Prenez le temps de la réflexion. Parlez-en à une personne neutre et de confiance. Vous aurez ainsi un regard extérieur sur la situation et pourrez valider votre ressenti. En cas de crise d'ego passagère, mieux vaut faire le dos rond.
L'ego, c'est la conscience et la représentation que j'ai de moi-même en tant que personne. C'est le « moi » en résumé. C'est la construction du « moi » qui me permet de me considérer comme un individu séparé du monde.
La mort de l'ego est déclenchée par une profonde perturbation dans le flot de la conscience normale, que ce soit avec des substances psychédéliques, ou par la méditation. La mort de l'ego est le fait d'expérimenter une « séparation » de l'ego et de voir la psyché comme si elle était vue de l'extérieur.
Pour répondre à cette question, il faut d'abord comprendre la nature de l'égo. Communément parlant, on pense que l'égo c'est le fait de se sentir supérieur à un autre, ou cela peut être aussi la bonne image qu'on se fait de soi-même. L'égo a cette connotation liée à notre identité.
Quand on ressent une blessure à l'ego, on éprouve une perte de confiance en soi ou d'estime de soi. On a l'impression qu'on ne mérite plus nécessairement l'estime d'autrui.» Évidemment, lorsqu'on vit un rejet ou un échec, les impressions sont souvent exagérées.
Il faut dialoguer, échanger, proposer des solutions et surtout mettre en avant tous les aspects positifs qu'entraînerait un changement de comportement de la part de l'employé. Les personnes avec un fort égo ont besoin de se sentir aimé ou du moins important.
L'ego serait même "le contraire de l'amour". Il ne ressemble en rien à l'amour, cette "énergie qui nous pousse à aller vers les autres, à donner, à aimer, à comprendre, à partager, à s'associer, à s'unir, à s'unifier, à harmoniser."
Votre ego se manifeste souvent au-travers de votre autorité et de votre grand désir, bien souvent inconscient, d'imposer aux autres vos idées, vos façons de penser ou d'agir. Vous pensez que ce que vous dites ou faites est bien, que ce que dit ou fait l'autre n'est pas bien et c'est là que vous avez tort !
L'ego, c'est la conscience que chaque individu a de lui-même : il s'agit de notre perception de notre propre personnalité, de nos traits de caractère et de notre intellect. L'ego, c'est aussi le moi, le je que nous employons pour parler de nous.
Ces maladies de l'ego se rangent dans deux catégories : un excès d'attachement à soi ou un manque d'estime de soi. Dans les deux cas, c'est une source de souffrance car nous avons tendance à nous isoler socialement, à ne plus nous satisfaire au présent et à déprimer.
Lorsque votre égo prend le dessus, quand il essaye de prouver que vous avez raison, quand vous vous comparez à d'autres personnes, quand vous vous sentez supérieur : c'est parce qu'il essaye de vous protéger. Il essaye de préserver l'identité que vous avez créée.
La conscience de sa propre valeur n'est pas plus innée que constante. Elle se construit dans le regard de l'autre, dans ses encouragements, dans l'accueil de sa gratitude. L'Ego se nourrit de la réussite, de la victoire du Grand Soir et des petites victoires du quotidien.
Le cas des egos narcissiques
Les personnalités narcissiques entretiennent une vision d'eux-mêmes exagérément flatteuse. Imbus d'eux-mêmes et très préoccupés de leur propre estime de soi, ils manquent souvent d'empathie et s'impliquent malgré eux dans une compétition permanente.
Face à un mégalomane, que faire ? Si vous avez dans votre entourage une personne mégalomane, montrez-lui votre approbation uniquement quand celle- ci est sincère et méritée et expliquez-lui pourquoi les autres ne la trouvent pas si exceptionnelle qu'elle pense.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
L'orgueil est une stratégie de l'ego, un écueil, mais ce n'est pas l'ego. Quand on dit que quelqu'un a trop d'ego, ça ne veut rien dire. En termes de psychisme et même de spiritualité, l'ego c'est la personnalité, le véhicule, donc personne ne peut avoir trop d'ego et à contrario, il est impossible de ne pas en avoir.
Sa mauvaise réputation est en partie justifiée. L'ego est pourtant ce qui nous définit en tant qu'individus singuliers. Il est donc non seulement utile, mais peut aussi se révéler un soutien précieux. À condition que nous sachions le maintenir à sa juste place, ni trop haut ni trop bas.
Vous vous comparez souvent au autres, jugez les gens, les critiquez... Vous redoutez plus que tout la mort. Vous n'êtes jamais satisfait et souhaitez toujours plus. Vous avez BESOIN, vous VOULEZ, vous DEVEZ, vous DEVREZ, tu AURAIS DU, tu DOIS... c'est votre égo qui parle...
Mais en réalité, les choses sont différentes : les hommes blessés se retirent. En d'autres termes, ils réagissent plus émotionnellement que nous ne le pensons. Pourtant, 22 % des hommes souhaiteraient pouvoir parler de leurs sentiments plus facilement et être aussi empathiques que les femmes.
La flamme s'éteint
Selon Eduardo Calixto, chef de neurobiologie de l'Institut National de Psychiatrie Ramón de la Fuente Muñiz, le passage du temps fait que les récepteurs perdent de la sensibilité. Sous trois ans, ils arrêtent de répondre aux stimuli et la sensation plaisante d'amour disparaît.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
“Ces personnes ont besoin de se rassurer. Et pour cela, elles cherchent à briller en société, à être vues et admirées. Il s'agit là de besoins narcissiques en somme”, poursuit-il. L'image de soi est le leitmotiv des personnes à égo surdimensionné.
contenir avec peine son impatience, son dépit, sa ...