Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Utilisez le “oui mais”
L'astuce : Dites : “Ce sera avec plaisir, oui mais là, tout de suite, ce n'est pas ma priorité. Je suis sur un dossier urgent et important. On verra cela plus tard si tu veux bien”. L'avis de la coach : “Proposez un autre créneau pour voir avec votre chef/collègue le sujet en question.
Proposez une alternative
Soit vous ne pouvez rien y faire, soit vous ne voulez pas, peu importe si vous proposez vous-même une alternative. 'Non, ce n'est pas possible mais je peux en revanche vous proposer ceci…' Posez ainsi vos limites. Vous déplacerez le problème de façon magistrale.
La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
Par exemple, chez nous, le jour du film est le mardi. Alors, si en rentrant de l'école, mon fils me dit « Je peux voir un film ? », il me suffit de répondre : « On est jeudi aujourd'hui. », ou encore mieux : « Quel jour on est ? », ce qui lui permet de conclure tout seul…
Ne pas se justifier
Dites simplement que vous ne pouvez pas, sans vous justifier et sans mentir, au risque de donner l'impression que votre refus n'est pas légitime. Vous avez le droit d'être fatigué, vous avez le droit de vouloir rester chez vous, vous avez le droit de dire non à ce que vous voulez.
# 1 : Dites-le de vive voix
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout. Regardez-le dans les yeux.
Soyez sincère et constructive. Par exemple, vous pouvez dire ceci : « Je ne peux plus sortir avec toi. Tu m'énerves, car tu ne fais qu'annuler nos programmes sans m'avertir. » Vous pouvez aussi dire quelque chose de gentil, comme ceci : « J'aime beaucoup sortir avec toi, mais je pense qu'il est temps de m'en aller. »
Si vous êtes vraiment décidé(e) à mettre un terme à cette communication, voilà quelques phrases qui pourront peut-être vous aider : J'ai été heureux(se) de faire ta connaissance, mais au fil de nos échanges, j'ai compris que nous avions une vision de la vie, des attentes, une communication différentes.
Formule de politesse utilisée pour exprimer le souhait de ne pas recevoir ou de ne pas faire quelque chose. Exemple : Non merci, je ne reprendrai pas de votre délicieux plat, j'ai assez mangé.
"Dire non, c'est être confronté à ses peurs ", résume Didier Junek. L'important est donc de se concentrer sur ses propres envies et besoins avant de le faire sur ceux des autres. "Ce qui empêche de dire non, c'est la culpabilité. Que va penser l'autre ?
Les risques de ne pas dire non
En échappant au non, les personnes courent de nombreux risques : surcharge mentale, stress, épuisement, non-respect de soi ou encore burn-out. Dans d'autres cas, cela amène à des abus de pouvoir de toutes sortes. D'où l'importance de mettre des limites.
Refuser d'aller où on ne veut pas, affirmer ses choix, se faire respecter, ne pas céder aux pressions... Pour tout cela, il faut oser "dire non", que ce soit à des copains, des parents, des collègues, des profs ou d'autres encore.
Tenez bon et continuez à dire fermement non. Vous pourriez commencer par refuser et par vous justifier en disant, par exemple, que vous avez déjà prévu quelque chose pour le weekend et que vous ne pouvez pas vous désengager. Tâchez de garder des réponses brèves et fermes, si la personne insiste lourdement.
4 – Dire non, une décision bienveillante
C'est apprendre à dire “je”, “je ressens”, “j'ai besoin” au lieu de “tu”, “ton”… On peut tout à faire dire “non” tout en précisant à notre interlocuteur que ce n'est pas contre lui.