Approuvez le travail fourni, il aura envie de recommencer. C'est l'âge où vous faire plaisir est aussi une motivation puissante. Entretenez sa curiosité, il est dans l'effort spontané, toujours disposé à apprendre, comprendre. Apprenez-lui à aller jusqu'au bout d'une activité.
Quoiqu'il en soit, l'important est de ne juger ni l'attitude de l'enfant ni son émotion. Une attitude efficace est plutôt une attitude douce, empathique et rassurante sans chercher à forcer un enfant ou à prendre en charge son problème avec des “Mais pourquoi tu te sens comme ça ?” ou des “Parle-moi” insistants.
Etre attentif quand l'ado le décide
S'il est enclin à discuter, profitez-en et dans la mesure du possible et arrêtez-vous pour l'écouter sans l'interrompre. L'écoute active aidera votre enfant à se sentir valorisé et à prendre conscience que vous le prenez au sérieux.
Définissez des limites raisonnables. L'établissement de limites concrètes aide les jeunes à savoir comment faire face à la frustration. Cela leur apprend également à reconnaître jusqu'où ils peuvent aller. Les limites doivent être claires, ne pas exiger plus ou moins.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
La plupart du temps, le phénomène surgit parce que l'adolescent a une mauvaise estime de lui. Le regard des autres a pris une dimension considérable au cours de ses introspections et l'échec devient une hantise. Cependant, cela est aussi imputable à la vision qu'il a sur l'utilité de ce qu'on lui inculque.
Les parents doivent faire confiance à leurs ados, mais aussi se faire confiance, pour les laisser vivre leurs expériences en restant persuadés qu'ils pourront faire appel en cas de besoin. Rester attentif, impliqué, en arrière plan, un peu comme le souffleur au théâtre…
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Lorsqu'un enfant est surprotégé, sa timidité peut parfois être accompagnée de passivité et d'une grande dépendance à l'égard de l'adulte. Par exemple, l'enfant ne fait rien sans son parent, soit parce qu'il a peur de lui déplaire, soit parce que l'adulte lui a transmis ses propres peurs.
Posez vos limites et soyez clair : demandez-lui sans détour si son souhait est que vous n'interveniez plus ou si, au contraire il a besoin d'aide, voire de soutien extérieur, pour remonter la pente. Mettez-le au pied du mur. Il n'est pas question de ne plus l'accompagner, mais de le mettre face à ses responsabilités.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
Devenir plus mature, c'est :
2-Reconnaître, accepter et reprendre possession de la part dont je suis entièrement responsable : mes émotions, mes pensées, mes paroles et mes actions. 3-Comprendre comment je peux, par choix, affronter et mettre fin à ces limites.
Pour grandir en maturité : Ne remettez pas toujours au lendemain ce que vous avez décidé de faire après réflexion. Si vous manquez de volonté, de courage, d'initiative, fixez-vous de petits objectifs d'action et avancez pas à pas vers le but mais ne restez pas à la case départ.
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.
Démontrez de l'intérêt pour ce qu'il réalise en cours. Ne punissez pas votre enfant parce qu'il ne veut pas aller au collège et ne lui décernez pas un prix pour qu'il le fasse. Essayez d'éviter tout chantage, aller à l'école doit être quelque chose de naturel, ni une punition ni un exploit.