La seule véritable différence entre les deux est la suivante : une auto-entreprise est une entreprise individuelle pour laquelle l'entrepreneur a décidé d'opter pour le régime simplifié de l'auto-entreprise. Cette option lui permet notamment de bénéficier d'obligations comptables et déclaratives allégées.
Pour un entrepreneur individuel, il n'y a aucune imposition des bénéfices effectuée au niveau de l'entreprise elle-même, qui n'a pas de personnalité distincte de celle du chef d'entreprise. L'entrepreneur individuel est imposé personnellement à l'impôt sur le revenu (IR) sur le bénéfice fiscal réalisé.
Lorsque l'entrepreneur exerce son activité en entreprise individuelle, le principe d'imposition est le suivant : l'entrepreneur est imposé personnellement à l'impôt sur le revenu sur les bénéfices réalisés par l'intermédiaire de son activité, aucune taxation n'est réalisée sur l'entreprise directement.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Inconvénient 1 : Impossibilité de s'associer par la suite (contrairement à la SARL) Inconvénient 2 : Crédibilité limitée puisque pas de capital social (contrairement à l'EURL) Inconvénient 3 : Pas de régime social et fiscal de faveur (contrairement au statut d'auto-entrepreneur)
Le statut de l'entreprise individuelle présente plusieurs avantages : une création simplifiée. une responsabilité limitée au patrimoine professionnel. ne sollicite aucun apport.
Pour une entreprise individuelle, aucun minimum n'est exigé pour le capital individuel, puisque ce dernier n'existe pas juridiquement. Ainsi, vous pouvez créer votre entreprise individuelle sans aucun capital.
Le dirigeant d'une entreprise individuelle paye des cotisations sociales, proportionnelle au résultat fiscal de l'entreprise. Leur montant varie également en fonction du type d'activité (profession libérale, artisan, commerçants, etc), où des éventuelles exonérations accordées (ACRE, ZFU, RSA, etc.).
En réalité, l'entreprise individuelle au régime micro-entreprise est le statut idéal pour tester un projet à moindre frais : les démarches administratives de création sont très simples et gratuites et l'entreprise génère peu de coûts de fonctionnement. Un faible formalisme administratif encadre ce régime fiscal.
Si votre CA est compris entre 34 400 € et 247 000 € (base 2021), votre entreprise individuelle sera soumise au régime réel simplifié. Vous n'êtes pas tenu de déclarer la TVA chaque mois, mais le paiement de la TVA doit être fait chaque semestre.
Pour ses cotisations sociales, le micro-entrepreneur se voit appliquer un taux forfaitaire (12,8% ou 22% en fonction de son activité). Le montant de ses cotisations varie donc en fonction de son chiffre d'affaires. Pour ses revenus, le micro-entrepreneur est imposé selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Vous pouvez effectuer votre demande d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) et au registre des métiers (RM) de l'une des manières suivantes : Soit en ligne sur le guichet unique des formalités des entreprises.
Avantages de l'entreprise individuelle
Le principal intérêt de recourir à ce statut est sa simplicité. Pas de lourdes formalités à la création (pas de statut, ouverture compte bancaire au nom d'une personne morale, etc.) et un fonctionnement très simple (pas d'assemblées, de décisions actées, etc.).
Contrairement aux sociétés, l'entreprise individuelle n'a pas de capital social. Elle n'a pas non plus de patrimoine, ni d'existence juridique. Ces absences peuvent constituer un frein à la conclusion de partenariats et à la signature de certains contrats.
Pourquoi choisir le statut d'entreprise individuelle? L'entreprise individuelle est la structure juridique la plus simple pour une première création d'entreprise. Facile à gérer certes mais sachez qu'elle est essentiellement adaptée aux projets qui ne réalisent pas un chiffre d'affaires très élevé.
désagrément, embarras, ennui, importunité.
L'embauche de salariés n'est pas limitée dans une entreprise individuelle. Il faut cependant considérer que l'accroissement du nombre de salariés augmente les charges salariales pour lesquelles l'entrepreneur sera responsable à titre personnel en cas de difficultés financières de l'entreprise.
Vous devez déclarer votre activité auprès d'un centre de formalités des entreprises (CFE). Le CFE compétent dépend de la nature de votre activité.
L'EIRL : une meilleure protection du patrimoine personnel. La principale différence entre l'EI et l'EIRL réside dans la protection du patrimoine personnel de l'entrepreneur. L'entrepreneur individuel doit ainsi répondre de ses dettes sur la totalité de son patrimoine, il ne bénéficie d'aucune protection.
Pourquoi les banques n'aiment pas les EIRL ? Le problème est de taille car en choisissant la forme de l'EIRL, l'entrepreneur individuel limite les garanties qu'il offre à ses créanciers, auxquelles les banques interviennent lorsqu'elles accordent des crédits, aux seuls biens qui affectent son activité.
1ère caractéristique, une personne unique : l'entreprise individuelle est un statut dont bénéficie l'entrepreneur. Il exerce l'activité en son nom ce qui signifie que l'entrepreneur et l'entreprise ne font qu'un. Cela n'implique pas la création d'une entité autonome comme pour la création d'une société.