L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Le coefficient de Gini se calcule à partir de la courbe de Lorenz : il correspond à la surface comprise entre la courbe de Lorenz et la droite d'équirépartition (répartition égalitaire). Il mesure le niveau d'inégalité de la répartition d'une variable dans la population.
L'impôt proportionnel (un taux fixe) réduit les inégalités absolues (en euros) de niveaux de vie. L'impôt progressif (le taux d'imposition augmente avec le revenu) est le plus redistributif, dans la mesure où il réduit les écarts relatifs entre les revenus.
L'État peut réduire les inégalités en mettant en place une protection sociale qui permet à chacun d'être assuré contre les risques sociaux. En effet, dans toutes les sociétés, tous les individus peuvent être soumis à ce que l'on appelle des risques sociaux.
Les pouvoirs publics sont chargés d'endiguer les inégalités économiques et sociales, tout d'abord en mettant en œuvre un système de redistribution. Ce système redistributif permet de réduire fortement les inégalités économiques (document 1).
Le coefficient (ou indice) de Gini permet de mesurer le degré d'inégalité d'une distribution pour une population donnée. Le coefficient de Gini varie entre 0 et 1.
Première méthode : les inégalités entre pays
On utilise le plus souvent pour cela le produit intérieur brut (PIB) par habitant, qui rapporte la richesse produite chaque année au nombre d'habitants. Cette méthode permet d'établir un classement international et de mesurer l'ampleur des écarts entre nations.
A partir des déciles, il est possible de calculer le rapport interdécile, qui permet de mesurer les inégalités relatives dans une population, c'est-à-dire l'écart entre les plus avantagés et les plus désavantagés. Il s'agit du rapport du 9e décile au 1er décile (D9/D1).
Mettre en place des approches pédagogiques alternatives et innovantes qui luttent contre le décrochage scolaire (renforcement de l'apprentissage du langage oral dans les crèches puis à l'école et au collège, pédagogies alternatives et innovantes, mixités sociales, parcours de réussite alternatif comme l'apprentissage…)
L'AFD œuvre à la réduction des inégalités dans toutes les thématiques et à toutes les échelles. Au sein des pays, nous aidons les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, y compris dans les pays à revenu intermédiaire, où demeurent d'importantes poches de pauvreté.
Il est possible de réduire les inégalités, tout en stimulant la croissance économique, selon l'OCDE. 23/01/2012 - Les pays doivent lutter contre l'accentuation des inégalités au moyen de politiques qui, simultanément, limitent l'écart de revenu entre riches et pauvres et stimulent la croissance économique.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
Les causes de la hausse de ces inégalités sont nombreuses. A commencer par la mondialisation, «l'entrée de la Chine sur le marché mondial du travail, et l'arrivée de nombreux travailleurs peu qualifiés qui ont tiré les salaires vers le bas dans les pays riches», indique Thomas Piketty.
Pour figurer dans la catégorie des 1% les plus aisés, il faut percevoir «un revenu mensuel [d'au moins] 9 060 euros pour une personne seule» indique l'Insee, soit «108 670 euros» par an et plus.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Plus précisément, elle permet de représenter la fonction de répartition qui associe à chaque fractile de population la part de richesse détenue par celui-ci. Autrement dit, elle représente combien la part X d'une population détient de part Y d'une variable.
Le patrimoine amplifie les inégalités constatées au niveau des revenus. En effet, les 10 % des ménages aux revenus les plus importants détiennent 24,8 % de la totalité des revenus disponibles tandis que les 10 % des ménages les plus dotés en patrimoine concentrent 46,4 % du patrimoine total.
Pour contribuer à la justice sociale, les pouvoirs publics peuvent agir sur la fiscalité et les services collectifs, mais également sur les politiques de redistribution, c'est-à-dire au travers de la protection sociale. Celle-ci couvre les individus contre les risques sociaux.
En plus de leur rôle redistributif, d'égalisation des situations, les services publics permettent d'améliorer l'égalité des chances, notamment grâce à l'éducation gratuite, l'accès au logements décents et la prise en charge des soins médicaux. C) L'intervention de l'État pour lutter contre les discriminations.
Ainsi les services collectifs alimentent donc ces trois formes d'égalité et de justice sociale, en réduisant les inégalités d'accès aux ressources, en traitant de manière égalitaire et sans discrimination, les usagers du service public et en leur permettant d'espérer occuper les positions sociales de leur choix ( ...