Les sacrificateurs doivent suivre un parcours de formation de 8 à 14 heures selon les modalités d'abattage retenues à l'issu duquel ils seront titulaires d'un certificat de compétence Protection animale (CCPA).
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
La conclusion cite : « L'abattage sous forme rituelle avec incision, s'il est exécuté correctement, est sans douleur pour les moutons et veaux d'après les résultats des mesures électroencéphalogrammes. » L'étude précise également que « trois secondes après l'incision, l'électroencéphalogramme montre en effet un état de ...
"La souffrance de l'animal ne fait aucun doute et est reconnue de tous. Des études scientifiques ont été menées et le prouvent", explique-t-il à L'Express. Pour lui, aucun doute: "Seul l'étourdissement permet d'éviter la souffrance."
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût. La preuve manifeste de cette différence serait la clarté de la viande halal comparée à la couleur rouge de la viande vendue dans les boucheries non islamique.
Ces courants religieux islamiques ont donc répandu l'idée que les musulmans avaient des « besoins » spécifiques en termes d'alimentation. Les fondamentalistes ont fait évoluer leur position et ont déclaré illicite l'alimentation des pays non musulmans. Ils ont appelé à manger des produits licites, halal.
Dans bon nombre de pays, les animaux sont supposés être d'abord étourdis pour qu'ils ne souffrent pas, ou moins, lorsqu'ils sont tués. Les animaux sont également soumis à de terribles souffrances psychologiques dans les abattoirs.
C'est quoi un abattage rituel dans les règles de l'art alors ? C'est au moment de l'abattage qu'une viande devient halal ou casher. Concrètement, c'est pendant l'égorgement que le sacrificateur doit prononcer une phrase rituelle précise. Les industriels s'y plient-ils, c'est là que d'autres comme Afida doutent.
Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi. La tête de l'animal doit être tournée vers la Mecque et des paroles sacrées doivent être prononcées par le sacrificateur au moment où il coupe la carotide et les jugulaires.
La Charcuterie Halal Fleury Michon, c'est du vrai Halal ? Oui !
La certification Halal est une démarche garantissant la conformité d'un produit ou d'un service vis-à-vis d'un cahier des charges préalablement adopté et répondant aux principes et règles de consommation prescrits en Islam.
Leur accréditation pour la certification Halal par l'EIAC leur permet de certifier les marchandises « halal » produites dans l'hexagone. En effet, les produits « halal » d'origine française ne peuvent être certifiés que par des organismes administrativement basés en France.
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
La viande halal est non seulement plus saine, elle est également plus tendre et a meilleur goût, car elle reste fraîche plus longtemps en raison de l'absence de sang, ce qui la rend résistante aux bactéries.
Pourquoi ? Parce que le "tout halal", dans certains cas, coûte beaucoup moins cher. Au lieu de procéder à un abattage conventionnel, de l'interrompre, de nettoyer les chaînes, puis de procéder à un abattage halal, il est plus simple de faire du halal sans interruption.
avec étourdissement après égorgement (« post-stunning ») : les animaux sont étourdis immédiatement après la section des jugulaires. La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
C. Terlouw a détaillé les techniques opérationnelles, telles que le pistolet perforateur ou l'électronarcose qui abolissent conscience et sensibilité avant la mise à mort. La mort cérébrale est alors quasi instantanée – de 5 à 15 secondes suffisent pour abolir toute douleur et tout stress.
Pour l'abattage halal, l'animal est égorgé en direction de la Mecque par le sacrificateur musulman qui invoque, juste avant chaque égorgement, le nom d'Allah en proclamant « Bismallah Allahou Akbar », ce qui signifie « Au nom de Dieu le plus grand ». Halal signifie « Licite », ce qui est permis.
En Europe, l'abattage rituel est aujourd'hui interdit en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique.
L'abattage rituel vise donc à demander à Dieu son autorisation de mettre à mort un animal. Pour être halal, une viande doit provenir d'un animal vivant dont la tête a été orientée vers la Mecque avant son sacrifice.
Elle permet d'éviter toute douleur, peur ou agitation des animaux, de protéger les employés et de leur permettre d'assurer un bon étourdissement. L'opérateur aura plus de facilité à bien utiliser le matériel si l'animal est calme et immobilisé dans le box d'abattage.