Avant de construire son bunker et de creuser, il faut prendre en compte l'emplacement dans le jardin et la nature du sol. L'idéal est de prendre contact avec un expert ou un géologue, qui étudiera la surface et le terrain. L'objectif d'un abri souterrain, c'est de se protéger contre les catastrophes.
Construire un abri anti-atomique :
Des containers maritimes déclassés ,enterrés et bétonnés, sont la solution la plus économique (1000 à 2000eur). C'est le plus simple en termes de construction pour un abri anti-atomique. Un container métallique est une bonne cage de faraday, contre les impulsions électromagnétiques.
Pour se protéger au mieux, il faut se rendre ou rester dans un bâtiment en dur en veillant à fermer toutes les ouvertures (systèmes d'évacuation compris). Être dans une voiture ne protège pas : il faut donc rapidement rejoindre un bâtiment.
Pour vous mettre à l'abri du plus grand nombre de dangers possibles, la meilleure option pour la construction d'un bunker dans votre jardin est le container maritime avec un revêtement en béton armé, des fondations en béton et un revêtement étanche.
Ventilation et aération d'un bunker
Comme tout espace clos, un abri enterré doit bénéficier d'une bonne ventilation. Elle peut être obtenue par une simple aération naturelle, par une VMC, mais seul un système NRBC est de nature à assurer une filtration et un renouvellement en air sain, quelle que soit la situation.
Creuser profondément
Il est recommandé de creuser sur au moins deux mètres de profondeur. Si sur Terre la température atteint 800°, il n'en fera que 55° sous 50 cm de terre. À partir d'un ou deux mètres, l'abri résistera à une explosion nucléaire et à ses conséquences.
Si toutefois on atteint un abri, il faut retirer ses vêtements, ses chaussures et passer à l'eau la totalité de son corps pour bien retirer toutes les particules radioactives. En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
Un bunker situé à 1 ou 2 m sous terre et enveloppé dans 30 à 40 cm suffit pour résister au souffle d'une explosion ou à des radiations. S'ils sont construits entre 7 à 15 m et entourés d'1 m de béton, ils sont encore plus résistants à une explosion atomique.
La France compte aujourd'hui environ 400 bunkers privés, un chiffre loin d'égaler celui de l'Allemagne, de la Norvège ou encore de la Suisse. Et ce, malgré les 56 réacteurs nucléaires que compte aujourd'hui la France.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Se mettre à l'abri du nuage radioactif
Pour limiter les risques que des particules radioactives y pénètrent, il faut empêcher le passage de l'air extérieur vers l'intérieur. Pour cela, tous les moyens sont bons : couper la ventilation, le chauffage et la climatisation, boucher les aérations, fermer fenêtres et volets…
Le prix d'un abri anti atomique est de 50 000€ à 100 000€ pour un modèle classique. Ce prix dépend notamment du type d'abri construit, de sa surface, de la géologie locale (s'il est souterrain).
États possédant l'arme nucléaire (États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine). États reconnus comme possesseurs de l'arme nucléaire (Inde, Pakistan, Corée du Nord). État possédant l'arme nucléaire sans reconnaissance officielle (Israël).
Choisissez des endroits sûrs où tous les membres de votre famille se rassembleront en cas d'évacuation d'urgence du domicile. Le lieu peut être proche de votre maison si la famille s'y trouve au moment de l'événement, mais il peut utilement se situer ailleurs si la famille se trouve dispersée.
Les conséquences globales d'une guerre nucléaire sont potentiellement terribles : passé un certain seuil d'utilisation, la poussière éjectée dans la haute atmosphère par les explosions nucléaires bloque le rayonnement solaire, stoppant la photosynthèse et refroidissant gravement le climat planétaire.
Les destructions de bâtiments d'habitation sont dues en grande partie au souffle des explosions. Les habitants sont vivement encouragés à respecter les alertes et à se réfugier dès que possible dans leur cave ou dans la tranchée qu'ils ont pu creuser dans leur jardin.
Choisir son emplacement
Pour rester discret, il est préférable que l'emplacement soit à l'abri des regards (caché par une palissade ou une haie par exemple). Le terrain doit être à distance d'une étendue d'eau, car la présence d'eau est caractéristique d'une nappe phréatique proche de la surface.
Avec ses 15 900 m2 , l'abri de Katarinaberget est toutefois le plus grand de tous. Des installations de taille plus modeste sont également créées, et ce sont en tout 14 500 abris qui voient le jour avant le début des années 1990, pour une capacité d'accueil totale d'environ 1,7 million de places.
Des matériaux tels que PEEK et le polyimide possèdent une bonne résistance au rayonnement gamma et aux rayons X. Le PTFE et le POM, en revanche, sont très sensibles et donc moins adaptés aux applications impliquant l'exposition au rayonnement.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.
L'interception exo-atmosphérique à mi-course des ICBM suppose des intercepteurs capables d'atteindre des altitudes de plusieurs centaines de kilomètres et de très grandes vitesses. Le missile américain GBI est en 2017 le seul capable de réaliser ce type d'interception.