Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
À partir de 18 mois, prenez le temps d'expliquer le « pourquoi » d'une règle à votre enfant. Expliquez dans un langage simple, clair et imagé, c'est-à-dire en lui montrant exactement ce que vous attendez de lui. Il aura ainsi plus de facilité à comprendre, à accepter et à adopter cette règle.
Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est justement autour de l'âge de deux ans que les enfants commencent à exprimer cette attitude d'opposition : dire « non » à une consigne, faire une crise lorsqu'on leur impose une limite...
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Un bébé qui fait des caprices cherche donc à s'affirmer, tout simplement. En tant que parents, vous devez d'abord réagir avec patience et souplesse. L'objectif : rester zen, ne pas crier plus fort que lui, mais aussi transformer - quand cela vous est possible - cette négativité en quelque chose de positif.
Vers 7-8 mois, l'enfant va imiter un geste qui est fait devant lui "coucou" ou "bravo".
La capacité à comprendre le langage apparaîtrait plus tôt que ce que l'on pensait. Dès l'âge de 6 mois, un bébé pourrait saisir le sens des mots les plus courants, même s'il ne sait pas encore les exprimer.
Pour assurer leur sécurité, il est alors important d'introduire quelques règles afin de leur apprendre ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. Vers 12 mois, les tout-petits sont prêts pour les règles qui permettent d'apprendre des manières d'agir avec les autres personnes et les objets.
Cela se produit souvent entre 18 mois et 2 ans. Pour aider votre enfant à développer son langage, soyez à l'écoute de ses signaux de communication et répétez ce qu'il dit correctement en ajoutant des mots.
Dire non aux enfants de manière répétée peut s'avérer problématique : le “non” étant un message négatif, il peut rapidement générer des colères chez les enfants. D'autant plus que le très jeune enfant ne comprend pas la négation.
Lorsque vous lui dites des mots d'encouragement, comme « bravo! », votre bébé peut comprendre que vous l'encouragez et développer sa confiance en lui. Lorsque vous lui dites souvent les mêmes mots pour le consoler (ex. : « maman est là »), votre bébé comprend peu à peu ces mots et les trouve rassurants.
La discipline s'inscrit dans le règlement intérieur
En d'autres termes, vous décidez unilatéralement, c'est-à-dire par votre propre volonté et qui s'impose à tous les salariés sans que ceux-ci ne doivent y souscrire. Autrement dit, vous décidez de votre mode d'organisation au sein de votre entreprise.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
L'enfant dit généralement ses premiers mots entre 12 et 16 mois.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Comme les pleurs sont l'unique moyen de communication du nouveau-né, si ces derniers sont ignorés, cela va augmenter son stress, et peut, sur la durée, endommager son système nerveux central, sa croissance ou encore son potentiel d'apprentissage.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.