La corruption et ses nombreux visages
Corruption privée quand un responsable Achats d'une société conclut un contrat non concurrentiel, en contrepartie d'un avantage personnel. Corruption publique quand un fonctionnaire octroie une autorisation non réglementaire en contrepartie d'un avantage personnel.
Les catégories ou les types de corruption les plus courants sont la corruption du côté de l'offre et la corruption du côté de la demande, la grande corruption et la petite corruption, la corruption traditionnelle et la corruption non traditionnelle, ainsi que la corruption publique et la corruption privée.
Elle est définie par l'article 433-11: « Lorsqu'une personne exerçant une fonction publique profite de cette fonction en sollicitant ou en acceptant des dons, promesses ou avantages en vue d'accomplir ou de s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction cette personne reçoit le nom de corrompu. »
Selon les autorités administratives, les principales attitudes qui encouragent la corruption sont le manque de morale ou d'éthique des agents publics (21.7) et l'impunité des actes de corruption (19.0). Il faut aussi noter la recherche de gains facile (15.2) et les lenteurs administratives (14.5).
Elle peut concerner toute personne bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, un syndicaliste ou l'organisation à laquelle ils appartiennent.
La dénonciation est l'un des outils les plus efficaces pour dénoncer et combattre la corruption. Cependant, les dénonciateurs sont souvent à risque en raison de représailles potentielles. OGP développé Un guide pour un gouvernement ouvert et le coronavirus et inclus un module sur la protection des dénonciateurs.
La corruption consiste en un acte par lequel une ou plusieurs personnes, occupant une fonction (dans le secteur privé ou dans la fonction publique), proposent ou acceptent de l'agent, une faveur quelconque (on parle d'avantage indu) dans le but de réaliser ou de s'abstenir de faire une mission qui entre pourtant dans ...
Contraire : épuration, honnêteté, intégrité, moralisation, pureté. – Littéraire : édification.
La théorie des incitations suggère que la corruption dépend de l'aversion pour l'illégalité du corrupteur et de l'agent public. Plusieurs éléments influençant le coût moral de la corruption ont été avancés dans la littérature : la culture, la religion, le genre, la classe sociale ou encore la réputation.
Pour Hervé Magnouloux, la corruption peut effectivement servir de lubrifiant à certaines économies sous développées, et permettre ainsi de retrouver une certaine souplesse.
Gâté, détruit. Tout le pays ayant été corrompu par l'ennemi qui battait en retraite. Altéré, en parlant de langues, de textes, etc.
Moins de prospérité: la corruption freine la croissance économique, nuit à l'état de droit et entraîne un gaspillage de compétences et de précieuses ressources. Lorsque la corruption est omniprésente, les entreprises hésitent à investir face au coût nettement plus élevé de l'activité économique.
L'abus de pouvoir des agents de l'État pour leur bénéfice personnel illégitime est appelé « grande corruption ». L'utilisation abusive par des agents du secteur privé de leurs bénéfices personnels illégitimes n'est autre, cependant, que de la petite corruption.
La recherche, a recensé le journal The Guardian, montre effectivement que les personnes qui se sentent puissantes sont plus susceptibles d'agir impulsivement : d'avoir des aventures extraconjugales, de conduire imprudemment, de voler à l'étalage, de mentir ou même de piquer des bonbons à des enfants.
La corruption est incriminée sous sa forme active (article 445-1) et passive (article 445-2). Sa définition est inspirée des éléments constitutifs de l'infraction de corruption d'agents publics nationaux. Les coupables de ces délits sont passibles de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.
Avec la loi Sapin 2, La France se dote d'outils innovants permettant de détecter, de prévenir et de sanctionner efficacement la corruption et les atteintes à la probité. La loi a pour ambition de répondre aux aspirations des Français quant à la transparence, à l'éthique et à la justice en matière économique.
La corruption est un délit pénal. Elle consiste à faire ou ne pas faire une chose, dans le cadre de son travail ou de son mandat, en échange d'un avantage. Quand la corruption concerne une personne dépositaire de l'autorité publique, elle est plus lourdement sanctionnée.
Cependant, pour l'infraction de concussion, la personne qui remet, à tort, les fonds est victime de l'action, la manoeuvre frauduleuse de l'acteur public tandis que pour le délit de corruption, elle participe activement à cette action frauduleuse.
La corruption est un phénomène mondial qui engendre la pauvreté, entrave le développement et décourage l'investissement. Elle fragilise aussi les systèmes judiciaire et politique qui devraient servir l'intérêt général.
Selon l'indice de perception de la corruption (IPC), la Somalie était l'un des pays le plus corrompus au monde, aux côtés de la Syrie, juste derrière le Soudan du Sud, pays qui a le niveau de corruption le plus élevé au monde.
Du côté des pays les plus corrompus d'Afrique figurent la Guinée-Bissau, le Tchad, les Comores le Soudan, le Burundi, la RD Congo, la Guinée Equatoriale, la Libye, la Somalie et le Soudan du Sud.
La moyenne mondiale de l'IPC (indice de perception de la corruption) est de 43, soit la même depuis dix ans, les deux tiers des pays obtenant un score inférieur à 50. La Somalie (13), la Syrie (13) et le Soudan du Sud (11) sont les pays dont le niveau de corruption est jugé le plus haut.
Les résultats de nos simulations montrent qu'une fuite de 10% d'investissements publics sous l'effet de la corruption aurait pour effet d'engendrer une perte de 2.6 points de pourcentage de taux de croissance par an, en moyenne. Le bien-être des ménages diminue, en moyenne, de 0,64 point de pourcentage par an.
La corruption impacte également le développement économique et stratégique de l'entreprise en modifiant l'allocation des ressources (moins d'investissements en interne, retards en recherche et développement et ralentissement de l'innovation, exclusions de marché, perte de temps à négocier).