne détenue a des droits familiaux : par exemple, elle peut se marier ou obtenir une autorisation de sortie en cas de décès d'un proche. Elle a également des droits sociaux et civiques : par exemple, elle peut voter aux élections.
La souffrance est récurrente, omniprésente : "poignante", "tragédie", "violent", "terreurs", "angoisses", " tortures", "supplices", "douleurs". Il use d'hyperboles avec notamment la répétition "tout" qui soulignent l'émotion du condamné. C'est aussi une souffrance physique : "physiquement impossible".
Devant la Chambre des pairs, où l' "on est tout à la fois juge et législateur", il s'élève contre la peine de mort, "au point de vue général, je répugne aux peines irréparables ; dans le cas particulier, je ne les admets pas". Il plaide l'irresponsabilité du coupable et vote la détention perpétuelle.
La condamnation à mort est une obsession du narrateur : "Une horrible, une sanglante, une implacable idée". Là encore, on peut percevoir un rythme ternaire. L'idée est personnifiée : "toujours seul avec elle". Elle ne le quitte jamais : "quoi que je fasse elle est toujours là...