Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
A l'inverse du mariage où le consentement est une condition sine qua non à la recevabilité du mariage, le Juge peut prononcer le divorce sans le consentement du conjoint. Mais absence de consentement n'est pas synonyme d'absence de procédure.
Dans le cas où l'un des époux s'oppose au principe même du divorce, il faut envisager un divorce contentieux. Ainsi, l'époux peut seul introduire une requête en divorce sans l'accord de son conjoint. Les époux seront alors convoqués à une audience de conciliation.
Les précautions sont de faire établir un double de votre livret de famille, de récupérer leurs passeports pour éviter les enlèvements et pour le parent non gardien de solliciter ce qui ne coupe pas (trop) de vos enfants : visite un jour par semaine, trajets partagés, droit de téléphoner etc.
Vous pouvez quitter le domicile conjugal si vous subissez des maltraitances ou des violences. Si vous ne subissez aucune violence, vous devez informer votre conjoint avant de quitter le domicile conjugal, ainsi que des proches en cas d'éventuel divorce, pour éviter qu'une faute ne vous soit imputable.
Matériellement et financièrement, le divorce ou la séparation entraînent souvent un train de vie réduit. On vit moins bien seul qu'à deux et c'est parmi les époux / épouses séparé(e)s ou divorcé(e)s qu'on retrouve une forte proportion des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Pour mettre fin aux devoirs d'assistance, de secours et obligations du ménage. Le divorce dissout le mariage et donc met fin aux obligations des époux dans le cadre du mariage. En revanche, la simple séparation des époux ne met pas un terme aux obligations matrimoniales des époux.
L'époux demandeur doit faire appel à un avocat pour présenter sa requête au juge. Cette requête doit faire part des motifs du divorce et de la demande de mesures provisoires. Attention, en aucun cas la requête doit présenter le fondement juridique ni les faits qui sont à l'origine du divorce !
Un enfant qui aurait entre 6 et 12 ans est beaucoup plus empathique et peut même réussir à se mettre à la place de ses parents, même s'il n'est pas rare de le voir nourrir l'espoir qu'ils se remettent ensemble. L'enfant de plus de douze ans saisit la complexité des relations.
Le délai légal de deux années de séparation s'apprécie quant à lui au jour de l'assignation en divorce. Le juge doit retenir qu'il n'y a plus de vie commune entre les époux depuis 2 années, qu'il n'y a ni cohabitation ni intimité, et que la volonté de celui qui assigne son conjoint en divorce est irrévocable.
Refus de divorce et juge
Cela sera le cas si par exemple, l'un des époux effectue une demande de divorce pour faute, mais que les preuves ne sont pas suffisantes. La procédure sera aussi rejetée si l'accord a été signé sous l'effet d'une pression psychologique ou de violences.
À la retraite, décider de commencer la dernière partie de sa vie seule, c'est autre chose que le faire à la quarantaine”, clarifie-t-elle d'emblée. Et cette rupture, autrefois peu commune, porte un nom de plus en plus couramment utilisé : le divorce gris.
Coût moyen :
De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel. 49,44 € TTC pour les frais d'enregistrement de la convention de divorce par un notaire.
La loi et le code civil ne précisant pas de durée minimale ou maximale. Ce qu'on constate aujourd'hui c'est qu'un divorce par consentement mutuel dure en moyenne 7 mois contrairement à un divorce avec juge (pour faute, altération..) dont le délai de réalisation s'établit à 26 mois.
La prestation compensatoire a pour objectif de venir compenser une baisse du niveau de vie faisant suite au divorce. Elle est dont particulièrement adaptée au conjoint qui touche peu de revenus ou aucun. Elle doit être demandée au cours de la procédue de divorce ou prévue dans la convention à l'amiable.
Droit à une prestation compensatoire
La loi autorise la femme à engager le processus de divorce quand elle est prête à vivre la séparation. En situation de foyer où elle n'a pas d'activité pour couvrir ses besoins, elle a le doit de recourir à la prestation compensatoire.
Qui demande le plus le divorce en France ? En France, un mariage sur deux a peu de chances de durer plus de neuf ans. Ce sont les femmes qui demandent le plus souvent le divorce. Elles sont à l'origine d'environ trois quarts des divorces contentieux.
La loi prévoit en effet trois motifs valides pour divorcer : la séparation des époux depuis un an, l'adultère et la cruauté physique ou mentale. Attention! Il n'est pas nécessaire d'obtenir une séparation de corps (séparation légale) avant de demander le divorce.
Comment est fixé le montant de la pension alimentaire ? Le montant de la pension est fixé en fonction des revenus des 2 parents, de leurs charges et des besoins de l'enfant. Les éléments pris en compte sont notamment les suivants : Avis d'imposition (où apparaissent les bulletins de paie + revenus fonciers)
Vous pourriez demander à lui parler, dans un endroit calme, sans la proximité des enfants. Vous pourriez lui demander ce qu'elle pense de votre relation puis lui faire part de vos propres ressentis et votre souhait de rompre.
Osez le divorce par consentement mutuel
Le divorce par consentement mutuel vous permettra de discuter, de trouver un accord, et un divorce négocié est avant tout un divorce plus facilement acceptable.
QUI SUPPORTE LES CHARGES DU MARIAGE
Les charges du ménage restent dues par les époux pendant leur divorce et ce quelle que soit la procédure de divorce choisie par les époux (divorce par consentement mutuel, divorce accepté, divorce pour rupture définitive du lien conjugal ou divorce pour faute).
L'époux est donc en droit de quitter le domicile conjugal avant le divorce sans lourdes répercussions une fois que ce divorce sera prononcé. En revanche, sera qualifié de faute le fait pour le conjoint restant de changer les serrures pour bloquer l'accès au domicile conjugal tant que le divorce n'aura pas été effectif.
La réponse est oui, il est possible de se séparer sans divorcer et c'est ce que l'on appelle la séparation de corps, régie par les articles 296 à 308 du Code civil.