Presses Univ. de Rennes, 2014. « Le décrochage scolaire est l'étape ultime d'un processus qui se conclut par une sortie du système scolaire sans avoir atteint le niveau de qualification attendu au moment de la scission entre le jeune et l'école. »
Les modélisations révèlent ainsi que les filles évoquent plus souvent la difficulté du travail scolaire et les problèmes personnels ou de santé 5, alors que les garçons avancent plus volon- tiers la quête de l'argent, une mésentente avec les enseignants ou l'exclusion de la formation.
En résumé, les principaux facteurs de risque de décrochage scolaire liés à l'élève lui-même sont : le fait d'être un garçon, les difficultés scolaires (le rendement dans les matières de base), les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés; liés à la famille : la situation socioéconomique (défavorisation), ...
Définition officielle : Le décrocheur, ou sortant sans diplôme ni qualification, est l'élève inscrit une année donnée et qui n'obtient ni diplôme ni qualification durant l'année considérée et n'est pas inscrit l'année suivante dans une formation général ou professionnelle.
Coopérer avec les enseignants pour éviter que son enfant décroche. Pour lutter contre la déscolarisation et l'exclusion, il est important de favoriser une collaboration étroite école-famille. Un dialogue régulier entre les équipes éducatives et les parents d'élèves permet en effet d'éviter l'abandon scolaire précoce.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
Cette partie de la population des « décrocheurs » courre un risque de désocialisation d'autant plus important qu'ils disposent de très faibles ressources familiales. Mais on trouve également parmi ces jeunes la volonté de se réaliser d'une autre manière, en dehors de l'école, et plus particulièrement par le travail.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
L'abandon scolaire L'abandon scolaire est un problème sans frontières qui affecte plusieurs sociétés et communautés dans le monde entier. Ses effets peuvent être très graves, contribuant à l'analphabétisme répandu, au chômage, au crime et au gaspillage des ressources publiques des états.
L'échec scolaire est le phénomène des élèves quittant les systèmes scolaires modernes sans qualification ou diplôme et plus largement ayant des difficultés d'apprentissage.
A l'échelle individuelle : conséquences multiples pour le jeune décrocheur : scolarité source de malêtre, faible estime de soi (non valorisation de ses compétences), souffrance psychologique, difficulté d'insertion sociale et professionnelle (chômage), situation de précarité (emplois précaires et peu qualifiés), de ...
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des arguments de manque d'argent (frais de scolarité) les mariages et grossesses précoces, une éducation de qualité à l'école et une perte de temps pour les études.
Au collège, des élèves peuvent être présents et commettre des actes délinquants à l'extérieur de l'établissement. Enfin, certains auteurs affirment que l'abandon scolaire permet de réduire le stress et la frustration vécus à l'école, facteurs favorisant l'apparition des conduites délinquantes.
Les garçons et les filles ne décrochent pas toujours pour les mêmes raisons. Essentiellement, les filles décrochent pour des raisons liées à des problèmes familiaux alors que les garçons quittent l'école pour des raisons liées à des problèmes vécus à l'école et pour l'intérêt que suscite le travail.
Conclusion Les origines des violences scolaires sont représentées par les médias, la démission de la famille, les conflits familiaux, une situation socio économique défavorable.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Ainsi, vivre dans un contexte de la pauvreté est sans contredit un facteur important de l'abandon scolaire. Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire.
Un numéro vert 0 800 122 500 est disponible pour aider les jeunes de 16-18 ans sans école, ni formation, ni emploi et leurs parents. Un moteur de recherche "S'informer près de chez soi" vous permet de trouver les coordonnées des acteurs de l'obligation de formation, notamment pour faire un point sur votre situation.
L'équipe pédagogique doit ensuite vous présenter le PPRE. Votre enfant doit être associé à cette présentation. votre accord n'est pas nécessaire pour mettre en place le PPRE. Toutefois, votre adhésion au plan d'actions facilite sa réussite.