1. Fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse : La croyance en Dieu, aux fantômes. 2. Ce qu'on croit ; opinion professée en matière religieuse, philosophique, politique : Respecter toutes les croyances.
− [En parlant de celui qui croit] Action de croire : 1. Il y a dans la croyance (Fürwahrhalten) les trois degrés suivants : l'opinion (Meinen), la foi (Glauben), et la science (Wissen).
Une croyance peut être plus ou moins fondée, plus ou moins justifiée : un préjugé, une opinion, une hypothèse scientifique, une induction sont différentes croyances. Le CNRTL indique que la croyance est une « certitude plus ou moins grande par laquelle l'esprit admet la vérité ou la réalité de quelque chose ».
Dérivé du latin credo (« je crois ») et du vieux-français créance, la croyance désigne le fait ou l'action de croire, c'est-à-dire d'attacher une valeur de vérité à un fait ou un énoncé. C'est un état mental qui se décline en plusieurs degrés qui vont de la simple opinion à la science en passant par la foi.
La religion s'appuie sur des croyances – la croyance est l'attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner de preuves- ; la religion est par nature dogmatique. La vérité peut y être décrétée et/ou « révélée ».
La croyance ne peut donc pas se changer en savoir. Croire, c'est donc donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude objective de sa vérité. Il s'agit d'une opinion. Savoir, c'est donner son assentiment à une proposition en ayant la certitude objective de sa vérité.
La croyance est plus largement une adhésion de notre esprit à une idée ou à des vérités qui ne sont pas démontrables. Elle relève du domaine de la foi ou des convictions, qui ne viennent pas de la raison mais de la sensibilité (sentiments ou sensation).
Les croyances en disent long sur nos sociétés et ont une histoire. Elles sont le reflet de nos préoccupations, de notre « image du monde » et de notre organisation sociale. En ce sens, toutes doivent être prises au sérieux.
La croyance est définie dans le petit Robert (1982) comme « l'action, le fait de croire une chose vraie, vraisemblable ou possible ».
➙ certitude, conviction, foi.
On distingue les agnostiques athées pour ceux qui penchent en faveur de l'inexistence de dieu(x) et les agnostiques théistes pour ceux qui penchent en faveur de son (leur) existence.
Cosmologie religieuse et sciences humaines.
La raison, c'est elle qui produit le savoir : il est objectif, on l'avait vu, et surtout il est toujours vrai. A l'inverse, la croyance n'est pas un savoir. Je sais que 2et 2 font 4, donc je ne le crois pas, ce n'est pas une croyance. Une croyance, elle peut être vraie ou fausse et je n'ai pas de certitude.
Nous avons besoin de croire pour vivre sans nous contenter des limites de ce que nous savons. Sans cette faculté de croire, il n'y aurait jamais de décision, de décou- verte, d'espérance, de vision…
On entend par croyance une « croyance religieuse » ou une « religion », ce qui est défini par un système reconnu et une confession de foi, comprenant à la fois des convictions et des observances ou un culte.
Les croyances basées sur des valeurs positives d'amour, de compassion et de partage apporteraient une meilleure santé émotionnelle et beaucoup d'effets positifs sur le corps comme, par exemple, un taux plus faible de maladies cardiaques un meilleur fonctionnement du système immunitaire, moins de risque de développer un ...
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
Une telle distinction subjective entre croyances et savoirs présente deux inconvénients: premièrement, elle prive les deux notions de toute valeur descriptive; deuxièmement, elle dissimule le fait que la plu- part des croyances contemporaines – la plupart des idées auxquelles nous croyons – sont aujourd'hui associées ...
Cela implique que faire croire ne signifie pas nécessairement tromper. Le verbe « croire » a le sens de « penser que quelque chose est véritable, donner une adhésion de principe », ce qui n'implique pas que la chose en question soit fausse. Les syno- nymes de « croire » en ce sens sont : accepter, admettre, penser.
Il faut distinguer nettement savoir et croyance : le savoir se justifie ; la croyance se dispense de justification. […] Les savoirs scientifiques sont un bien public, élaborés […] par des scientifiques […] et les connaissances une fois validées sont publiques.
Au total, il n'est pas plus facile de croire que de savoir. L'acte de foi qui engage la personne implique, lui aussi, une discipline et une ascèse.
Si la foi est accueil de la vérité révélée par Dieu Un et Trine, la croyance est au contraire une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue et donc privée de l'assentiment à Dieu qui se révèle ».
Croire en Dieu implique, au moins pour les monothéistes, croire qu'il existe un être hors de l'univers, éternel, absolu, omnipotent, parfait, qui a créé ce monde, les êtres vivants, les hommes, et leur demande de rendre compte de leurs actions.