Il peut aussi se conserver dans un endroit sombre et humide comme une cave. Une fois les topinambours cuits, il faut les consommer rapidement car ils supportent mal d'être réchauffés et leur chair devient indigeste. Une solution peut être de les réduire en purée puis de les congeler, afin de les garder plusieurs mois.
Lors de la cuisson de vos topinambours, songez à ajouter une cuillère à café de bicarbonate et/ou quelques pommes de terre. Il n'en sera que plus digeste. Pensez-y !
Une fois cueillis, ils peuvent être cuisinés pour être ensuite congelés, par exemple en purée, seuls ou avec des pommes de terre. Pour les congeler crus, il faut les laver et les sécher après épluchage.
Le topinambour ne demande que quelques minutes de préparation : il suffit de le rincer sous l'eau puis de le brosser soigneusement. Il est possible de le peler à l'économe avant cuisson tout simplement. Une fois pelé, bien le citronner pour éviter qu'il ne s'oxyde.
La peau du topinambour est très épaisse et elle ne ramollit pas à la cuisson, il faut donc entièrement la retirer pour le consommer. Pour l'éplucher, préférez donc un économe et coupez 2 à 3 min d'épaisseur, jusqu'à voir apparaitre sa jolie chair ivoire.
Bernard Bureau (Hortiflor Bureau) aime beaucoup ce légume qu'il cuisine cru et cuit : “C'est délicieux coupé en lamelles ou en bâtonnets, accompagné d'une bonne vinaigrette. De plus, consommé cru, le topinambour est mieux supporté par l'organisme.
Sa robe fripée le rend pénible à éplucher. Contentez-vous de le brosser, le tour est joué ! Pour cuisiner le topinambour, commencez en douceur avec une onctueuse crème de topinambours à la truffe, un velouté de courge butternut, patate douce et topinambours ou une purée de pommes de terre et de topinambours.
L'utilisation de l'économe peut se révéler acrobatique en raison des irrégularités qui peuvent – selon les variétés – orner le tubercule. Plonger les topinambours dans l'eau citronner au fur et à mesure de leur épluchage pour leur éviter l'oxydation (pour empêcher que la chair brunisse en surface).
Avec son petit goût de châtaigne, le topinambour donne envie mais, souvent, il rebute et semble un peu compliqué à cuisiner.
Trouver le bon produit
La peau doit être bien tendue et exempte de meurtissures. Une fois récolté (sorti de terre), le topinambour a tendance à ramollir. Au toucher, sa fermeté est donc un signe de fraîcheur.
Le topinambour se déguste en primeur pendant les mois d'octobre à décembre ; c'est la pleine saison de la dégustation du topinambour en janvier, février et jusqu'à mars.
Une fois plantés, les topinambours ne nécessitent aucun soin particulier, si ce n'est de tailler les tiges lorsqu'elles arrivent à une hauteur de 30 centimètres.
Le coup du topinambour
Les tubercules de topinambour contiennent de l'inuline, un sucre non digestible par les enzymes de l'intestin.
Le topinambour améliore donc notre santé intestinale, siège de notre immunité et de nos défenses naturelles. Pour finir, c'est un féculent peu calorique : environ 100 kcal aux 100 g.
Récolte des topinambours
Profitez de la floraison puis, à partir d'octobre, quand la croissance ralentit et que le feuillage sèche, arrachez les tubercules selon vos besoins en les soulevant avec une fourche bêche. Ne faites pas l'erreur de tout vouloir récolter d'un coup : le topinambour se flétrit très vite à l'air.
La plantation débute comme les pommes de terre à partir du mois mars et jusqu'en avril. Compter 1 à 2 kg par m². Écarter les rangs de 65 cm et planter les tubercules tous les 35 cm sur 10 cm de profondeur. Butter les topinambours comme des pommes de terre.
La multiplication se fait par plantation des tubercules, en mars et avril, à 10 cm de profondeur tous les 70 cm, idéalement en lune décroissante. Le topinambour appréciera d'être planté où il y aura eu des légumineuses précédemment.
Le plus répandu est le topinambour commun rouge, à la peau violacée et au tubercule arrondi. Le topinambour commun blanc présente une chair blanche et des tubercules difformes mais son goût est plus affirmé. Le topinambour fuseau rouge, à chair jaune est le plus lisse et donc le plus facile à éplucher.
En effet, pendant la Première Guerre mondiale et les années qui suivirent, les populations civiles allemandes et autrichiennes avaient dû faire face à une quasi-famine et n'avaient survécu qu'en cuisinant raves et topinambours à toutes les sauces et en les servant à chaque plat et à tous les repas pendant les périodes ...
Auquel cas, ne les rincez pas, et placez-les dans un sac en papier perforé pour conserver l'humidité, puis déposez-les dans le bac à légumes du réfrigérateur. De cette façon, les tubercules resteront comestibles jusqu'à plusieurs semaines, tant que leur aspect général ne se détériore pas.
Un allié pour l'intestin!
Le topinambour est peu calorique et source de fibres. Il contient en particulier, de l'inuline, une fibre fermentescible qui exerce plusieurs actions bénéfiques dans le côlon, dont celles de régulation du transit. L'inuline donne aussi au topinambour sa saveur sucrée.
Le topinambour est excellent pour le transit.
Très efficace, il facilite la digestion et régule le transit en cas de constipation. De plus, la très grande présence de l'inuline, un polysaccharide présent dans les végétaux, élimine les bactéries nuisibles, présentes dans le côlon.