Car au XIIe siècle, le o de o il - que l'on écrit oïl - se prononce "ou" : on en est donc à ou-il. Au siècle suivant, le l final devient muet, comme dans gentil ou fusil (les linguistes parlent d'amuïssement). Notre "oui" est né.
En ancien français, oui se disait “o-ïl” (et s'écrivait oïl). On le trouve sous cette forme par exemple au XIe siècle dans les milliers de vers de la fameuse.
Oui, en français, est un adverbe utilisé pour marquer son accord, marquer une réponse positive ou pour répondre à un appel. Il dérive du latin hoc ille (celui-ci), par l'ancien français oïl (prononcé [wi] ou [wil]).
À cette époque, les gens du peuple étaient tous unilingues et parlaient l'un ou l'autre des nombreux dialectes alors en usage en France. Seuls les «lettrés» écrivaient en «latin d'Église» appelé alors le «latin des lettrés», aujourd'hui «latin ecclésiastique», et communiquaient entre eux par cette langue.
En ancien français, on prononçait moi et toi, moé * et toé* comme on peut encore l'entendre aujourd'hui. Cette prononciation était aussi présente à cette époque comme dans litte* pour lit.
Pour communiquer avec ses sujets, le roi n'utilisa jamais que deux langues : le latin et le français. Le premier n'était la langue maternelle de personne, alors que le français fut celle de ses sujets uniquement lorsque le roi exerça son autorité sur le Ponthieu, la Normandie et le nord de la France !
— Dame, Nostre Seigneur vous ait en sa garde. — Sire, Dieu vous doint bon jour. — Sire, bon jour aiez vous et bonne vie.
Mais, au Moyen-Âge, on ne disait pas forcément "corvéable", mais on utilisait plutôt l'expression "taillable à merci".
Le latin n'a pas de mot pour dire oui. Il utilise deux moyens principaux pour l'exprimer : La reprise de l'un des mots de la question : Studesne litteris ?
(dans une réponse positive à une question) ➙ certainement, certes ; familier ouais ; → comment donc, bien sûr, sans doute, d'accord, entendu, OK. As-tu faim ?
En France, Oui-Oui paraît pour la première fois en 1962 dans la collection « Bibliothèque rose » chez Hachette, avec des illustrations de Jeanne Hives. En version originale anglaise, le personnage s'appelle Noddy, nom inspiré de l'expression « To nod the head » signifiant « hocher la tête ».
Exprime une réponse positive. Synonyme : d'accord, assurément, bien sûr, évidemment, parbleu !, pardi !, parfaitement – Familier : dame !, ouais.
Pour la bonne cause, amusons-nous à dessouder ces drôles de couples ! Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ».
Le français a connu une très longue et lente évolution. C'est une langue vivante : elle se transforme, s'enrichit de nouveaux mots au fil des siècles. Certains mots disparaissent, d'autres changent de sens. L'orthographe et la prononciation se modifient également.
L'amour courtois ou fin'amor d'après l'occitan, est une expression désignant au Moyen Âge la façon d'aimer avec courtoisie, respect et honnêteté, sa ou son partenaire, dans le but commun d'atteindre la joie (joï en occitan) et le bonheur.
Le latin est alors la langue maternelle de la majorité de la population de l'Empire d'Occident et partout la langue véhiculaire. Le latin écrit est partout le même, tandis que le latin parlé varie selon les provinces, sans que cela nuise à l'intercompréhension.
Au Moyen Age et jusqu'au XVIIe siècle, on ne s'offre pas encore de " cadeaux ", seulement des présents ou des étrennes.
Par exemple, vous utiliserez "Votre Grâce" lorsque vous vous adresserez à un duc, "Mon Seigneur" lorsque vous vous adresserez à un comte ou à un baron, et "Ma Dame" lorsque vous vous adresserez à une femme de la noblesse.
Au 17e, on disait «belle comme le jour» et «laide comme un cul».
Le Trésor de la langue française indique par exemple qu'avant l'année 1230, on notait «bon jor», soit l'équivalent de «jour favorable, temps heureux». Ce n'est que dans le deuxième quart du XIIIe siècle que le terme s'est orthographié «bonjour» et est devenu une formule de salutation courante.
Arrivé au collège d'Autun, Napoléon ne sait pas parler français, il ne parle qu'un dialecte corse.
Latin et / ou Grec Ancien.