Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l'autre, mais sans vous effacer.
Maîtrisez vos émotions
Souvent, une conversation nous paraît difficile parce qu'on est engagé émotivement avec ce qu'on a à dire ou avec la personne en face de nous. Alors, la première chose à faire est de vous distancier de vos émotions. C'est la condition sine qua non pour vous donner le courage de parler.
Comment dire ce qu'on a sur le cœur sans se censurer, ni blesser son interlocuteur ? En faisant preuve d'assertivité ! Ni passive ni agressive, cette méthode de communication équilibrée consiste à affirmer ses sentiments et défendre ses droits de manière claire et directe, tout en respectant ceux d'autrui.
Ne pas oser dire les choses, cacher ce qui dérange, être toujours douce et en somme ne pas déranger, vous empêche d'entretenir une relation saine. Ne pas vouloir vexer, c'est une relation qui va perdre en authenticité et même en confiance. Bien communiquer, c'est donc bien souvent jouer franc jeu.
L'écoute active. L'écoute active est utile lorsque ton interlocuteur te fait part d'un souci. Au lieu de lui donner toutes les solutions qui te passent par la tête, de minimiser son problème ou d'essayer de le raisonner, il s'agit tout simplement de l'écouter vider son sac.
Arrêtez de préjuger de ce que pensent les autres. Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue.
Prendre du recul
La première règle est de ne pas réagir à chaud, sous le coup de l'émotion, en s'aidant éventuellement d'un réflexe "Stop". Se laisser du temps permet de prendre du recul pour mieux comprendre ce qui se joue et élaborer la stratégie la plus adaptée pour amener l'autre à changer.
Utiliser un langage d'action positif (dire ce que l'on veut et non ce que l'on ne veut pas). Être précis. Se méfier de ce qui est clair/logique pour nous.
« Être rouge de colère », « avoir une peur bleue », « pleurer de joie », « trembler comme une feuille », « avoir la gorge serrée », « ne pas en croire ses yeux »… Les expressions ne manquent pas pour exprimer toutes les émotions que l'on peut ressentir.
La timidité ou quand parler aux autres devient un véritable challenge. En fait, selon Cerveau & Psycho, une personne sur deux se déclare timide. Bien sûr, l'intensité de la timidité n'est pas la même d'une personne à l'autre. En effet, dans le langage courant, la timidité va de la simple gêne à la phobie sociale.
Définition de timide adjectif et nom
Protestation timide.
Environ 15 % des gens sont incapables d'exprimer leurs émotions par des mots. Cette affectation résulte d'une connexion déficiente entre les centres cérébraux de l'émotion et ceux où elle est représentée de façon consciente. L'alexithymique ne peut exprimer ce qu'il ressent.
L'auto-compassion ne consiste pas à se dire que nous sommes meilleurs que les autres d'une certaine manière. Il s'agit d'accepter la réalité : peu importe à quel point nous aimerions penser que nous sommes, nous sommes des êtres humains, comme tout le monde.
D'abord, en ne répondant pas immédiatement à tout ce qui vous est dit. Sortez de votre réactivité immédiate systématique. Prenez l'habitude de prendre une inspiration avant de répondre. Surtout quand quelqu'un vous dit une chose qui vous déplait ou qui vous dérange.
Sentiment délicat de la mesure, des nuances, des convenances dans les relations avec autrui : Avoir le tact de ne pas relever une erreur.
Être trop brutal dans ses paroles.
Par exemple : « quelle autre solution pourrait-on imaginer ? » « comment pourrais-je t'aider autrement ? » ou « qui d'autre pourrait t'aider ? » C'est très important que vous ne proposiez pas une autre solution à votre interlocuteur (et ça aussi c'est tentant). Pour qu'il l'accepte, la solution doit venir de lui.
Demandez-lui par exemple de quoi il a besoin pour ne pas recommencer. Insistez sur son engagement. Encouragez la personne, félicitez-la pour son attitude constructive, terminez votre critique sur une note positive. Partez du postulat que tout le monde peut changer, améliorer son comportement…