3) La strate où a été trouvé le fossile de Lucy est entre la coulée basaltique et les cendres volcaniques, on peut donc estimer l'époque de Lucy entre -3,7 et -2,8 millions d'années. Remarque : Le squelette de Lucy a été daté, son age serait de 3,18 millions d'années.
L'espèce Australopithecus afarensis est l'une des mieux connues grâce à la découverte médiatisée de deux squelettes en Éthiopie. Le squelette de Lucy – dénommé en référence à la chanson Lucy in the Sky with Diamonds des Beatles –, mis au jour en 1974, est daté de 3,2 millions d'années.
Découverte dans des terrains datés de 3,18 millions d'années, Lucy a longtemps été considérée comme la représentante d'une espèce à l'origine de la lignée humaine. Aujourd'hui, la majorité des chercheurs estiment que Lucy est plus probablement la représentante d'une branche collatérale.
Pour être précis, on utilise deux mesures en fonction de l'âge des fossiles. S'ils sont récents, c'est-à-dire moins de 60 000 ans, on utilise la datation par le carbone 14. On mesure la quantité de carbone 14, qui est un carbone radioactif. Et pour les fossiles plus anciens, on mesure le potassium contenu dans les os.
On obtient donc r/ro= e-λt et au final t=1/λ . ln(ro/r). Il est possible d'utiliser une autre mesure que celle du spectromètre de masse. Le Becquerel (Bq) mesure l'activité de la source radioactive, c'est-à-dire le nombre de noyaux qui se transforment et émettent un rayonnement par seconde.
La plupart des sites archéologiques contiennent des matières organiques. La méthode la plus répandue pour établir l'âge de ces matières est la datation au carbone 14. Pour les objets vraiment très anciens, les archéologues peuvent notamment utiliser la datation au potassium-argon.
On dénombre deux grands types de méthodes de datation : les méthodes de datation absolue ou objective, et les méthodes de datation relative.
La méthode repose sur la présence de radiocarbone dans tout organisme vivant, une présence qui décroît ensuite de façon exponentielle à partir de la mort de l'organisme. Il suffit alors de mesurer le rapport entre le carbone 14 et le carbone restant (14C/C total) pour retrouver l'âge de l'organisme.
Il est également possible de calculer un âge à partir du coefficient directeur de l'isochrone dans les graphiques (206Pb/204Pb) = f(238U/204Pb), (207Pb/204Pb) = f(235U/204Pb) et (207Pb/204Pb) = f(206Pb/204Pb). La datation absolue a permis d'attribuer des âges absolus à l'échelle chronostratigraphique.
Little Foot, le plus complet des australopithèques connus à ce jour, est donc plus vieux que Lucy de près d'un demi-million d'années.
Lucy, beau squelette de 3,2 millions d'années découvert en Ethiopie en 1974 par l'équipe franco-américaine d'Yves Coppens, Donald Johanson et Maurice Taïeb, serait un homme. Argument clé: la forme du bassin de Lucy ne permettrait pas la naissance d'un petit australo.
Les restes de Lucy ont plus précisément 3,2 millions d'années. Lucy vivait donc en Afrique au début du Paléolithique, dans un environnement de savane. Elle était capable de vivre à la fois au sol et dans les arbres.
Lucy mesurait environ 1m10, pesait 29 kilos et ressemblait à un chimpanzé. Mais ce qui la distingue d'un singe, c'est ses membres inférieurs qui fonctionnent comme ceux de l'espèce humaine, prouvant qu'elle est bipède.
Squelette d'Australopithecus afarensis, plus connu sous le nom de Lucy. Il a été découvert en 1974 dans le nord-est de l'Éthiopie.
Comme Lucy, qui vivait dans l'actuelle Éthiopie il y a 3,2 millions d'années, Little Foot est une australopithèque, mais d'une espèce un peu différente, appelée Australopithecus prometheus.
Lorsque l'on considère un isotope radioactif, on parle de demi-vie -- ou de période radioactive -- pour désigner le temps au bout duquel la moitié des noyaux de cet isotope se sont désintégrés. Cela correspond en général au temps qu'il faut pour que la quantité de ces atomes radioactifs diminue de moitié.
Dans le corps d'Ötzi, depuis sa mort, non pas 50% mais seulement 47% des atomes de 14C ont été désintégrés. Le processus de détermination de l'âge, également appelé «datation carbone», a révélé que la momie était âgée de 5250 ans.
Pour déterminer le temps de demi-vie, on peut alors utiliser la courbe x = f (t) de la même façon que celle représentant le nombre de noyaux radioactifs présents dans l'échantillon en fonction du temps.
La résonance paramagnétique électronique (ESR, pour Electron Spin Resonance) est la seule méthode de datation numérique capable de dater des dents fossilisées collectées sur des sites datant de l'occupation des hominidés dans la région méditerranéenne.
La dendrochronologie permet de dater des objets en bois (ex: sculpture, retable, mobilier, etc.) à l'année près en comptant et en analysant la morphologie des anneaux de croissance des arbres.
Histoire de la datation absolue : Henri Becquerel, Marie et Pierre Curie, Ernest Rutherford. C'est à la fin du XIXe siècle que commence l'histoire de la datation absolue, avec la découverte du rayonnement de sels d'uranium, par Henri Becquerel, en 1896 (voir son portrait sur l'image ci-dessus, tout à gauche).
C'est le seul type de technique qui permet de préciser l'âge réel de l'objet à l'étude. Les méthodes de datation absolue comprennent principalement la datation au radiocarbone, la dendrochronologie et la thermoluminescence.
Une datation absolue fixe un évènement à un instant précis dans le temps. Elle consiste à dire «cela s'est passé il y a trois jours» ou «il y a 187 millions d'années». Une telle affirmation s'appuie sur des instruments de mesure du temps : sablier, horloge… ou spectromètre de masse.
Le principe de la datation
Sa période radioactive, temps au bout duquel la moitié de ces atomes s'est désintégrée en azote 14, est de 5 730 ans. Se formant dans la haute atmosphère de la Terre, il existe 1 atome de carbone 14 pour 1 000 milliards de carbone 12 (isotope non radioactif).