Le titre de compagnon de la Libération a été décerné pour récompenser les personnes, les unités militaires et les collectivités civiles se signalant dans l'œuvre de libération de la France et de son empire, d'après l'article 1er de l'ordonnance du 16 novembre 1940 qui a créé l'ordre.
La croix fut remise à 1 061 Compagnons et collectivités, dont 270 croix décernées à titre posthume. Les représentants de la famille des Compagnons de la Libération peuvent, à l'occasion de cérémonies consacrées à l'Ordre, porter à droite sur leur poitrine, la croix de leurs parents défunts.
La procédure de nomination
Jusqu'à la fin de l'année 1944, les conditions d'attribution de la croix de la Libération sont soumises aux conditions de l'occupation et de la clandestinité. C'est pourquoi la décoration est souvent décernée sous pseudonyme ou identité de guerre.
Au revers de l'écu, est inscrite en exergue la devise de l'Ordre : « PATRIAM SERVANDO - VICTORIAM TULIT » (« En servant la Patrie, il a remporté la Victoire »).
Mathurin Henrio est né le 16 avril 1929 à Tallen-Crann en Baud dans le Morbihan. Fils de cultivateurs, il est le plus jeune Compagnon de la Libération.
Le Mont Valérien
C'est le lieu où sera enterré le dernier Compagnon de la Libération, dans le caveau n°9 de la crypte du Mémorial de la France combattante. C'est là que les Allemands fusillèrent, pendant l'occupation, de 1940 à 1944, plus d'un millier de résistants et d'otages.
Les 5 communes compagnon de la Libération : Nantes (11 novembre 1941) Grenoble (4 mai 1944) Paris (24 mars 1945) Vassieux-en-Vercors (4 août 1945) Île de Sein (1er janvier 1946).
Le 12 octobre 2021 , Florence Parly, ministre des Armées, annonce au Sénat la disparition d'Hubert Germain, ultime compagnon survivant depuis la mort de Daniel Cordier en novembre 2020 . À ce titre, il est inhumé dans la crypte du mémorial de la France combattante au mont Valérien le 11 novembre 2021.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Grenoble a très tôt farouchement lutté contre l'occupation hitlérienne. Cela lui a valu d'être honorée le 5 novembre 1944 de la croix de la Libération remise place Pasteur par le général de Gaulle au maire Frédéric Lafleur, ancien résistant.
L'Ordre de la Libération est institué par le général de Gaulle en 1940 afin de récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se sont signalées dans l'œuvre de libération de la France et de son Empire.
En tant que distinction honorifique, la Légion d'honneur ne s'accompagne d'aucun avantage matériel ou financier réels. En revanche, c'est une source de fierté inestimable pour les récipiendaires et leurs proches et un exemple de civisme rendu public.
Après la cérémonie
Seule la Légion d'honneur attribuée à titre militaire donne droit à une gratification annuelle. les filles, petites-filles et arrière-petites-filles des décorés français, les filles et petites-filles des décorés étrangers peuvent demander à intégrer les maisons d'éducation de la Légion d'honneur.
Marie Hackin, Berthy Albrecht, Laure Diebold, Marcelle Henry, Émilienne Moreau-Évrard et Simone Michel-Lévy, ces six femmes que le général de Gaulle a nommées compagnon de la Libération « dans l'honneur et par la victoire » sont le symbole du rôle joué par celles-ci dans la Résistance.
Quand la tenue d'un militaire ne comporte pas ses insignes complets ou miniatures, ceux-ci sont remplacés par des barrettes de décorations (ou barrettes dixmude), portées sur le côté gauche de la poitrine. A noter que sur toutes les tenues d'uniforme, le port de rubans ou rosettes à la boutonnière est interdit.
— Sur l'uniforme, en costume officiel, militaire ou civil, dans la petite tenue en armes, toutes les décorations et médailles françaises et étrangères doivent être portées avec leurs insignes réglementaires ; le port des rubans ou rosettes, seuls, à la boutonnière est formellement interdit. Art.
Les médailles « Ordonnance », appelées aussi « médailles pendantes » se portent lors de cérémonies militaires, de prises d'armes ou lors de remise de décorations militaires officielles. Le format du ruban est de 37mm de largeur.
Dès le 29 janvier 1941 , les cinq premiers Compagnons de la Libération sont nommés et forment ainsi le premier conseil de l'ordre. Ce sont Henri Bouquillard, Félix Éboué, Emmanuel d'Harcourt, Edmond Popieul, et Georges Thierry d'Argenlieu.
HISTOIRE - Le dernier Compagnon de la Libération, décédé le 12 octobre, sera inhumé ce jeudi 11 novembre au Mont-Valérien, haut lieu de la mémoire nationale. Un caveau vide, le numéro 9, l'attendait depuis des décennies dans la crypte du mémorial de la France combattante, au Mont-Valérien.
Membre du Conseil de l'Ordre de la Libération depuis décembre 2010, il est, par décret du 25 novembre 2020, nommé chancelier d'honneur de l'ordre de la Libération. En septembre 2021, il a reçu le grade de caporal-chef honoraire de la Légion étrangère.
De 1953 à 1965, il est maire de Saint-Chéron (commune alors située en Seine-et-Oise, aujourd'hui dans l'Essonne).
Le mémorial de la France combattante est un monument d'hommage aux Français combattants, résistants et déportés situé à Suresnes (Hauts-de-Seine) sur la pente du mont Valérien, au pied de la forteresse du même nom.
Les quinze dépouilles symbolisent la France au combat de 1939 à 1945 et les divers aspects de la lutte engagée : les soldats de la campagne de 1939-1940, ceux des Forces françaises libres, les résistants de l'intérieur, et les combattants de l'armée de Libération.
La Médaille militaire ne peut être concédée que pour des services militaires exceptionnels et un minimum de huit ans de campagne. Cette rente est depuis 2006 d'un montant annuel de 4,57 euros.
La Légion d'honneur ne rapporte donc que du prestige. En revanche, elle coûte cher. Une fois nommé ou promu par le président de la République, il faut d'abord acheter sa décoration.