Les examens permettant d'identifier sa présence dans la salive ou les tissus infectés (peau, liquide céphalo-rachidien, cornée, cerveau après le décès) sont pratiqués uniquement par des laboratoires spécialisés. Les résultats sont obtenus rapidement, en moins de 24 heures.
Pourtant, la rage touche aussi bien les animaux domestiques que sauvages. Elle se transmet en général à l'homme et à l'animal par la salive en cas de morsure ou d'égratignure. La rage est présente sur tous les continents sauf l'Antarctique, mais plus de 95 % des cas humains mortels surviennent en Asie et en Afrique.
L'OMS préconise depuis 2018 une vaccination post-exposition contre la rage, immédiatement après la morsure par un animal suspect, en trois séances sur une semaine au lieu de quatre séances sur un mois auparavant.
Dès qu'un animal mordeur est suspect d'être contaminé, la vaccination doit être systématique chez l'homme mordu non vacciné. Le traitement comporte l'injection d'immunoglobulines, autrement dit d'anticorps. La plus grande partie sera injectée au pourtour de la plaie et le restant, par voie intramusculaire.
la plaie s'infecte : l'infection apparaît en général, 24 heures après une morsure de chien, plus tôt après une morsure de chat. Elle se caractérise par des douleurs, une rougeur, un gonflement et un écoulement purulent au niveau de la plaie et éventuellement l'apparition d'une fièvre.
La rage, une fois déclarée, est une maladie extrêmement mortelle avec certaines sources qui parlent d'un taux de mortalité de 98% ou plus.
Un léger souffle ou l'ingestion d'eau peuvent déclencher des spasmes. Ainsi, une personne atteinte de rage ne peut pas boire. C'est pourquoi cette maladie est parfois appelée hydrophobie (peur de l'eau).
Epidémiologie. La France est officiellement indemne de rage depuis 2001. Les rares cas observés chez l'animal dans notre pays concernent d'une part des chauves-souris, mais également des chiens et des chats, ou encore d'autres animaux infectés dans les pays où sévit la maladie, puis importés illégalement.
La rage se transmet par la salive — surtout à la faveur de morsures. Mais elle peut aussi être transmise par de la salive infectée qui pénètre dans une lésion ouverte ou qui entre en contact avec des muqueuses, comme celles de la bouche, de la cavité nasale ou des yeux.
Comment prévenir la rage
en vaccinant régulièrement vos animaux de compagnie et vos animaux d'élevage contre la rage. en enseignant à vos enfants les comportements des animaux et en leur apprenant à signaler les morsures. en évitant d'entrer en contact avec un animal susceptible d'être infecté
Vous pouvez être vacciné par votre médecin traitant, par un médecin exerçant dans un centre de vaccination, par votre médecin du travail ou encore par un infirmier (sur prescription médicale). Les enfants de moins de 7 ans peuvent être vaccinés dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI).
La rage canine, féline et la rage due aux carnassiers comme le renard font partie des maladies réputées contagieuses. La France est considérée comme indemne de rage depuis 2001. Néanmoins, il est obligatoire de vacciner son chien et son chat contre la rage pour toute sortie du territoire.
Une morsure humaine avec bris cutané peut s'infecter ou permettre la transmission du VHB et, rarement, du VHC ou du VIH. En général, le bris cutané entraîne un saignement. Des empreintes de dents, des ecchymoses et des pétéchies ne constituent pas des bris cutanés.
Vous avez été mordu
Consultez un médecin ou allez aux urgences notamment dans les cas suivants : Votre vaccin contre le tétanos n'est pas à jour. Les plaies sont importantes ou s'accompagnent d'autres symptômes (douleur, œdème, ganglions, infection, etc.) Vous êtes immunodéprimé (en raison d'un traitement, du VIH, etc. ...
En cas de saignement, comprimez la plaie à l'aide d'un linge propre et surélevez, si possible, le membre qui saigne. Consultez un service d'urgence (au besoin, appelez le 18 ou le 15), car toute morsure présente un risque d'infection, surtout si elle est profonde.
Il s'agit de vaccins lyophilisés préparés à partir du virus de la rage cultivé sur des cellules diploïdes humaines (Imovax Rage) ou sur des cellules d'embryon de poulet purifiées (RabAvert). Chaque dose d'Imovax Rage reconstitué contient : au moins 2,5 UI d'antigène du virus de la rage (souche WISTAR PM/WI 38 1503‑3M);
Symptômes de la rage furieuse
un état d'alerte permanent, l'animal dort peu et moins profondément, des miaulements plaintifs et intenses, un changement de comportement : comme dit plus haut, mais notons que ce changement peut aussi avoir lieu dans l'autre sens, par exemple un chat distant qui devient câlin !
Le virus de la rage se transmet d'un mammifère, généralement carnivore (chien, chat, renard) infecté à un autre animal ou à l'homme. Il n'y a pas de transmission par les oiseaux, les reptiles, les poissons, les insectes, etc.
La transmission survient par contact direct avec la salive d'un animal contaminé par morsure, griffure ou encore léchage sur la peau excoriée d'une muqueuse. La contamination d'homme à homme est exceptionnelle (transplantations d'organes, transmission de la mère au fœtus).
La rage est connue depuis au moins 2000 avant Jésus-Christ. La première trace écrite se trouve dans les Lois d'Eshnunna de Mésopotamie (vers -1930), qui demande aux propriétaires de chiens enragés d'éviter les morsures.
Présente dans plus de 100 pays, la rage est responsable de 55 000 décès par an dans le monde, et plus particulièrement en zone rurale. La vaccination, mise au point par Pasteur en 1985, ne permet cependant pas une protection totale contre le virus.
Ainsi, un animal ayant l'air en santé peut tout de même transmettre la rage. Si un animal domestique est vacciné de façon préventive contre la rage, les risques de transmission et les inquiétudes sont réduits.