Dès qu'une gêne apparaît, il faut pratiquer une manœuvre dite ” d'équilibrage des pressions “. La plus simple consiste à pincer votre nez et à souffler progressivement bouche fermée, comme si vous vous mouchiez, sans toutefois être brusque. Vous sentirez alors un ” mouvement ” des tympans lorsque la manœuvre a réussi.
Les plongeurs professionnels utilisent plusieurs méthodes pour résister à la pression sous-marine. L'une d'entre elles consiste à respirer correctement et à adopter une respiration régulière. La respiration lente et profonde peut aider à maintenir la stabilité du corps et à réduire le stress physique.
Pour déboucher l'oreille, il est possible de bâiller plusieurs fois, de boire de l'eau, de mâcher du chewing-gum ou de procéder à un nettoyage externe de l'oreille, car cela permet d'équilibrer la pression à l'intérieur du conduit auditif ou d'éliminer l'excès de cire, et donc de déboucher l'oreille.
La pression auriculaire disparaît normalement en bâillant ou en déglutissant, des fois au bout de plusieurs heures. Si elle venait à persister, elle peut être le signe d'une inflammation de l'oreille ou d'un problème de pression dans l'oreille. En cas de doutes, n'hésitez pas à consulter votre médecin ORL.
5 - Bien contrôler sa remontée à la surface
C'est la règle de base : en plongée, il est indispensable de remonter lentement afin de laisser le temps à l'organisme d'éliminer l'azote, sans quoi on risque un accident de décompression. On estime qu'une remontée idéale n'excède pas 10 à 15 mètres par minute.
Faire des exercices de flottaison
En faisant des exercices de flottaison avec votre gilet stabilisateur, vous pourrez vous sentir en contrôle de votre environnement et ainsi diminuer votre anxiété. Allez dans une eau ou vous ne touchez pas le fond et pratiquer vous, avec vos palmes, à tourner et vous déplacer.
Prévenir: si vos oreilles sont sensibles aux otites, alors il est recommandé d'éviter un maximum de mettre la tête sous l'eau en piscine et au bord de la mer. S'équiper: avec des bouchons d'oreilles pour empêcher l'eau de rentrer dans le conduit auditif. Il existe des bouchons spécialement conçus pour la baignade.
La méthode de Valsalva ou « d'équilibrage des pressions »
L'objectif est d'envoyer lentement et progressivement de l'air vers les trompes d'Eustache. En pratique, Il faut se pincer le nez et souffler doucement en continu, bouche fermée (comme si vous vouliez vous moucher).
Le plongeur ressent une douleur et une gêne dans l'oreille. En cas de rupture du tympan, l'eau froide qui pénètre dans l'oreille moyenne peut provoquer des vertiges.
Essayez d'enlever l'eau de votre oreille en secouant la tête. Vous pouvez également essayer d'absorber l'eau en insérant délicatement la pointe d'un mouchoir en papier dans votre conduit auditif. Veillez toutefois à ce que le mouchoir ne soit pas trop épais, sans quoi il pourrait occasionner des lésions.
Manœuvre de Valsalva, mode d'emploi
Comment pratiquer cette manœuvre ? Il suffit de prendre une inspiration profonde, suivie d'une expiration bouche fermée en pinçant le nez). Une autre manœuvre peut entraîner le même effet, celle de Toynbee qui consiste à déglutir à vide, bouche fermée, en pinçant le nez.
La manœuvre de Valsalva consiste à prendre une grande inspiration puis à expirer fortement en fermant la bouche et en bouchant le nez pour empêcher l'air de sortir. Il se produit une augmentation de la pression aérienne dans le thorax et également dans l'oreille moyenne.
En plongée, la respiration est essentiellement buccale. L'air comprimé inspiré par le détendeur est refroidi (détente) et filtré ; le filtre du détendeur sert à filtrer les impuretés grossières qui pourraient se trouver dans le bloc.
Dans le cas présent, le sous-marin «Titan» subit en permanence une force de 380 bars, l'unité de mesure basée sur la pression atmosphérique moyenne à la surface de la mer. Cela représente une force colossale de 380 kg de pression par cm2.
1 bar correspond approximativement à la pression de l'air à la surface de la terre ou à une colonne d'eau de 10 mètres de hauteur. 10 ATM correspond à environ 10 bars, soit approximativement la pression qui règne à une profondeur de 100 mètres.
Prévention du barotraumatisme de l'oreille et des sinus
Lors de la plongée, le barotraumatisme auriculaire pendant la descente peut être évité en déglutissant ou en expirant fréquemment tout en pinçant les narines pour ouvrir les trompes d'Eustache et équilibrer les pressions entre oreille moyenne et pression ambiante.
La plongée sous-marine est une activité de loisir relativement sans danger pour la personne en bonne santé convenablement formée. Les cours sur la sécurité en plongée sous-marine proposés par des organismes nationaux de plongeurs sont largement disponibles.
Les complications possibles d'une perforation tympanique sont : une baisse plus ou moins importante de l'audition ; une infection si le tympan a été perforé par un objet sale notamment. une infection à évolution lente (otite moyenne chronique suppurée), si la perforation n'est pas fermée à terme.
Le barotraumatisme affecte souvent les oreilles. Mais c'est le barotraumatisme affectant les poumons (barotraumatisme pulmonaire) qui est le plus grave.
En résumé, comme indiqué dans les livres Plongée Plaisir, une bonne vitesse de remontée se situe entre 9 et 12 m (idéalement : 10 m/min). Cette vitesse de remontée doit être ralentie à l'approche de la surface et entre les paliers.
La décompression
Durant la remontée et pendant les heures qui suivent l'immersion, votre corps va devoir consommer de l'énergie pour évacuer ce surplus d'azote afin de retrouver son état de fonctionnement normal. Ce travail supplémentaire explique en partie pourquoi vous êtes fatigué après la plongée.
Comment faire ? Travaillez dans l'eau, toujours accompagné, avec des tables d'entraînements hypoxiques et hypercapniques. Privilégiez une formation en apnée car leur but est d'apprendre à savoir comment s'entraîner avec ces différentes tables, parfois un peu techniques à lire !
Si la pression extérieure diminue, comme lors de la montée d'un avion, il faut essayer de respirer la bouche ouverte, de bâiller, de mâcher un chewing-gum ou de déglutir. L'une de ces manipulations peut ouvrir la trompe d'Eustache et permettre à l'air de sortir de l'oreille moyenne.