Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés.
Je soussigné(e), [Titre, Nom, Prénom] demeurant [adresse], né(e) le [date] à [ville], atteint d'une affection de longue durée incurable, déclare ne pas vouloir bénéficier d'un acharnement thérapeutique, ni d'une réanimation ou d'une assistance matérielle pour me maintenir en vie.
Les ordres de ne pas réanimer sont placés dans le dossier médical d'une personne, et servent à informer le personnel médical qu'il ne doit pas procéder à une réanimation cardio-pulmonaire si besoin en était. L'état du patient s'est donc rapidement dégradé pendant la nuit et il est mort peu de temps après.
Pour établir ses directives anticipées, il suffit d'indiquer, par écrit, ses nom et prénom, sa date et son lieu de naissance, et d'indiquer ses souhaits. Le document doit être daté et signé.
Connectez-vous à votre compte et recevez une alerte par email dès que l'information de la page « Modèle de directives anticipées (élaboration, modification, annulation) (Modèle de lettre) » est mise à jour.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
Dernières volontés : les démarches à effectuer
Cette liste de souhaits peut être glissée dans votre livret de famille et transmise à une ou deux personnes de confiance. Vous pouvez la rédiger seul-e ou avec l'aide d'un professionnel (juriste, conseiller funéraire, notaire…) ou de l'un de vos proches.
« Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. » (article L.
Vous accompagner dans vos démarches et vous assister lors de vos rendez-vous médicaux. Être consultée par les médecins pour rendre compte de vos volontés si vous n'êtes pas en mesure d'être vous-même consulté.
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou son médecin traitant. La désignation de la personne de confiance n'est pas obligatoire.
Réanimer s'emploie au sens médical de « rétablir les fonctions vitales de (qqn) » : réanimer un noyé. Le nom correspondant, réanimation, est courant. Ranimer est d'un emploi plus général au propre comme au figuré (ranimer un feu, ranimer des souvenirs, ranimer l'enthousiasme…).
Un ordre de ne pas réanimer ne signifie pas « ne pas traiter », il signifie seulement qu'il n'y aura pas de RCP. D'autres traitements (par exemple, une antibiothérapie, les transfusions, la dialyse ou l'utilisation d'un respirateur) qui peuvent prolonger la vie peuvent encore être fournis.
Il est géré par l'assurance maladie. Si la décision est prise par le médecin de ne pas appliquer vos directives anticipées, la personne de confiance, ou à défaut la famille ou l'un de vos proches en seront informés.
Chaque personne majeure peut rédiger, par avance, une déclaration s'elle le souhaite pour préciser ses volontés de fin de vie. Cette déclaration écrite constitue ce qu'on appelle les directives anticipées.
La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Que dit la loi ? L'obstination déraisonnable (anciennement appelée acharnement thérapeutique) est le fait de pratiquer ou d'entreprendre des actes ou des traitements alors qu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Soyez honnête. Votre médecin peut seulement vous aider s'il peut se faire une idée exacte de ce qui se passe. Par conséquent, répondez clairement et honnêtement aux questions sur vos symptômes, votre mode de vie et la prise d'autres médicaments. Assurez-vous de comprendre ce que le médecin vous dit.
Face à un refus de soin, le soignant ne doit pas abandonner, ni se déresponsabiliser. Le refus peut susciter un moment d'échange et de mise au point. Pour autant, il ne s'agit pas de harceler le patient, ni de devenir maltraitant.
Un acte médical ne peut être pratiqué qu'avec votre consentement libre et éclairé. Vous avez le droit de refuser tout traitement et d'exprimer vos souhaits concernant la fin de vie. 2 dispositifs sont prévus pour garantir l'expression de votre volonté : Désignation d'une personne de confiance.
La personne de confiance peut être toute personne que vous connaissez suffisamment pour placer votre confiance en elle : parent, ami, médecin traitant ou médecin extérieur au CHR. La personne à prévenir a un rôle différent: elle est surtout la personne qui sera informée de votre présence au CHR.
La personne de confiance est désignée par un patient pour l'accompagner dans son parcours médical et le représenter pour ses décisions médicales au moment où le patient n'est plus en mesure de s'exprimer.
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin. C'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques.
Je soussigné(e) [prénom et nom], né(e) le [date de naissance] à [lieu de naissance], domicilié(e) à [lieu de domicile], déclare par la présente exprimer les directives anticipées auxquelles l'équipe médicale devra se conformer si mon état de santé ne me permet plus d'exprimer ma volonté.
Pour organiser ses obsèques de son vivant lorsqu'on est seul, il est conseillé de souscrire à un contrat obsèques financé. Il s'agit d'un contrat d'assurance permettant de financer et de procéder à l'organisation de ses obsèques de son vivant. Il est proposé par les entreprises de pompes funèbres.