Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
Être en état de frustration
Comme le ferait un enfant en colère, le manipulateur déteste la frustration. Le « non » est inaudible pour lui, et il se débrouillera pour vous faire changer d'avis, de gré ou de force…
Tenir tête à un manipulateur narcissique
Affirmez-vous et posez des limites précises, ne vous renfermez pas à chaque fois que la personne tient des propos blessants à votre égard, et surtout, n'acceptez plus aucun comportement déplacé de la part du manipulateur narcissique.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.
Peur qui se concrétise lorsque la victime sort de l'emprise. Elle renoue alors avec son entourage, des personnes (souvent sa famille) qu'il avait réussi à écarter ou à subjuguer. Il commence ainsi à craindre que son masque ne soit publiquement jeté à terre : certainement pour lui, la pire humiliation.
La confrontation avec le réel. Être confronté à la réalité fait aussi partie de ce qu'un manipulateur pervers déteste le plus. Pour comprendre pourquoi, il faut se pencher encore sur le monde intérieur du narcissique. Ici, la seule vérité qui soit est celle qui sert son intérêt.
Ignorer un manipulateur, ne pas réagir, être indifférent à son silence radio, lui signifier sans lui déclarer clairement qu'il n'est « rien », qu'il' n'a pas le pouvoir, est la meilleure façon de le déstabiliser et de réagir à ses tentatives de destruction.
La sexualité du pervers narcissique implique la dépersonnalisation de l'autre. Pour ce faire, il a recours à la manipulation psychologique en donnant dans un premier temps satisfaction sur le plan sexuel à sa proie, pour mieux la contrôler par la suite et obtenir ce qu'il souhaite d'elle.
Le manipulateur
Il manipule de façon instinctive pour son propre bien. Avoir ce qu'il veut est son objectif principal, peu importent les moyens qui justifieront ses actions. Son intention n'est pas de faire du mal, mais de se faire du bien. Mais par définition, la manipulation fait souffrir.
Lorsqu'on fait face à un PN, on perd l'estime de soi à cause de la manipulation mentale. La victime est déstructurée psychologiquement. Elle ne sait plus ce qu'il faut croire. En effet, l'identification projective fait semer le doute et la victime est rongée par la culpabilité.
Un manipulateur : ça manipule. Lever les flous, les ambiguïtés: Reformulez la phrase ambiguë et demander lui de valider : « C'est bien cela que tu me dis? » Demandez-lui d'être plus précis : « Que veux-tu dire par, « Je vais le faire quand j'aurai le temps.» ». Apprendre à dire NON sans se justifier.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Il ne souffre pas et ne se rend pas compte qu'il n'aime pas. Même avec beaucoup d'amour de votre part, le manipulateur n'aime pas, "au mieux il admire", souligne Anne-Clotilde Ziegler. Vous pourriez souffrir encore plus en essayant de le changer ou pire, en ayant espoir qu'il change.
Un pervers narcissique ne tombe jamais réellement amoureux, il feint l'amour pour objectiver l'autre et l'utiliser afin de combler ses failles narcissiques. Outre son besoin d'emprise, la relation sera d'autant plus dysfonctionnelle qu'elle sera souvent très unilatérale.
Question d'origine : Pourquoi le PN vous ment ? L'une des comorbidités du Trouble de la Personnalité Narcissique est le mensonge pathologique. Le narcissique a besoin de mentir pour réussir ses manipulations.
Essayez, quand c'est possible, de dénoncer la violence en relatant les faits (d'autant plus si vous y assistez). Et placer toujours la victime au cœur de votre discours. Parlez d'elle, pas de « l'autre ». Par exemple : « Penses-tu qu'il a le droit de te faire ça ? », « Penses-tu que tu mérites ça ? », etc.
Face aux phrases ou comportements manipulatoires, faites le silence ! Retenez ce que vous alliez dire ou faire. Cela laisse le temps à l'impact émotionnel de s'atténuer. Il se peut alors que le manipulateur soit déstabilisé par votre silence et arrête sa manipulation.
En effet, si le manipulateur toxique revient, c'est pour manipuler de plus belle sa victime et en retirer toujours plus. Son énergie, sa sérénité, sa bienveillance, sa gentillesse sont comme des aimants pour le manipulateur. Dès lors qu'il pense pouvoir en retirer quelque chose : il accourt, sans foi ni loi.
« Une personne peut être considérée comme sous l'emprise d'un manipulateur lorsque son esprit critique et son libre-arbitre ne lui permettent plus de voir les mécanismes d'assujettissement », poursuit la psychologue. L'emprise s'installe souvent insidieusement, sans que la victime ne puisse l'anticiper.