Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
« Chocolatine » est réservé aux régions bordelaises et toulousaines. En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal.
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
Faut-il dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sur l'appellation de cette viennoiserie agite la France depuis de nombreuses décennies. D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
S'excluant du débat, les Alsaciens l'appellent petit pain, tout comme les habitants du Nord-Pas-de-Calais. Autre originalité de la région, le petit pain est parfois saupoudré de sucre glace ou glacé au sucre.
L'étymologie du mot « chocolatine » reste incertaine, et plusieurs hypothèses ont été formulées. Une première serait que ce terme proviendrait de l'allemand « Schokoladeen croissant » (avec un -d se prononçant -t) en raison de l'origine autrichienne de ses créateurs.
Enfin, comme l'indique la définition de "couque" tirée du "Dictionnaire de belgicismes" http://data.rero.ch/01-R004285210 de Georges Lebouc ce fut effectivement le nom donné « D'abord [au] pain d'épices moulé et dur, puis [à la] pâtisserie, viennoiserie que l'on mange le dimanche matin : couque au beurre, couque à la ...
“Les boulangers qui vendaient cette viennoiserie l'ont rebaptisée pain au chocolat pour qu'un lien soit fait avec leur métier. Ils ont également décidé de la renommer ainsi car elle se consommait au goûter et à cette heure-là, les gens mangeaient du pain avec un bout de chocolat”, dit le boulanger toulousain.
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
"Le terme vient directement du néerlandais, qui désigne à peu près toutes les viennoiseries. Vous avez des couques au chocolat et des couques aux raisins." Pour le "pain russe", utilisé à Lyon, son origine fait débat. "De ce que l'on dit, un tsar serait venu à Lyon et il aurait particulièrement aimé cette viennoiserie.
Le pain aux raisins, également appelé escargot, brioche aux raisins dans le sud de la France, couque aux raisins, couque escargot ou couque suisse en Belgique, pain russe à Lyon, escargot aux raisins dans le sud-ouest et l'est de la France, schneck en Alsace-Moselle ainsi qu'au Maroc et en Tunisie, et pain suisse en ...
Il y aurait plusieurs origine du nom de couque suisse. La première serait que la couque suisse serait en fait un couronne formée de 7 escargots. Le seconde, en Belgique, dit que le nom viendrait de la couille suisse, boule de pâte à brioche cuite dans de l'eau et servie avec du beurre et de la cassonade.
Le mot chocolatine apparaît dans le Larousse. D'après le dictionnaire, il est employé dans le sud-ouest de la France et au Canada pour désigner un pain au chocolat. L'utilisation de ces deux termes est le résultat d'un clivage géographique, entre le nord et le sud de l'hexagone.
Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
Pour les boulangers autrichiens, le « pain au chocolat » évoque tout autre chose, c'est le Schokoladebrot, qui ressemble plus à un cake au chocolat. Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique.
(1790) La forme est attestée une toute première fois dans un nom d'enseigne « Le café de la chocolatine » à Bordeaux, sans qu'on sache ce que désigne le mot. La première attestation d'usage avec un sens clair se trouve dans un article de Constance Aubert dans le journal L'Illustration.
Une chocolatine est un terme employé au Canada et dans certaines régions françaises pour désigner une pâtisserie fourrée au chocolat. C'est en fait une pâte feuilletée contenant deux barres de chocolat. En France, on parle plutôt de pain au chocolat.
On y voit que pain au chocolat recouvre la plus grande partie du territoire, alors que chocolatine étend sa domination à tout le Sud-Ouest. La variante couque au chocolat ne couvre que l'ouest de la Belgique francophone; quant à croissant au chocolat, il est attesté sporadiquement dans l'Est et en Suisse romande.
La viennoiserie a apparu en France pour la première fois entre 1837 et 1839, quand un officier autrichien a ouvert une boulangerie viennoise à Paris (située dans rue de Richelieu). Le savoir-faire de la viennoiserie a été transmis des ouvriers viennois à leurs élèves français.
C'est un officier autrichien, August Zang, associé à un noble viennois, Ernest Schwarzer, introduisit à Paris le kipferl (brioche en forme de croissant) et le kaisersemmel (pain viennois) entre 1837 et 1839, en ouvrant une Boulangerie viennoise (installée au 92, rue de Richelieu) et dont le succès a vite inspiré une ...
Le petit pain porte différents noms selon les pays : Kaiserkemmel en Autriche, Brötchen en Allemagne, houska en République tchèque, chipa en Argentine et au Paraguay, pão de queijo au Brésil... Les petits pains chinois ont souvent une forme de cône et de rond, voire de rose.
C'est 2 sucres. Le croissant, de même que le pain au chocolat, rebutent les nutritionnistes ? Et pour cause : à la fois gras et sucrés, ils sont très caloriques (300 calories par viennoiserie).
En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat.