Faites blanchir 3 à 4 fois les gousses et pressez-les lorsqu'elles sont tendres. (Vous pouvez aussi écraser des gousses d'ail en chemise.) Si vous souhaitez une préparation plus douce, faites cuire les gousses dans de la crème fraîche avant de les mixer. Ou testez l'ail noir...
L'idéal : le manger cru !
Pour conserver toutes les vertu de l'ail, il est conseillé de le consommer cru, finement émincé. L'allicine est alors présente en grandes quantités. A la cuisson, en revanche, elle perd en puissance et l'on estime qu'il faut environ tripler la dose pour obtenir les mêmes bénéfices.
L'ail renferme également de puissants antioxydants tels que les flavonoïdes et les polyphénols, et des minéraux tels que le calcium, le phosphore, le fer ou encore le sélénium. La consommation quotidienne d'ail cuit offre un apport considérable en fibres à raison de 2 g pour 100 g d'ail.
L'ail est avant tout cru soit pelé, émincé, écrasé avec le plat d'un couteau ou un presse-ail, détaillé en rondelles. Il peut également être frotté dans un plat ou sur du pain (bruschettas), incisé pour les insérer dans du pain, de la viande, du poulet…
Très utilisé dans la cuisine méditerranéenne, ce légume est également excellent pour la santé. Riche en vitamines A, B, C et E ainsi qu'en antioxydants, l'ail est une plante qui figure en tête de liste de la famille des super-aliments et des alicaments, ces aliments-médicaments !
On sait que la médecine traditionnelle chinoise a toujours eu recours à l'ail pour stimuler les fonctions de la Rate et de l'Estomac (des fonctions plus élaborées que ce que, en Occident, l'on attribue à ces deux organes).
Effet calmant
L'odeur de l'ail traverse un peu l'oreiller, ce qui vous aide à vous endormir plus facilement. De plus, il améliore aussi la qualité de votre sommeil.
Vous pouvez préparer le reste de la recette et les autres ingrédients pendant ce temps. Idéalement, ajoutez l'ail 20 minutes ou moins avant la fin de la cuisson pour préserver au maximum ses composés actifs.
L'ail sublime la saveur de vos recettes salées. Cru, cuit, ce condiment révèle de multiples facettes en fonction du mode de préparation choisi.
Comment tirer le meilleur de l'ail? D'abord, le conserver au sec et à température ambiante ; le froid et l'humidité provoquent sa germination, ce qui lui donne un goût amer. C'est lorsque les cellules des gousses (ou caïeux) sont écrasées qu'elles dégagent leurs arômes et leur saveur caractéristiques.
L'ail permettrait en effet de réguler le taux de cholestérol total, de lutter contre le « mauvais » cholestérol et de faire baisser le taux de triglycérides - autres graisses qui augmentent le risque cardiovasculaire - dans le sang.
L'ail est un véritable médicament, grâce à ses propriétés antimicrobiennes, antiseptiques, anti-inflammatoires, anti-bactériennes, antifongiques et même antivirales. Il est donc conseillé d'en consommer pour lutter contre les maux et maladies infectieuses come le rhume, le mal de gorge ou encore l'angine de poitrine.
La meilleure façon de consommer de l'ail est de l'avaler cru. Pourquoi manger de l'ail cru ? Car l'allicine, son principal ingrédient actif, s'abîme à la cuisson. Avant de le consommer, coupez la gousse et écrasez-la.
Manger de l'ail peut aussi perturber la digestion. Cet aliment est excellent pour le corps, mais consommé en grande quantité (plus d'une gousse d'ail), il peut provoquer des reflux gastriques et des brûlures d'estomac, ce qui vous fera passer une nuit plutôt désagréable.
Ainsi les propriétés que l'on prête à l'ail pour le coeur sont aujourd'hui bien étayées. Tout d'abord, il fait baisser de façon légère mais régulière les taux de triglycérides et de cholestérol. De plus, il diminue les risques de formation de caillots et contribue à fluidifier le sang.
De plus, il est conseillé d'éviter de consommer de l'ail avant une chirurgie afin de diminuer le risque de saignements prolongés. Finalement, chez les personnes prenant des médicaments hypoglycémiants, la consommation de grandes quantités d'ail frais pourrait accentuer l'effet de ces médicaments.
On a tous vu nos grand-mères ou nos mères frotter un plat à gratin avec une gousse d'ail. En écrasant la gousse contre le plat, l'ail y laisse une fine pellicule qui parfume votre recette. Le goût de l'ail se propagera dans les pommes de terre lors de la cuisson pour les parfumer subtilement.
L'ail se conserve à température ambiante, à l'air libre, dans un endroit sec et sombre, pendant quelques semaines. Évitez de mettre vos gousses au frigo, sauf si l'ail est tranché. L'ail épluché dans un peu d'huile permet de le conserver plus longtemps et ça parfume votre huile!
Combien de temps peut-on conserver de l'ail épluché ? En règle générale, l'ail se conserve très bien. Vous pouvez ainsi le garder pendant environ 8 mois si le bulbe est entier et si vous le placez dans un endroit sec, aéré (dans un panier ou un filet laissant circuler l'air) et à l'abri de la lumière.
Il tire ses propriétés de ses composés soufrés, qui agissent comme antioxydants et sont utiles au cœur. Bien qu'il n'abaisse le taux de cholestérol que de façon modeste, il éclaircit le sang et diminue donc le risque de formation de caillots sanguins, de crise cardiaque et d'AVC (accident vasculaire cérébral).
S'il est conseillé de retirer cette petite pousse verte, c'est à cause de sa forte teneur en soufre qui la rend indigeste pour certaines personnes. Pour certaines recettes, vous pouvez toutefois conserver les gousses d'ail entières : rôti de boeuf, gigot d'agneau ou encore légumes rôtis au four.
Pour manger de l'ail sans avoir une mauvaise haleine, il suffit d'enlever le germe. Et pour atténuer le goût fort de l'ail, couper les gousses d'ail en fines tranches après avoir enlevé le germe et laisser macérer quelques jours au frais dans de l'huile d'olive.
Diverses études relatives aux propriétés de l'ail ont démontré que lorsqu'il est consommé à jeun, il peut être considéré comme un antibiotique naturel. Il est plus efficace lorsqu'il est pris à jeun, car à ce moment précis, les bactéries sont moins résistantes et son action les élimine.