fonctionne dans le sens: peut faire arrêter l'action) bien avec les enfants: « je ne t'amènerais pas à tel endroit si… », « tu seras privé de dessert », « tu vas au coin », « je vais t'en mettre une… », « à trois, c'est dans ta chambre: un, deux, tr…. »… D'ailleurs, ils en ont souvent peur.
Suzanne Vallières, psychologue et auteure des psy-trucs pour les ados nous suggère quelques pistes efficaces pour intervenir lorsqu'un ado ne respecte pas les règles : Eviter le dénigrement, les provocations ou les violences verbales : lorsqu'on juge, critique, provoque et dénigre, l'estime de soi est mise à mal.
Établissez des limites raisonnables. Acceptez les comportements appropriés pour leur âge. Imposez les conséquences immédiatement pour les jeunes enfants. Autant que possible, évitez les émotions quand vous imposez des conséquences.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Mettre les limites
Il faut leur expliquer ce qui est correct et ce qui ne l'est pas, selon nos valeurs et nos attentes au sein de la famille. Expliquez également à votre enfant les conséquences associées pour qu'il sache à quoi s'attendre. L'établissement d'un cadre peut commencer très jeune.
A partir de 12 ans, les adolescents ont également le droit d'être informés de certaines procédures sanitaires les concernant. On peut se demander à partir de quel âge est-il possible de laisser légalement un enfant seul à la maison sans qu'aucune sanction ne soit appliquée pour les parents en cas d'imprévu.
Si l'ado refuse d'avouer ses erreurs et de changer d'attitude, ne vous énervez pas, ignorez ses provocations, ne répondez simplement pas à son ''insolence''! Votre ado cherche à vous provoquer! Soyez ferme, calme et utilisez des phrases courtes et directives, en vue d'aboutir à une négociation.
Les réactions agressives de votre ado expriment des frustrations, des malaises, des souffrances et des blessures qui doivent être traités en fonction de leurs origines, afin que cela soit approprié et efficace. L'agression peut aussi être un masque de l'insécurité que ressent l'adolescent.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Les règles à suivre :
- Vous informer de son emploi du temps et prévenir quand il y déroge ou qu'il est en retard. -Dîner à table avec le reste de la famille au moins 4 (ou 5 ou6) fois dans la semaine. -Pas de smartphone à table ! -Participer une ou deux fois par semaine au ménage de la maison.
Ne lui laissez rien passer de ce qui vous tient à cœur, du respect qu'elle vous doit, par exemple. Attendez simplement un moment d'accalmie pour vous exprimer. Et ne mésestimez pas le pouvoir de l'exemple : le respect attire le respect, et donc, traitez votre fille comme vous aimeriez qu'elle vous traite.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
Punition positive : Avec ce type de punition, l'enfant doit faire quelque chose qu'il n'aime pas. Par exemple, si votre enfant n'a pas fait sa tâche de la semaine, il doit la faire et vous aider à faire une autre tâche. Punition négative : Dans ce cas-ci, l'enfant se fait enlever quelque chose qu'il aime.