La dépollution d'une nappe phréatique polluée par les micro-polluants organiques consiste le plus souvent à amener l'eau en surface par pompage, puis à la traiter par des techniques séparatives de transfert.
Ces nappes peuvent être très profondes, parfois plus de 1 000 mètres. Les vieux massifs montagneux sont constitués de roches cristallines (comme le granite) et volcaniques. Elles sont imperméables mais peuvent contenir un peu d'eau lorsqu'elles sont fissurées en surface.
La première des choses à faire pour connaître la position des nappes phréatiques est de consulter la carte fournie par le Service Géologique National (BRGM). Remise à jour régulièrement, elle vous indiquera votre position par rapport aux nappes phréatiques souterraines.
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
S'il existe une nappe phréatique, vous pouvez en principe disposer gratuitement de l'eau pour votre "usage domestique" (tout prélèvement inférieur ou égal à 1000 m3 d'eau par an et destiné à l'alimentation, l'hygiène ou l'arrosage). Vous pouvez construire un puits, faire un forage (ou utiliser celui qui existe).
Les études géologiques permettent d'analyser les caractéristiques du sol et du sous-sol pour identifier les zones propices à la présence de nappes phréatiques. Ces études peuvent inclure des forages exploratoires, des mesures de résistivité électrique du sol ou l'examen de cartes géologiques et hydrogéologiques.
Dans le sous-sol de votre terrain il y a peut-être de l'eau, sous forme de "veines" d'une largeur de 30-40 cm à plus de 1 m ! Nous pouvons détecter ces veines d'eau au moyen d'une baguette de sourcier, d'un pendule, de baguettes en "L" ou d'une antenne Lecher.
Ainsi, les puits de surface ou puits à buse, qui exploitent des réserves d'eaux pluviales faibles à modérées, n'excèdent que très rarement les 30 m de profondeur. Quant aux puits de type artésien, ils permettent d'exploiter les eaux sous pression dans le sous-sol, et peuvent atteindre plus de 70 m de profondeur.
Il y a bien quelques exceptions, notamment en Bretagne ou en Vendée. Les nappes y sont superficielles : elles sont très peu profondes, et se remplissent donc avec les pluies actuelles.
Des réservoirs naturels d'eaux souterraines
Il existe des nappes souterraines profondes de plusieurs centaines de mètres, mais les nappes dites phréatiques sont des nappes suffisamment proches de la surface pour être accessibles aux activités humaines.
Les nappes phréatiques sont des réservoirs naturels d'eaux souterraines. C'est dans les nappes phréatiques que l'eau potable est captée en priorité, notamment parce que la filtration naturelle de l'eau avant d'atteindre la nappe, lui a donné les qualités pour être consommée et permet des traitements simples.
Comment s'alimentent les eaux souterraines ? Les nappes d'eaux souterraines sont en très grande majorité alimentées par les précipitations. Plus précisément, les nappes se rechargent par l'infiltration des eaux de pluie qui s'introduisent dans les zones de recharges situées au sommet des nappes.
Les nappes phréatiques subissent la pollution de diverses activités anthropiques, à cause des forages ou de l'entraînement de polluant par infiltration (cf. Que faire en cas de pollution de l'eau ?) : pollution agricole : utilisation d'engrais, pesticides et herbicides, pompages multipliés, puits mal construits, etc.
Certains traitements utilisent des produits chimiques, des plantes ou des micro-organismes (bactéries, champignons). On peut aussi utiliser la chaleur - à une température de 650 °C à 1000 °C selon les polluants à traiter - pour détruire le polluant, l'isoler ou au moins le rendre inerte.
Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d'eau souterraine (puits, forage ou simple prise d'eau) à des fins d'usage domestique doit déclarer cet ouvrage ou son projet en mairie.
Qui est propriétaire de la source ? Si une source est découverte dans le terrain dont vous êtes propriétaire, l'eau qui en jaillira vous appartient. Selon l'article 552 du Code civil, « la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous ».
La sensibilité des sourciers leur permettrait de ressentir « le champ magnétique » de l'eau. C'est ce qu'on appelle la radiesthésie. Selon cette croyance, certains êtres vivants auraient une sensibilité aux radiations leur permettant de trouver des sources, des objets perdus ou encore un trésor.
Faire un forage à la boue
Le forage à la boue utilise l'eau pour faire remonter à la surface les débris. Le train de tiges de forage est actionné verticalement, afin de fragmenter le maximum de débris. On aspire ensuite l'eau et les débris. Le forage à la boue peut être utilisé jusqu'à 35 mètres de profondeur.
Pour les cas moins évidents, vous pouvez vous adresser aux collectivités territoriales qui vous renseigneront sur la localisation des nappes d'eaux de votre région, ou consulter une des cartes géologiques de la BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière).
Vous pouvez dès lors poser isolant, plastique et couler votre béton. L'eau vient aux alentours de votre cave ... elle glissera vers le point le plus bas, y trouvera le drain et soit s'enfuira vers le bas soit remontera légèrement dans le tuyau puis va se réi infiltrer dans le sol!
Le propriétaire du terrain a donc le droit de disposer librement des eaux de source et des nappes souterraines.
Le pompage d'eau est soumis à un certain nombre de démarches et autorisation. Tout d'abord, la création d'un forage ou d'un site de pompage en rivière est soumis à déclaration. Le prélèvement d'eau en lui-même est également soumis à déclaration ou autorisation en fonction des volumes de prélèvements souhaités.
Quelle taxe pour un puits ? L'utilisation de l'eau tirée d'un puits n'est théoriquement pas soumise à une taxe particulière au niveau national lorsqu'elle fait seulement l'objet d'un usage domestique.