Sur une moto, le levier de changement de vitesse se situe au niveau du côté gauche du moteur et s'actionne avec le pied. Concrètement, en partant du point mort, quand on veut changer de vitesse, il suffit d'actionner le levier et d'appuyer sur le sélecteur vers le bas pour engager la première vitesse.
Entre 60 à 80 km/h : passer à la 4ème. De 40 à 60 km/h : passer à la 3ème. De 20 à 40 km/h : passer à la 2ème. À moins de 20 km/h, vous devez passer à la 1ère vitesse.
Savez-vous pourquoi la première vitesse est toujours en bas sur une moto ? La principale raison est que cela évite de passer le point mort par inadvertance et donc de se retrouver en entrée de virage, en roue libre sans aucun frein moteur !
Le point mort est accessible avec le sélecteur de vitesses.
Il se situe entre la première et la seconde. Lorsque vous serez à l'arrêt ,en première, avec l'embrayage actionné pour ne pas caler, vous n'aurez qu'à lever légèrement le sélecteur avec votre pied. Ensuite vous pourrez relâcher l'embrayage.
Pour ça, le sélecteur est muni d'un capteur de mouvement qui transmet l'information du mouvement à la centrale électronique (ECU) de la moto. Lorsqu'elle reçoit ce signal, elle analyse en simultané tous les paramètres : rapport engagé, régime moteur, la vitesse de la roue arrière, position des papillons d'admission….
Il s'agit juste de solliciter brièvement le frein moteur entre chaque rapport, il faut relâcher le levier au point de patinage, mais pas jusqu'au bout, sauf après le dernier rétrogradage. Pour la main droite, le mieux est d'abord de vous entraîner à rétrograder avec coup de gaz sans freiner.
Le mieux est de la faire légèrement pencher à gauche et de la garder penchée. Pour cela, braquez le guidon à fond vers la droite et gardez serré le levier de frein avant. La moto va pencher à gauche. Ensuite, décollez le pied droit du sol, sans le monter trop haut.
Universellement symbolisé sur toutes les motos par un témoin lumineux de couleur verte et marqué « N » (pour neutre ou neutral) au tableau de bord, il marque la position de la boîte de vitesses qui déconnecte le moteur de la transmission, quelle que soit la position de l'embrayage et de son levier.
D'abord en ligne droite, avec le même exercice que ci-dessus, mais sans bloquer la moto, sans agir sur le frein avant. Dès que la moto avance de 2 cm, on reprend l'embrayage, mais sans jamais débrayer entièrement. Contentez-vous de tirer le levier sur un centimètre, cela suffit.
Le premier est relié au sol afin de sécuriser l'installation et le second permet de ramener le courant vers le distributeur.
Lorsque la boîte de vitesses est au point mort, les roues et le moteur de l'automobile ne sont plus couplés. C'est généralement le cas lorsqu'aucune vitesse n'est passée par le conducteur, mais que celui-ci maintient son pied sur la pédale d'embrayage alors que son véhicule continue d'avancer.
Savoir quand il faut passer les vitesses et rétrograder
de 20 km/h à 40 km/h : on doit passer la seconde vitesse. de 40 km/h à 60 km/h : on doit passer la troisième vitesse. de 60 km/h à 80 km/h : on doit passer la quatrième vitesse. au-delà de 80 km/h : on doit passer la cinquième vitesse.
Rétrograder permet de limiter l'usure des plaquettes de frein, car en baissant le régime moteur le véhicule va perdre davantage de vitesse et le conducteur a moins besoin de freiner. Cela permet également de toujours rester dans le bon régime pour éviter d'abimer le moteur et de consommer trop de carburant.
Avant de rétrograder (ou descendre de vitesse), il faut commencer par freiner. Lorsque la puissance du véhicule s'amoindrit malgré l'accélération ou que l'usager s'apprête à tourner, il est nécessaire de rétrograder. Il suffit enfin de relâcher la pédale d'embrayage progressivement et d'enchaîner avec l'accélérateur.
Vous freinez en premier, toujours pour éviter d'être en “roue libre”, mais dès que le régime du moteur a diminué, vous commencez à appuyer progressivement sur l'embrayage, en continuant de freiner. Si le moteur commence à “brouter”, avant de caler, débrayer et freiner à fond.
Quand l'utilise-t-on ? En pratique, le point mort est utilisé aux feux rouges, lorsqu'on est arrêté et qu'il est souhaitable de soulager un peu sa jambe gauche en la relevant de l'embrayage. Dans ce cas, se positionner sur le point mort quelques secondes, pendant cette attente, peut contribuer au confort du conducteur.
En effet, en s'élançant en deuxième rapport plutôt qu'en premier, on provoque une usure prématurée de l'embrayage. La transmission manuelle étant ainsi conçue, le fait de démarrer en deuxième rapport fait davantage glisser l'embrayage que si on décollait avec le premier rapport comme il est prévu.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ». Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir et influer sur elle.
Pour se sentir à l'aise sur sa moto, il est important d'être souple, détendu. Ce n'est possible que si on se sent en confiance, donc en équilibre, notamment à basse vitesse. Quelques exercices pour vous entraîner à sentir et maîtriser l'équilibre de votre moto à allure lente.
Très dur. Si vous êtes une personne moyenne, vous n'aurez probablement pas la force du cou et du haut du corps pour conduire pendant un certain temps, en pleine vitesse.
Apprendre à conduire une moto peut être très amusant. Le meilleur moyen d'apprendre à le faire est de s'entrainer dans un environnement sûr et contrôlé. Il est en effet préférable de commencer à s'entrainer en toute sécurité et de s'assurer d'avoir les bons équipements pour le type de motos que vous souhaitez posséder.
Restez en appui sur vos jambes, gardez le dos droit, vos mains sur le guidon sans trop vous crisper pour conserver la souplesse de votre motocyclette et une meilleure maniabilité. Le regard est essentiel aussi pour prendre sa trajectoire. L'erreur est de se focaliser sur la route.